monter
Étymologie
modifier- (Siècle à préciser) Du bas latin montare (« monter », au sens de « mettre en hauteur »), dérivé de mons, montis (« montagne, mont »).
Verbe
modifiermonter \mɔ̃.te\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Se déplacer vers le haut, se transporter dans un lieu plus élevé, s’élever, gravir, grimper.
Nous montâmes un escalier tortueux.
— (Honoré de Balzac, Jésus-Christ en Flandre, 1846)La nouvelle était montée de la Vallée comme un influenza.
— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)Georges poussa la porte, ouverte comme d’habitude. Il traversa à pas comptés le hall au carrelage glissant, trop bien astiqué, et commença de monter l'escalier.
— (Laurent Adler, À fleur de peau, Paris : Éditions de Paris, 1956)Tout le gréement était couvert de givre et de glace que je dus casser en montant dans la mâture.
— (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)Je monte sur le pont et aperçois dans la nuit très noire les nombreuses lumières d’un vapeur qui s’éloigne.
— (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)Il va falloir redescendre. Je trouve ça plus dur que de monter. Il paraît que le record de descension est de cinquante-cinq minutes.
— (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 126)
- S’élever en l’air.
Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des odeurs de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d’air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves.
— (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 42)J’avais laissé la fenêtre ouverte, j’entendais la rue monter par bribes jusqu’à moi, et j’ai délaissé mon livre qui m’apparaissait tout à coup bien fade à côté de la vie qui bouillonnait en bas.
— (Lolita Pille, Bubble gum, Bernard Grasset, Paris, 2004, ISBN 2-246-64411-9, chapitre III, page 52)Il n’y a pas d’oiseau qui monte aussi haut que l’aigle. — Les flammes montaient au-dessus des plus hautes maisons.
- Se placer et se déplacer dans un véhicule.
Les passagers sont priés de monter en voiture.
- (En particulier) Aller à bord d’un navire, embarquer.
Je suis monté sur le yacht, dit Gaspard, et je suis allé aux Bermudes.
— (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Se placer sur un animal pour se faire porter.
Nous avons déjà relevé les qualités et les défauts des chevaux marocains. […]. La castration ne se pratique pas, et on ne monte généralement que les étalons.
— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 231)Il avait fait à peine une centaine de pas qu’il vit un cavalier qui venait au trot. Et même, il menait par la bride quelque chose qui devait être le cheval échappé. En effet, Angelo reconnut son cheval. L’homme montait comme un sac de cuillers.
— (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 55)
- (Suivi de à ou de sur) Se mettre sur un animal ou un véhicule.
Je monte souvent à cheval.
Le 16 nous montâmes à cheval de bonne heure, et cherchâmes nos compagnons le long du ruisseau.
— (Zebulon Pike, Voyage au Nouveau-Mexique: à la suite d'une expédition ordonnée par le gouvernement des États-Unis, traduit de l'anglais par M. Breton, tome 1, Paris : chez D'Hautel, 1812, page 297)- Schwob, ironique. — Évidemment, monsieur, vous montez à cheval ?
Heymann, candide. — Non, à mon grand regret, je n’ai jamais pu monter à cheval. (Confidentiellement, après un regard circulaire.) C’est que j’ai les cuisses rondes. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 182) - (Par analogie) (Vulgaire) —
Le marquis, assez revigoré par la chère, gisait au lit nu à nu avec la marquise, montait sur elle sans retard et accomplissait là un bref galop d’amour, puis s’endormait d'un coup, comme s’endorment les guerriers.
— (Annick Varney, La Châtelaine de Tyr, Éditions Denoël, 1999)
- Augmenter en élévation ; croître ; s’accroître.
Le sentier montait toujours, puis, après avoir grimpé trois raidillons particulièrement escarpé, le décor changea brusquement.
— (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)Après Zoza, la route monte vers Sorbollano en longeant la rivière : le lieu est idéal pour les amateurs de pêche et de canoë-kayak.
— (Petit Futé : Corse - 2014, page 278)L’eau est montée d’un mètre à cause de la pluie.
- (Sens figuré) Croître en valeur, augmenter jusqu’à un certain point.
Des marchands d’un champagne dont la médiocrité n’était dépassée que par son prix qui ne cessait de monter, ne se préoccupaient plus, à Montmartre comme à Montparnasse, que d’adapter les soi-disants plaisirs de Paris à des images étrangères et le plus souvent chromolithographiques.
— (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin-Michel, 1950, page 237)
- (Sens figuré) S’élever dans la société.
Monter en grade, monter au grade de capitaine.
- (Militaire, Sport) Se déplacer soi-même physiquement bien à l’intérieur du camp adverse.
Les arrières et le goal sont montés lors du dernier corner du match de foot.
Trois batteries prussiennes ouvrirent le feu pendant que la cavalerie montait à l’assaut.
- (Sport) (Sens figuré) Accéder au niveau supérieur.
- Après de nombreuses saisons en deuxième division l’OGC Nice a enfin réussi à monter en première division.
- (Musique) Aller du grave à l’aigu.
Ce chanteur monte jusqu’au do.
- (Sens figuré) (Familier) Subir la phase ascendante de l’effet d’une drogue.
- (Botanique) → voir monter en graine
- (Suivi de à) Avoir une certaine élévation.
Ce bâtiment monte à plus de 30 mètres.
- (Sens figuré) (Suivi de à) Atteindre une certaine valeur.
Le total de ces sommes monte à cent mille francs.
- (Sens figuré) (Pronominal, suivi de à) Se dit d’un total composé de plusieurs sommes, de plusieurs nombres.
Les dégâts se montent à plus de sept-cent-mille-cinq-cent-huit milliards deux-cent-nonante-huit millions d’euros.
- (Québec) Aller dans une direction parallèle à un grand cours d’eau (généralement le fleuve Saint-Laurent), en amont.
Quand on part de Québec, on dit que l’on monte à Montréal.
- Voyager en direction du nord.
Arrivé à l’âge adulte, ce jeune Provençal monta à Paris pour rencontrer le monde qu’il recherchait.
— Alors toi, tu peux monter à Paris, comme disait cette personne le jour où elle t’a ramené : « Il faut qu’il monte à Paris… » me répétait-elle.
— (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 281)
- (Transitif) Transporter quelque chose dans un endroit plus élevé.
Tu veux bien monter mes affaires, s’il te plaît ?
- Disposer, ajuster, assembler, joindre ou réunir les différentes pièces d’un ouvrage.
Je ne me lassais pas de l’admirer montant une fleur dès que les éléments s’en trouvaient rassemblés devant elle, et cotonnant, perfectionnant une tige, y attachant les feuilles.
— (Honoré de Balzac, Honorine, 1844)Evans prend possession de l’unique lit et s’y fourre entre deux édredons, tandis que je monte mon lit de voyage et m’y enroule dans mon plaid.
— (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 94)
- (Par extension) Construire un objet.
J’ai monté cette table tout seul à partir de rien.
- (Par extension) (Audiovisuel) Assembler bout à bout plusieurs plans, issus du tournage, pour former des séquences qui formeront à leur tour un film.
- (Par extension) Établir, garnir de choses nécessaires.
Une fois construite, il est nécessaire de monter correctement la maison.
- Monter un régiment de cavalerie. : Lui donner des chevaux.
- (Par extension) Élaborer, organiser.
Nous montons un spectacle.
Monter ce projet fut difficile.
Le coup avait été monté des mois à l’avance.
Une mortifiante déconvenue l’attendait chez les fournisseurs du marquis de Gesvres, son dernier oncle, lorsqu’il se présenta pour monter sa garde-robe.
— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)L’impératrice suscita un delator qui monta un dossier d’accusation : il était reproché à la jeune femme d’avoir consulté des astrologues sur la destinée du mariage de Claude et Agrippine.
— (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 142)
- (Cuisine) Battre afin de faire gonfler une préparation, de lui faire prendre du volume et de la consistance.
Couper la selle d’agneau en tranches fines, les dresser sur un plat chaud et napper avec la cuisson montée au beurre.
— (300 recettes Avec les jeunes restaurateurs de France, Brunétoile, 1986, 5e édition, janvier 1989, page 201)Faire monter la mayonnaise.
Faites monter les blancs fermes avec une pincée de sel.
— (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 30 novembre 2022, page 10)
- Escalader.
Vous vous sentirez des âmes de dandy en montant le superbe escalier Napoléon III qui mène vers le lounge proprement dit, appelé le Salon Rouge en référence à la couleur des banquettes aux formes origamiques.
— (Petit Futé Paris 2017)Monter une pente.
- Saillir une femelle (la féconder).
- Mettre en colère.
— Jérôme n’est pas un méchant homme, tu verras ; c’est le chagrin, c’est la peur du besoin qui l’ont monté.
— (Hector Malot, Sans famille, 1878, Dentu E., 1887)« Françoise a un caractère de chien », disait papa. Elle convenait qu’elle « se montait » facilement.
— (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 52)Ils prenaient parfois un malin plaisir à se monter les uns contre les autres.
— (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 53)— Tu vois, tu te montes déjà sans savoir.
— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
Se contenant pour ne pas crier, il dit :
— Je ne me monte pas. Mais tu avoueras que tu es drôle, tout de même. Tu arrives, je ne sais pas ce que tu as, et voilà que tu me cherches sans raison.
- (Informatique) Rattacher un périphérique à l’arborescence des répertoires pour le rendre accessible au système d’exploitation.
On peut utiliser la commande UNIX mount pour monter une clé USB, un cédérom ou un disque dur.
- (Sénégal) Aller au travail[1].
Notes
modifierLe verbe monter se conjugue avec l’auxiliaire être pour former les temps composés de la voix active quand il est employé intransitivement. Il se conjugue de façon normale, avec l’auxiliaire avoir, quand il est accompagné d’un complément d’objet. Autrefois, le verbe intransitif se conjuguait avec avoir pour signifier l'action et avec être pour indiquer la fin ou le résultat de l'action. Exemples : J'ai alors monté jusqu'en haut de la tour ; Je leur fais signe du haut de la tour où je suis monté. Dans le langage courant, cette nuance est la plupart du temps ignorée, et la construction avec être prédomine.
Antonymes
modifierDérivés
modifier- coup monté
- démonter
- être bien monté (être de bonne humeur)
- être mal monté (être de mauvaise humeur)
- faire monter à l’arbre
- faire monter la mayonnaise
- faire monter le mercure
- garde montée
- immontable
- montable
- montage
- montant → voir montant
- monte-jus
- monte-pente
- monté
- monté comme un saint-Georges
- montée
- monter à l’assaut
- monter à la tête
- monter à l'échelle
- monter au Capitole
- monter au ciel
- monter au créneau
- monter au front
- monter aux nues
- monter aux barricades
- monter dans les tours
- monter de toutes pièces
- monter en bague
- monter en chaire
- monter en condition
- monter en croupe
- monter en graine
- monter la garde
- monter la tête à quelqu’un
- monter le son
- monter le ton
- monter les blancs en neige
- monter sur le trône
- monter sur les planches
- monter sur ses échasses
- monter sur ses ergots
- monter sur ses grands chevaux
- monter un bateau
- monter un char
- monteur, monteuse
- monture
- pièce montée
- première monte
- remonter
- se monter la tête
- se monter le bourrichon
- surmonter
Proverbes et phrases toutes faites
modifier- bien bas choit qui trop haut monte
- bon cavalier monte à toute main
- quand le singe veut monter au cocotier, il faut qu’il ait les fesses propres
- qui monte la mule la ferre
Vocabulaire apparenté par le sens
modifier- monter figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : bague.
Traductions
modifier- Allemand : steigen (de), hinaufsteigen (de)
- Anglais : climb (en), ascend (en), go up (en)
- Basque : igan (eu)
- Breton : pignal (br), pignat (br), pigniñ (br)
- Catalan : muntar (ca), pujar (ca)
- Chaoui : yuli (shy)
- Chleuh : ⵖⵍⵉ (*)
- Espagnol : subir (es), ascender (es)
- Espéranto : supreniri (eo)
- Finnois : nousta (fi)
- Gallo : amonter (*), amonter (*)
- Grec : ανεβαίνω (el) anevéno
- Italien : alzare (it), salire (it)
- Kotava : ticlaní (*)
- Kurde : hilketin (ku)
- Latin : ascendo (la)
- Néerlandais : stijgen (nl), naar boven gaan (nl), klimmen (nl)
- Normand : amountaer (*)
- Occitan : pujar (oc), montar (oc)
- Okinawaïen : 上がいん (*), あがいん (*)
- Portugais : montar (pt), subir (pt)
- Same du Nord : badjánit (*), loktanit (*)
- Shingazidja : urwaria (*) (transitif), uhea (*) (transitif ou intransitif)
- Solrésol : sollasi (*)
- Swahili : kupanda (sw)
- Tchèque : stoupat (cs)
- Tunen : opál (*)
- Turc : yükselmek (tr)
- Wallon : monter (wa), amonter (wa), adschinde (wa)
- Allemand : einsteigen (de)
- Anglais : ≈ dans get in (en), ≈ dans get on (en), ≈ dans ride (en)
- Catalan : pujar (ca)
- Espagnol : subir (es)
- Finnois : nousta (fi)
- Néerlandais : instappen (nl)
- Persan : سوار شدن (fa), سوار شدن (fa) savâr chodan
- Russe : садиться (ru) sadítʹsja, сесть (ru) sest'
- Shindzuani : hungia (*)
- Shingazidja : ≈ dans upashia (*), uhea (*)
- Tsolyáni : tókta (*)
- Turc : çıkmak (tr)
- Wallon : monter (wa)
- Allemand : gehen (de), an Bord gehen (de), steigen (de) (in)
- Anglais : board (en), get (en) (into), go (en), enter (en)
- Latin : ascendō (la)
- Néerlandais : aan boord gaan (nl), klimmen (nl)
- Plautdietsch : nenstieen (*)
- Portugais : embarcar (pt)
- Shimaoré : ungia (*), upashia (*)
- Shindzuani : huvashia (*)
- Shingazidja : hwindjia (*), hwenɗa (*) hwenda, upashia (*)
- Swahili : kupanda (sw)
- Wallon : monter (wa)
- Anglais : rise (en), grow (en)
- Espagnol : crecer (es) (cours d’eau), subir (es) (marée), aumentar (es), ascender (es)
- Latin : ascendere (la)
- Néerlandais : toenemen (nl), stijgen (nl), naar boven gaan (nl)
- Norvégien (bokmål) : stige (no)
- Songhaï koyraboro senni : ziji (*)
- Tchèque : stoupat (cs)
- Turc : büyütmek (tr)
- Wallon : monter (wa)
- Allemand : betragen (de)
- Anglais : amount (to) (en)
- Allemand : montieren (de), aufbauen (de), zusammenbauen (de), aufschlagen (de)
- Anglais : assemble (en), erect (en), set up (en)
- Champenois : montai (*)
- Indonésien : merakit (id)
- Italien : montare (it)
- Kotava : kseá (*)
- Néerlandais : monteren (nl), in elkaar zetten (nl)
- Russe : монтировать (ru) montirovať
- Tchèque : sestavit (cs), montovat (cs)
- Turc : kurmak (tr)
- Wallon : monter (wa), abocter (wa)
- Italien : far arrabbiare (it)
Traductions à trier
modifier- Afrikaans : beklim (af), beklouter (af), opklim (af)
- Espagnol : montar (es), escalar (es)
- Féroïen : seta saman (fo), búgva til (fo)
- Finnois : asentaa (fi)
- Frison : bekladderje (fy), bekliuwe (fy)
- Néerlandais : beklimmen (nl), monteren (nl), zetten (nl), instappen (nl)
- Russe : забираться (ru), забраться (ru)
- Songhaï koyraboro senni : kaaru (*), ziji (*)
- Suédois : montera (sv)
- Tchèque : stoupat (cs)
Prononciation
modifier- France : écouter « monter [mɔ̃.te] »
- France (Paris) : écouter « monter [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « monter [Prononciation ?] »
- France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « monter [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « monter [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « monter [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « monter [Prononciation ?] »
- France (Cesseras) : écouter « monter [Prononciation ?] »
- Canada (Shawinigan) : écouter « monter [Prononciation ?] »
- France : écouter « monter [Prononciation ?] »
- Mulhouse (France) : écouter « monter [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « monter [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- « monter », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Babault, 1836
- Louis-Nicolas Bescherelle (dit Bescherelle aîné), Dictionnaire national, ou dictionnaire universel de la langue française, 1856, quatrième édition, en deux tomes → consulter le tome I (A-F) ou le tome II (G-Z)
- Larousse du XXe siècle, 1928-1933
- François Noël et L. J. Carpentier, Dictionnaire étymologique, critique, historique, anecdotique et littéraire, 1839
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (monter)
Étymologie
modifier- Du latin montare.
Verbe
modifiermonter *\Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
- Monter, faire monter.
- Augmenter, accroitre.
- Équivaloir, en parlant d’une somme, d’un prix.
- Surgir, s’élever.
- Monter à bord, s’embarquer.
Dérivés
modifierDérivés dans d’autres langues
modifier- Français : monter
Références
modifier- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
- « monter », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifier- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Adjectif
modifiermonter \Prononciation ?\
Synonymes
modifierTaux de reconnaissance
modifier- En 2013, ce mot était reconnu par[2] :
- 91,2 % des Flamands,
- 92,1 % des Néerlandais.
Prononciation
modifier- (Région à préciser) : écouter « monter [Prononciation ?] »
Références
modifier- ↑ https://www.jeuneafrique.com/mag/478926/societe/senegal-petit-precis-de-vocabulaire-arabo-wolofrancais/
- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]