Puna
La puna est l’écorégion de la cordillère des Andes située entre 4 000 et 4 800 mètres d'altitude[1], raison pour laquelle l'air y est très raréfié. Le climat y est froid, avec des précipitations rares et une température moyenne annuelle de 6 °C à −7 °C. Son relief est très divers et en général ondulé. On y trouve des plateaux, des volcans, des lacs, des lagunes salées et des salars.
Étymologie
modifierPuna signifie en quechua zone d'altitude, les hauteurs, et désigne les hauts plateaux.
Précipitations
modifierLa puna s'étend sur le sud-est du Pérou, le sud-ouest de la Bolivie, l'extrême nord-est du Chili, et le nord-ouest argentin ou NOA. Dans cette zone, les précipitations diminuent du nord au sud, si bien que la puna péruvienne peut être considérée comme bien arrosée (les surplus de précipitations contribuant à y créer le grand lac Titicaca), tandis que la puna argentine de la province de Catamarca (département d'Antofagasta de la Sierra) et de Salta (département de Los Andes) est désertique et quasi inhabitée.
Flore et faune
modifierLa flore comprend des espèces résistantes au froid et (ou) à la sécheresse, notamment des cactacées, et autour des lacs et des zones humides des totoras (Typha domingensis). Les habitants y cultivent l'orge, la pomme de terre, le quinoa et le maca.
Parmi les animaux autochtones, les mammifères typiques sont le lama, l'alpaca, la vigogne et le guanaco[1]. Les oiseaux autochtones comprennent le Condor des Andes, l'Ouette des Andes ou huallata, le Flamant des Andes ou parihuana, le Sarcelle de la Puna et d'autres encore.
Voir aussi
modifier- Le lac Titicaca au Pérou et en Bolivie
- Le lac Poopó en Bolivie
- Le monument national Laguna de los Pozuelos en Argentine
- Le salar de Coipasa en Bolivie
- La réserve de biosphère Laguna Blanca en Argentine
- La réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa en Bolivie
Références
modifier- Carmen Bernand, L'Amérique latine précolombienne : Dernière glaciation - XVIe siècle, Belin, coll. « Mondes anciens », (ISBN 2410028365), « Introduction », p. 17.