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Étymologie

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(XVe siècle) Emprunté au latin fabulari. Sorti de l’usage (le mot est absent des dictionnaires de l’Académie française, du Littré) et réintroduit au XXe siècle en rapport avec fabulation.

fabuler \fa.by.le\ intransitif ou, rarement, transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Raconter des choses inventées, des fabulations.
    • J’aurais pu les héberger, au moins une nuit, et là j’ai la sensation (mais je fabule sans doute, avec le recul) que ça aurait pu être vraiment sympathique. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 17)
  2. (Transitif) Inventer.
    • Mais je peux (et j’y parviendrai bien, que diable !) fabuler une histoire où il serait question de tout autre chose, mais qui oblige la police à procéder à des vérifications, à ouvrir une enquête où je serai utile comme témoin. — (Pierre Nord, Le guet-apens d’Alger, librairie Arthème Fayard, 1955)
    • Même fabriqué de toutes pièces, le récit de Fernande aurait le mérite de nous montrer comment la jeune fille fabulait sur son père, ou plutôt contre lui. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 298)
    • Une telle sanction était suffisamment rare pour que les villageois ne pussent plus parler d’autre chose pendant des semaines, s’évertuant à décrire le sifflement de la gifle, fabulant sur les marques des doigts qui seraient restées visibles pendant trois jours, et sur les paupières du malheureux qui plus jamais ne cesseraient de cligner. — (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 22)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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