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Voir aussi : Boutique, boutiqué

Étymologie

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Attesté en 1242 sous la forme bouticle et le sens de « lieu où un marchand ou un artisan étale et vend sa marchandise » ; (1377) botique ; (1564) boutique a le sens de « atelier, fonds de commerce » : La fantasie de lhomme est une merveilleuse boutique pour forger des folles imaginations — (Calvin, Lettres) ; (1565) bouthique (H. Estienne, Conformité du langage français avec le grec) est une version étymologisante qui ne se maintiendra pas : du latin apotheca (« entrepôt », « dépôt ») qui donne aussi l’allemand Apotheke, l’occitan botiga, botica, l’espagnol bodega, l’italien bottega, avec déglutination du a initial sous l'action de l'article défini.
L’ancienne forme en -icle est due à l’épenthèse d’un \l\ de renforcement, assez fréquent en moyen français entre la voyelle accentuée et le -e final des mots d’emprunt (→ voir chronique et chronicle, le premier refait sur la forme étymologique, le second emprunté à l’ancien français).

Nom commun

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Singulier Pluriel
boutique boutiques
\bu.tik\
 
Boutique du boulanger. (1)

boutique \bu.tik\ féminin (sauf dans le dialecte du Nord de la France où il est masculin)

  1. Magasin, partie de façade du rez-de-chaussée d’une maison consacrée à un commerce de détail ou, à la fois, à la fabrication et à la vente.
    • Une pluie glacée tombait dans les rues miroitantes. Je marchais le long des boutiques, m’appuyant au rebord des devantures pour ne point m’écrouler sur le trottoir. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière, 1885, La tête coupée)
    • Il y avait là, juste en face, une boutique de modeste apparence qui pouvait bien être celle d'une crèmerie. La porte vitrée était ouverte et une femme en tablier blanc se tenait sur le seuil, attendant la pratique. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, page 9)
    • M. Tom Smallways était fruitier de son état et jardinier par vocation, et Jessica, sa modeste épouse, vaquait aux soins de la boutique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
    • J’ai donc repris la file des passants […] et nous avançâmes par saccades à cause des boutiques dont chaque étalage fragmentait la foule. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, édition 1942, page 156)
    • En sabots, les manches relevées sur leurs bras blancs, les filles balayaient le devant des boutiques. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 158)
    • Ils n’avaient pas dépassé la boutique de l’épicier, vers la mer, que le tonitrument de l’autre bal, celui qui était de ce côté-ci du fleuve, s’éleva à son tour. — (Marguerite Duras, Les Petits chevaux de Tarquinia, Gallimard, 1968, page 112)
  2. Étalage en plein vent ou baraque de marchand forain.
    • Il y a deux boutiques où l'on vend de la viande rôtie, kebab. Ces boutiques sont tenues par des Turcs, le kebab n'étant pas un mets arabe. — (Burckhardt, « Voyages en Asie », dans Histoire universelle des voyages effectués par mer ou par terre dans les cinq parties du Monde, revus ou traduits par Albert Montémont, Paris : chez Armand-Aubrée, 1833, page 31)
    • On arriva sur une petite place circulaire, où étaient dressées quelques boutiques, un bal, un manège. Il n’y avait pas grande foule, quelques badauds seulement circulaient. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
  3. Métier de commerçant.
    • Se mettre en boutique, ouvrir boutique.
    • Entreprendre quelque espèce de commerce ou d’industrie à boutique ouverte.
    • Il me faut du repos. C’est une marchandise dont vous ne tenez pas boutique à la foire, sous l’enseigne de Motus-un-doigt-sur-la-bouche. Allez rire et ne restez pas ici. C’est malsain : la vieillesse se gagne. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 192)
    • Fermer boutique, cesser de travailler ou de vendre, quitter le commerce.
  4. (Par métonymie) Toutes les marchandises dont une boutique est garnie.
    • Il a vendu sa boutique, son fonds de boutique.
    • Il a engagé toute sa boutique.
  5. (Familier) (Péjoratif) Maison particulière, administration, compagnie que l’on veut discréditer.
    • Car il est toujours ivre, et avec ça l’esprit le plus exécrable, criant du matin au soir contre les bourgeois, disant que, s’il avait encore des bras, ce serait lui qui ferait sauter la boutique — (Émile Zola, Paris, 1897)
    • Certains au sein des forces de l’ordre, qui ne tarissent pas d’éloges sur l’homme, l’imaginent déjà dans un rôle de grand patron de la police, capable de réconcilier les nombreuses boutiques qui composent la maison. — (Nicolas Chapuis, Remaniement : au ministère de l’intérieur, passages obligés et accueil mitigé pour Castaner, Le Monde. Mis en ligne le 17 octobre 2018)
  6. Bateau de pêcheur dont le fond est percé de trous et dans lequel le poisson se conserve vivant.
    • Aller prendre du poisson à la boutique.
  7. (Ardennes) (Vieilli) Entreprise artisanale de la métallurgie.

Synonymes

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Hyperonymes

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Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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  • Aide sur le thésaurus  boutique figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : boutique.

Traductions

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Traductions à trier
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Forme de verbe

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Voir la conjugaison du verbe boutiquer
Indicatif Présent je boutique
il/elle/on boutique
Imparfait
Passé simple
Futur simple
Subjonctif Présent que je boutique
qu’il/elle/on boutique
Imparfait
Impératif Présent (2e personne du singulier)
boutique

boutique \bu.tik\

  1. Première personne du singulier de l’indicatif présent de boutiquer.
  2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de boutiquer.
  3. Première personne du singulier du subjonctif présent de boutiquer.
  4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de boutiquer.
  5. Deuxième personne du singulier de l’impératif de boutiquer.

Prononciation

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Voir aussi

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  • boutique sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • boutique sur l’encyclopédie Vikidia  

Références

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Étymologie

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Du français boutique.

Nom commun

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Singulier Pluriel
boutique
\Prononciation ?\
boutiques
\Prononciation ?\

boutique

  1. Boutique, magasin (surtout de mode).

Prononciation

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  • Sud de l'Angleterre (Royaume-Uni) : écouter « boutique [Prononciation ?] »

Voir aussi

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  • boutique sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais)  

Étymologie

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Nom commun

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boutique \Prononciation ?\ féminin (graphie inconnue)

  1. Récolte.

Références

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Étymologie

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Du français boutique.

Nom commun

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Invariable
boutique
\ˈbu.tik\

boutique \ˈbu.tik\ féminin singulier et pluriel identiques

  1. Boutique, magasin en général tourné vers la confection féminine avec une connotation de magasin de luxe (parfumerie, bijouterie, etc.).
 

Étymologie

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Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun

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Singulier Pluriel
boutique boutiques
\Prononciation ?\

boutique \Prononciation ?\ (genre à préciser : {{m}}, {{f}}, {{mf}}, {{n}} ?)

  1. Boutique
    • Ch’boutique.
      La boutique.