bevañ
Étymologie
modifier- Dérivé de bev, avec le suffixe -añ.
- Du moyen breton beuaff[1].
- À comparer avec les verbes byw en gallois, bewa en cornique (sens identique).
Verbe
modifierMutation | Infinitif |
---|---|
Non muté | bevañ |
Adoucissante | vevañ |
Durcissante | pevañ |
bevañ \ˈbeːvã\ intransitif-transitif direct (voir la conjugaison), base verbale bev- (pronominal : en em vevañ)
- Vivre.
N’eo ket red kemer kement-se a boan evid kelou beva ha mervel e-neus an den d’ober war an tamm douar-mañ.
— (Jules Gros, Le trésor du breton parlé - Deuxième partie - Dictionnaire breton-français des expressions figurées, 1ère ed. 1970, page 45)- Il n’est pas nécessaire de se donner tant de mal pour le peu qu’on a à faire sur cette malheureuse terre : vivre et mourir.
- (Transitif) Nourrir.
Me va unan, daoust ha n’oun ket pinvidik, a zikouro ivez gwella ma cʼhellin da veva ha da wiska ar paotr.
— (Lan ar Bunel, Laouig ar Penker eun danvez beleg, Moulerez straed ar Cʼhastell, Brest, 1929, page 45)- Moi-même, bien que je ne sois pas riche, aiderai du mieux que je pourrai pour nourrir et habiller le garçon.
Variantes orthographiques
modifierAntonymes
modifierDérivés
modifierVariantes dialectales
modifierPrononciation
modifier- France (Bretagne) : écouter « bevañ [Prononciation ?] »
Références
modifier- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499