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Pierre-Narcisse Guérin

peintre français

Pierre-Narcisse, baron Guérin, né le à Paris et mort le à Rome, est un peintre néoclassique français. Membre de l'Institut, il fut directeur de la villa Médicis à Rome.

Pierre-Narcisse Guérin
François Bouchot, Portrait de Pierre-Narcisse Guérin (1830).
Fonction
Directeur
Académie de France à Rome
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Mouvement
Maître
Élève
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales
"Le retour de Marcus Sextus" en 1799 (fait sa renommée)

Biographie

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Pierre-Narcisse Guérin naît le à Paris[1], de parents thiernois. Son père est quincaillier[2]. Bien que non attiré par les arts, encouragé par ses parents, il est admis en 1785 à l'Académie royale de peinture et de sculpture à Paris. Il y est l’élève d'Hughes Taraval et de Nicolas Guy Brenet puis en est exclu par paresse[2] et n'y est réintégré que lorsque Jean-Baptiste Regnault en prend la direction[2].

Second prix de Rome 1796, en 1797, il obtient le premier grand prix de Rome[2] pour La Mort de Caton d'Utique. Son premier tableau remarquable est Le Retour de Marcus Sextus, qui connaît un succès au Salon de 1799. Peu après, il peint son Orphée au tombeau d'Eurydice et L'Offrande à Esculape. Il est un temps pressenti pour épouser Julie Le Brun, fille d'Élisabeth Vigée Le Brun, mais celle-ci tombe amoureuse du secrétaire du directeur du théâtre impérial de Saint-Pétersbourg[3],[4].

Il est décoré de la Légion d'honneur en 1803[1].

Il se rend ensuite en Italie où il passe plusieurs années. De retour à Paris, il reparaît au Salon de 1810 avec trois tableaux : L'Aurore enlevant Céphale — composition froidement accueillie —, Andromaque et Pyrrhus et Bonaparte pardonnant aux révoltés du Caire, toile qui donne lieu à de vives critiques. Cette même année, Guérin ouvre à Paris un atelier bientôt très fréquenté, d'où sont sortis les peintres romantiques les plus notables : Théodore Géricault, Ary Scheffer et son frère Henry Scheffer, Léon Cogniet, Victor Orsel, Paul Huet ou encore Eugène Delacroix. Il n'est pas marié et n'a pas d'enfant et se consacre donc à son atelier et ses élèves dont il est très proche.

Parmi les œuvres représentatives que Guérin produisit ensuite, Clytemnestre et Didon et Énée, dont le sujet fut très vif au Salon de 1817. Professeur à l'École des beaux-arts de Paris, il est institué officiellement le , en remplacement de Claude Dejoux mort la même année. Il sera lui-même remplacé en 1833 par Paul Delaroche[5]. Membre de l'Institut en 1815 (fauteuil 9), il accepte, en 1822, la direction de l'Académie de France à Rome[2], qu'il garde jusqu'en 1828.

Il meurt le à Rome[1].

Élèves

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Nu assis, dit Mlle Rose,
modèle de l’atelier d’enseignement de Guérin,
Delacroix, 1817-1820,
musée du Louvre[6].
 
Le Retour de Marcus Sextus,
(1799), Paris, musée du Louvre.

Peinture

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Dates non documentées

Dessins

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Vue de Rome (1805),
page de carnet,
musée d'Art et d'Histoire de Meudon.

Hommage

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Notes et références

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  1. a b et c Bénézit 1924, p. 506.
  2. a b c d et e Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, T. 1, Ch. Delagrave, 1878, p. 1248
  3. Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun et Geneviève Haroche-Bouzinac, Souvenirs, 1755-1842, Paris, H. Champion, , 852 p. (ISBN 978-2-7453-1695-0, lire en ligne).
  4. (en) Joseph Baillio et Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun, Élisabeth Louise Vigée Le Brun : 1755-1842, Kimbell Art Museum, , 143 p. (ISBN 978-0-912804-06-4, lire en ligne).
  5. Frédéric Chappey, « Les Professeurs des Beaux-Arts (1794-1873) », Romantisme, no 93, 1996, pp. 95-101.
  6. Modèle, Base Joconde
  7. expression de mépris pour désigner une famille d'artistes sans gloire à l'exception d'un seul Charles André van Loo
  8. René Paul Huet, PAUL HUET (1803-1869) d'après ses notes, sa correspondance, ses contemporains, Paris, H. Laurens, (lire en ligne)
  9. La mort de Brutus, Musée de la Révolution française
  10. Jeune fille en buste, base Joconde.
  11. 'Mort de Caton d'Utique, base Joconde.
  12. Le Retour de Marcus Sextus, base Joconde
  13. Le retour de Marcus Sextus, Musée de la Révolution française
  14. Putti, base Joconde.
  15. La Leçon d'Archimède, base Joconde.
  16. Scène de l'évangile, base Joconde.
  17. Phèdre et Hippolyte, base Joconde.
  18. Phèdre et Hippolyte, base Joconde.
  19. L'Offrande à Esculape, photo.rmn.fr.
  20. Les Bergers au tombeau d'Amyntas, base Joconde.
  21. Bonaparte fait grâce aux révoltés du Caire, base Joconde.
  22. L'Aurore enlevant Céphale, base Joconde.
  23. Aurore et Céphale, hermitagemuseum.org.
  24. Andromaque et Pyrrhus, base Joconde.
  25. Andromaque et Pyrrhus, Bordeaux.
  26. Jeune femme en buste, base Joconde.
  27. La Mort du général Lannes (duc de Montebello), Valenciennes.
  28. Enée, Base Joconde
  29. Énée et Didon, étude, base Joconde.
  30. Henri du Vergier dit Henri de La Rochejaquelein, base Joconde.
  31. Louis du Vergier, marquis de la Rochejaquelein (1777-1815), général vendéen, base Joconde.
  32. Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°244
  33. Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°245
  34. Clytemnestre hésitant avant de frapper Agamemnon endormi, base Joconde.
  35. Portrait de Lamennais, art.rmngp.fr.
  36. La Mort de Priam, musees.angers.fr
  37. Philotas, Valenciennes.
  38. Sainte Geneviève, art.rmngp.fr.
  39. Portrait d'un membre de l'expédition d'Égypte, art.rmngp.fr.
  40. Autoportrait, base Catzarts.
  41. Homère charme Glaucus par ses chants, Musenor.

Annexes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Bénézit 1924] Emmanuel Bénézit, « Guérin (Pierre-Narcisse, baron) », dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs de tous les temps et de tous les pays, t. 2, Paris, Gründ, , 822 p. (lire en ligne), p. 506-507. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article .
  • Philippe Bordes, La mort de Brutus de Pierre-Narcisse Guérin, Vizille, musée de la Révolution française, 1996 (ISBN 2-909170-06-3).
  • Josette Bottineau et Élisabeth Foucart-Walter, « L'inventaire après-décès de Pierre-Narcisse Guérin », Société de l'histoire de l'art français, Archives de l'art français, Nouvelle période, Tome XXXVII, La Mothe-Achard, Le Trarit d'union, Florence Hatier, 2004 (ISBN 2-9523522-0-8).
  • « Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) », Cahiers du Dessin Français, no 13, réédition par la Galerie de Bayser, 2006.
  • Académie de France à Rome, « Correspondance des directeurs de l'Académie de France à Rome », Société de l'histoire de l'art français, Archives de l'art français, Nouvelle série, XIXe siècle, Tome IV, « Pierre-Narcisse Guérin 1823-1828 », Rome, Librairie le Trait d'union, 2005 (ISBN 2-9523522-0-8).
    Correspondance publiée par Antoinette Le Normand-Romain, François Fossier et Mehdi Korchane avec la collaboration d'Isabelle Chave.
  • Musées d’Orléans - Officiel. FOCUS / Guérin, 2020. https://www.youtube.com/watch?v=CfnzjZ5a9Z0.
  • « Exposition des peintures, sculptures, dessins, architecture et gravures exposés au Salon du Louvre 1799. journal de paris. » Manuscrit, 1799. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10524137s.

Liens externes

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