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Pôle Sud

point le plus au sud de la surface de la Terre, diamétralement opposé au pôle Nord
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Le pôle Sud est le point le plus au sud de la surface de la Terre, diamétralement opposé au pôle Nord. Il est situé sur le continent Antarctique.

Carte de l'Antarctique indiquant :
1 : le pôle Sud géographique
2 : le pôle Sud magnétique (en 2007)
3 : le pôle Sud géomagnétique
4 : le pôle Sud d'inaccessibilité

Le pôle Sud est parfois désigné comme « géographique » afin de le distinguer du pôle Sud magnétique. Bien que tous deux situés en Antarctique, les deux points ne coïncident pas car l'emplacement du pôle Sud magnétique suit les variations du champ magnétique terrestre.

Géographie

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Situation

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Photographie du pôle Sud géographique.
 
Photographie du pôle Sud de cérémonie.

De façon générale, le pôle Sud géographique est défini comme l'un des deux points où l'axe de rotation de la Terre coupe sa surface (l'autre étant le pôle Nord). Cependant, cette définition n'est pas totalement précise car l'axe de rotation est sujet de petites variations et la position exacte de cette intersection varie de quelques mètres au cours du temps ; ce mouvement polaire est constitué de deux composantes quasi périodiques de plusieurs centaines de jours (l'oscillation de Chandler) et d'une légère dérive graduelle, principalement vers l'est.

Du point de vue des coordonnées géographiques, le pôle Sud peut être simplement défini comme le point situé par 90° de latitude sud, sa longitude étant indéterminée et sans pertinence. Au pôle Sud, toutes les directions pointent vers le nord.

Le pôle Sud géographique est situé sur le continent antarctique, sur un plateau glacé sans caractéristiques particulières à une altitude 2 835 m, à environ 360 km de la chaîne de la Reine-Maud et à 1 300 km de la mer la plus proche, au détroit de McMurdo. La calotte glaciaire serait épaisse de 2 700 m au pôle Sud : la surface terrestre sous la glace y est donc proche du niveau de la mer[1].

La calotte glaciaire polaire se déplace d'environ 10 mètres par an dans une direction située entre 37° et 40° W[2], vers la mer de Weddell. La position relative de la station Amundsen-Scott par rapport au pôle Sud évolue au cours du temps.

L'emplacement du pôle Sud géographique est indiqué par un petit panneau et un pieu dans la glace, repositionnés chaque année au nouvel an pour compenser la dérive glaciaire. Le panneau porte mention des dates d'arrivée au pôle de Roald Amundsen et Robert Scott, ainsi que l'altitude de 2 835 m[3]. Non loin de là se tient une zone appelée le « pôle Sud de cérémonie », créée pour répondre aux besoins photographiques éventuels. Elle consiste en une sphère métallique placée sur un socle et entourée des drapeaux des pays signataires du traité sur l'Antarctique. Ce marqueur cérémoniel est déplacé tous les deux ou trois ans afin de conserver une distance de marche minimale avec le pôle Sud géographique.

Déplacements du pôle Sud

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Tout comme le pôle magnétique, les pôles physiques se déplacent à la surface de la planète en fonction de son axe de rotation.

Le « mouvement polaire » correspond au mouvement de l'axe de rotation de la Terre qui se déplace sur la croûte terrestre. Ce mouvement est suivi depuis plus d'un siècle (aujourd'hui par le Service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence ou IERS). Il a été significativement modifié depuis l'an 2000 (« l'axe de rotation de la Terre se déplace le long du méridien de Greenwich depuis environ 2000, avec notamment un décalage de 75° vers l'est au début du XXIe siècle par rapport à sa direction de dérive à long terme »)[4],[5].

Ce suivi est combiné à celui des données astrométriques et avec des méthodes spatiales, de manière ininterrompue depuis 1899[6],[7],[8] ; son rapport signal/bruit permet de mesurer le déplacement du pôle avec une précision plus fine que la milliseconde d'arc (1 msa ≈ 3,09 cm)[5]. Cette série chronologique doit cependant d'abord être filtrée pour éliminer les oscillations annuelles de Chandler (433 jours), et on observe alors une dérive linéaire, notamment caractérisée par une variabilité interannuelle dominée par une périodicité de 25 à 35 ans (oscillation de Markowitz), et des périodicités plus ou moins décennales (6 à 14 ans)[9],[5].

Pour la première fois, on a montré que « la forte déviation de la dérive linéaire observée depuis environ 2000[10],[11],[12] et la variabilité décennale s'expliquent par le transport de masse continent-océan à l'échelle mondiale, avec des changements robustes dans le stockage de l'eau terrestre (TWS) jouant un rôle étonnamment important »[4].

Des modèles géophysiques et de paramètres d'orientation du globe terrestre intégrant une combinaison des données disponibles de gravimétrie et d'altimétrie satellitaires, ont récemment permis de calculer avec plus de précision les fonctions d'excitation du mouvement polaire de l'Antarctique. On a ainsi montré que les changements de masse de la calotte glaciaire antarctique et de ses sous-régions (péninsule antarctique, Antarctique occidental et oriental) affectent le mouvement polaire de la Terre. En analysant les variabilité interannuelle de ces fonctions d'excitation, on a même pu « mettre en évidence les contributions différentes des sous-régions de la calotte glaciaire antarctique, qui sont à la fois influencées par le changement climatique global et par les processus dynamiques de la glace ». « Les changements de masse de la calotte antarctique font dériver le vecteur de position polaire le long du 59 ∘ Est avec une amplitude de 2,7 mas/an, ce qui représente environ 45 % de l'amplitude observée du vecteur de mouvement polaire » (hors glissement isostatique)[5].

Pendant l'hiver austral, le pôle Sud est plongé dans la nuit polaire. Pendant l'été, le Soleil (bien que continuellement au-dessus de l'horizon) est toujours bas dans le ciel. De plus, la majeure partie de la lumière qui atteint la surface est réfléchie par la neige. Cette absence de chaleur prodiguée par le Soleil combinée avec la haute altitude du lieu (plus de 2 800 m) font que le pôle Sud est l'un des endroits les plus froids sur Terre (il n'est pas cependant le plus froid dans l'hémisphère sud : des régions de l'Antarctique situées à une altitude plus élevée et à une plus grande distance de l'océan, telles que Vostok, ont un climat encore plus froid).

Au milieu de l'été austral, fin décembre et début janvier, lorsque le soleil atteint sa hauteur maximale de 23,4368°, la température moyenne du pôle Sud atteint environ −25 °C. Au moment où le Soleil passe au-dessus de l'horizon ou en dessous, la moyenne est de −45 °C. En plein hiver, la température reste constante et aux alentours de −65 °C. Le record de chaleur, mesuré à la base Amundsen-Scott, s'établit à −12,3 °C (le )[13], le record de froid à −82,8 °C (le )[14].

Le climat du pôle Sud est désertique et l'endroit ne reçoit quasiment aucune précipitation. L'humidité de l'air est presque nulle. Cependant, les vents violents peuvent transporter de la neige sur toute la région et son accumulation atteint environ 20 cm par an[15]. Sur la station Amundsen-Scott, les bâtiments anciens sont partiellement ensevelis et les entrées doivent être régulièrement déblayées au bulldozer ; les bâtiments les plus récents sont bâtis sur pilotis afin d'éviter l'accumulation de neige contre leurs flancs.

L'hiver 2021 a été le plus froid jamais enregistré au pôle Sud[16],[17]. Le tableau suivant récapitule les températures moyennes, maximales et minimales mensuelles au pôle Sud :

Relevé météorologique au pôle Sud - altitude : 2 834 m, latitude : 90°S (période 1957-1988)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −29,4 −42,7 −57 −61,2 −61,7 −61,2 −62,8 −62,5 −62,4 −53,8 −40,4 −29,3 −52
Température moyenne (°C) −28,2 −40,9 −54 −57,3 −57 −58 −59,7 −60 −59,4 −51,1 −38,3 −27,5 −49,4
Température maximale moyenne (°C) −25,9 −38,1 −50,3 −54,2 −53,9 −54,4 −55,9 −55,6 −55,1 −48,4 −36,9 −26,5 −46,3
Source : Le climat au pôle sud (en °C et mm, moyennes mensuelles) coolantarctica.com


Milieu naturel

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À cause de son climat exceptionnellement difficile, le pôle Sud ne possède aucune plante ou animal natifs. Des labbes égarés y sont parfois aperçus[18].

En 2000, des microbes ont été découverts dans la glace du pôle Sud, même si on estime peu probable qu'ils aient évolué dans l'Antarctique même[19].

Activités humaines

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Exploration

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Les premiers êtres humains à atteindre le pôle Sud géographique sont les membres de l'expédition norvégienne conduite par Roald Amundsen, le . Leurs concurrents dans la course au pôle Sud, cinq membres de l'expédition britannique Terra Nova conduite par l'officier de la Royal Navy, Robert Falcon Scott, atteignent le pôle un mois plus tard, le  ; les membres de l'expédition britannique meurent tous de froid et de faim lors du trajet retour vers la côte du continent. Leur autre concurrent, le japonais Shirase Nobu, officier de la marine impériale, ne découvre qu'une partie de la Terre du Roi-Édouard-VII le , devant repartir en Australie[20].

En 1914, l'explorateur britannique Ernest Shackleton, conduisant l'expédition Endurance, a pour projet la traversée du continent en passant par le pôle Sud, mais son bateau, l'Endurance, est pris dans la banquise et coule 11 mois plus tard dans la mer de Weddell.

Le , Bernt Balchen, accompagné de Richard Byrd, Harold June et Ashley McKinley, pilote le premier avion à survoler le pôle Sud. Aucun homme ne pose le pied sur celui-ci avant le , lorsqu'une équipe conduite par l'amiral américain George J. Dufek y atterrit dans un R4D-5L Skytrain. La station Amundsen-Scott est construite entre 1956 et 1957 pour l'année géophysique internationale, ses éléments étant acheminés par les airs ; depuis sa construction, elle est occupée en permanence par du personnel de recherche et d'assistance[1].

Après Amundsen et Scott, les premières personnes à atteindre le pôle Sud à pied, sans support aérien, sont les membres des équipes conduites par Edmund Hillary (le ) et Vivian Fuchs (le ), pendant l'expédition Fuchs-Hillary. D'autres expéditions ultérieures atteignent le pôle de cette façon. Le , Arved Fuchs et Reinhold Messner sont les premières personnes à atteindre le pôle Sud sans animaux ou aide motorisée, simplement à ski et avec l'aide du vent. La traversée la plus rapide du continent, entre l'océan et le pôle, à pied et sans assistance, est réalisée en 2009 par les Canadiens Ray Zahab, Richard Weber et Kevin Vallely ; en rejoignant le pôle Sud depuis l'anse Hercule en 33 jours, ils battent le précédent record, établi un mois auparavant par l'Américain Todd Carmichael en 39 jours[21].

La première personne à avoir atteint le pôle Sud seul est Erling Kagge en 1992-1993, en 52 jours.

En 1996/1997, Laurence de la Ferrière est la première personne française à atteindre le pôle sud en solitaire (1 400 km en 57 jours). En 1999/2000, elle réalise la première traversée jamais faite, du pôle sud à la Terre Adélie en passant par la base franco-italienne de Concordia (2 880 km en 73 jours). Elle fait des carottages, prélève des échantillons qui seront récupérés à la base de Concordia et effectue des mesures de températures et recherche des météorites.

Une expédition de 7 femmes menée par Felicity Aston atteint le pôle sud en 2009 : l'Expédition Kaspersky[22]. Aston traverse le continent en 2012 et établit un nouveau record en 59 jours[23].

En 2016, la suédoise Johanna Davidsson bat le record féminin en solitaire jusqu’au pôle en 38 jours[24]. En 2019, Matthieu Tordeur devient le plus jeune explorateur au monde (à 26 ans) et le premier français à rallier le pôle Sud en solitaire et sans ravitaillement[25],[26],[27]. En 2023, la canadienne Caroline Côté parvient au pôle en solitaire en 33 jours[28].

Installations

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Vue aérienne de la station Amundsen-Scott. Le pôle Sud géographique est visible vers le haut et à gauche du centre de l'image, au-dessus des bâtiments et en dessous des traces de chenilles. Le pôle Sud de cérémonie, avec ses drapeaux, est visible à sa droite.

La zone du pôle Sud possède plusieurs installations humaines, dont :

Fuseau horaire

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Au pôle Sud, le Soleil se lève fin septembre et reste constamment dans le ciel jusqu'à la fin mars ; la nuit dure ensuite six mois. Il y est donc impossible de synchroniser l'heure locale avec la position apparente du Soleil. S'il n'y a aucune raison de privilégier un fuseau horaire sur un autre au pôle Sud, la station Amundsen-Scott utilise cependant l'heure de la Nouvelle-Zélande pour des raisons pratiques : les États-Unis organisent leurs opérations de ravitaillement depuis Christchurch.

Notes et références

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  1. a et b « Amundsen-Scott South Pole Station », National Science Foundation, Office of Polar Programs (consulté le )
  2. « Where is the real Pole really? », Amundsen-Scott South Pole Station (consulté le )
  3. A. Kiefer, « South Pole Marker », (consulté le )
  4. a et b (en) Surendra Adhikari et Erik R. Ivins, « Climate-driven polar motion: 2003–2015 », Science Advances, vol. 2, no 4,‎ (ISSN 2375-2548, PMID 27152348, PMCID PMC4846461, DOI 10.1126/sciadv.1501693, lire en ligne, consulté le ).
  5. a b c et d (en) Franziska Göttl, Andreas Groh, Michael Schmidt et Ludwig Schröder, « The influence of Antarctic ice loss on polar motion: an assessment based on GRACE and multi-mission satellite altimetry », Earth, Planets and Space, vol. 73, no 1,‎ (ISSN 1880-5981, DOI 10.1186/s40623-021-01403-6, lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) Dennis D. Mccarthy et Brian J. Luzum, « Path of the Mean Rotational Pole From 1899 to 1994 », Geophysical Journal International, vol. 125, no 2,‎ , p. 623–629 (ISSN 0956-540X et 1365-246X, DOI 10.1111/j.1365-246x.1996.tb00024.x, lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) Richard S. Gross et Jan Vondrák, « Astrometric and space‐geodetic observations of polar wander », Geophysical Research Letters, vol. 26, no 14,‎ , p. 2085–2088 (ISSN 0094-8276 et 1944-8007, DOI 10.1029/1999gl900422, lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Joachim Höpfner, « Low-Frequency Variations, Chandler and Annual Wobbles of Polar Motion as Observed Over One Century », Surveys in Geophysics, vol. 25, no 1,‎ , p. 1–54 (ISSN 0169-3298, DOI 10.1023/b:geop.0000015345.88410.36, lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) Giorgio Spada, Gaia Galassi et Marco Olivieri, « Empirical mode decomposition of long-term polar motion observations », Studia Geophysica et Geodaetica, vol. 59, no 2,‎ , p. 200–211 (ISSN 0039-3169 et 1573-1626, DOI 10.1007/s11200-014-1151-4, lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) Masao Nakada, Jun'ichi Okuno, Kurt Lambeck et Anthony Purcell, « Viscosity structure of Earth's mantle inferred from rotational variations due to GIA process and recent melting events », Geophysical Journal International, vol. 202, no 2,‎ , p. 976–992 (ISSN 1365-246X et 0956-540X, DOI 10.1093/gji/ggv198, lire en ligne, consulté le ).
  11. Antoine Aubriet, « Cause du peu de succès des tentatives précédentes pour constater un passage vers le nord », dans De la rupture des glaces du Pôle Arctique : ou, observations géographiques, physiques et météorologiques sur les mers et les contrées du Pôle Arctique, Paris, Baudouin frères, libraires, (BNF 33593252, lire en ligne sur Gallica), p. 64-67.
  12. Antoine Aubriet, « Cause du peu de succès des tentatives précédentes pour constater un passage vers le nord », dans De la rupture des glaces du Pôle Arctique : ou, observations géographiques, physiques et météorologiques sur les mers et les contrées du Pôle Arctique, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-108-04827-9 et 978-1-139-22509-0, OCLC 7334313720, DOI 10.1017/CBO9781139225090.015 Accès payant , S2CID 184349639), p. 64-67.
  13. « Antarctique : douceur record au pôle Sud avec - 12,3°C ! - Actualités La Chaîne Météo », sur La Chaîne Météo (consulté le ).
  14. « Your stay at Amundsen-Scott South Pole Station », National Science Foundation Office of Polar Programs (consulté le )
  15. « Initial environmental evaluation – development of blue-ice and compacted-snow runways », National Science Foundation Office of Polar Programs, (consulté le )
  16. (en) Jason Samenow et Kasha Patel, « South Pole posts most severe cold season on record, a surprise in a warming world », The Washington Post,‎ (lire en ligne Accès payant , consulté le ).
  17. (en) Yasemin Saplakoglu, « South Pole froze over in coldest winter on record » Accès payant , sur livescience.com, (consulté le ).
  18. Mark Sabbatini, « Non-human life form seen at Pole », The Antarctic Sun (archivé sur archive.org, (consulté le )
  19. « Snow microbes found at South Pole », BBC News, (consulté le )
  20. Paul Tréguer, Trois marins pour un pôle, Édition Quae, 2010.
  21. « Canadians break speed record trekking to South Pole », thestar.com, (consulté le )
  22. Naomi Leach, « Polar explorer Felicity Aston reveals what Antarctica's REALLY like », sur Mail Online, (consulté le )
  23. (en) Ivana Kottasova, « First woman to cross Antarctic solo: I've never felt so alone », sur CNN, (consulté le )
  24. (en) Video by Temujin Doran; story by Thomas Page, « Johanna Davidsson: The accidental Antarctic record-breaker », sur CNN, (consulté le )
  25. « Matthieu Tordeur : « Évoluer dans cet environnement pendant 7 semaines m'a déboussolé » », L’Équipe, publié le vendredi 18 janvier 2019
  26. « Noël en janvier, pôle Sud et podium, ce qu’il faut retenir du week-end sportif », Le Monde, publié le 14 janvier 2019
  27. « Il lui reste 467 kilomètres avant le Pôle Sud : l'aventurier normand Matthieu Tordeur témoigne sur France Bleu », France Bleu, Vendredi 28 décembre 2018
  28. « Aventure : la Québécoise Caroline Côté atteint le pôle Sud en un temps record », L'Équipe,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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« Adieu, Soleil ! » s'écria-t-il.
Le capitaine Nemo hisse son pavillon personnel sur le pôle Sud (dans la version Hetzel de Vingt mille lieues sous les mers).
  • Le Français au pôle Sud, Jean-Baptiste Charcot, éditions Corti, (réédition de 1906)
  • Le "Pourquoi Pas ?" dans l'Antarctique, Jean-Baptiste Charcot (1911)
  • Autour du pôle Sud Jean-Baptiste Charcot (1912, 2 vol.)
  • Le premier tour du monde de Magellan, Antonio Pigafetta (Tallandier 1984)
  • Le Grand Voyage, William Dampier (Phébus 1993)
  • Relation du voyage de la mer du Sud, Amédée-François Frézier (UTZ 1999)
  • Voyage autour du monde dans les années 1740, 41, 42, 43 et 1744 de George Anson (UTZ 1992)
  • Naufrage en Patagonie, John Byron (UNESCO 1994, première édition française 1799)
  • Voyage autour du monde, par la frégate La Boudeuse et la flûte l'Étoile, Louis-Antoine de Bougainville (La Découverte 1997)
  • Relations de voyages autour du monde, James Cook (La Découverte 1980)
  • Voyage autour du monde, sur l'Astrolabe et la Boussole, Jean-François de Lapérouse (La Découverte 1991)
  • Voyage d'un naturaliste autour du monde, Charles Darwin (La Découverte 1982)
  • Deux années sur le gaillard d'avant, Richard Henri Dana (Payot 1998)
  • Moi, Philippe Tesson, Matelot sur l'Astrolabe, écrit par Hervé Tureau, un de ses descendants (éd L'ETRAVE 1998)
  • Seul autour du monde sur un voilier de onze mètres, Joshua Slocum (Chiron 1983 - illustrée, première édition française 1930)
  • Quinze mois dans l'Antarctique, l'expédition de la Belgica, Adrien de Gerlache de Gomery (Babel, Labor 1997)
  • Cap Horn de mes vingt ans, Pierre Constant Nollin (le 7 vents 1988)
  • Au cœur de l'Antarctique, Vers le pôle Sud, Ernest Shackleton (Phébus 1994)
  • L'odyssée de l'Endurance, Ernest Shackleton (Payot 1993)
  • Un flâneur en Patagonie, W. H.Hudson (Stock 1929)
  • Cap Horn à la voile, Bernard Moitessier (J'AI LU 4038)
  • Damien, Gérard Janichon (AEJ 1994)
  • Transantarctica, La traversée du dernier continent, Jean-Louis Etienne (J'AI LU 3232)
  • Le Phare du Bout du Monde, André Bonner, Gilbert Maurel, Gildas Flahaut, Daniel Nouraud (Glénat 1999)
  • Je me souviens des hommes du Cap Horn à Valparaiso, Gildas Flahaut (Jahan Publications 2005)
  • En Patagonie et terre de Feu, M. H. Lelong (Juilliard 1950)
  • Les nomades de la mer, Jose Emperaire (NRF Gallimard 1955)
  • Patagonia, Jean Delaborde (Laffont 1981)
  • Le Roi blanc des Patagons, Saint-Loup (Ed. Godefroy de Bouillon 1996, première édition 1954)
  • Patagonie, une tempête d'imaginaire (Autrement 1996)
  • Hommes et navires au Cap Horn, Jean Randiern (CELIV 1990 première édition 1966)
  • Le Cap-Horn, Nicolas Hulot (Albin Michel 1990)
  • Adios, Tierra de Fuego, Jean Raspail (Albin Michel 2001)
  • Cap-Horniers Français tome 1, mémoire de marins des voiliers de l'armement Bordes, Brigitte et Yvonnick Le Coat (Le Chasse Marée éditions Ouest-France)
  • Cap-Horniers Français tome 2, histoire de l'armement Bordes et de ses navires, Claude et Jacqueline Briot (Le Chasse Marée)
  • Terres Australes, péninsule Antarctique et Terre de Feu, Marie Foucart (GNGL-DMI 2005 2e édition)
  • Chilean and Argentine coasts, from Valdivia to Mar del Plata, including Isla de los Estados and Cabo de Horno, Mariolina Rolfo & Giorgio Ardrizzi (Éditrice Incontri Nautici)
  • Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, Jean Raspail (J'AI LU 2595)
  • Qui se souvient des Hommes, Jean Raspail (J'AI LU 2344)
  • Le jeu du roi, Jean Raspail (Robert Laffont et J'AI LU 2094)
  • Le Phare du Bout du Monde, Jules Verne (nombreuses éditions)
  • En Magellanie, Jules Verne, l'Archipel 1998 (première édition Société Jules Verne 1987)
  • Le monde du bout du monde, Luis Sepulveda (Métailié 1993)
  • En Patagonie, Bruce Chatwin (Grasset 1979)
  • Tierra del Fuego, Francisco Coloane (Phebus 1994)
  • Le dernier mousse, Francisco Coloane (Le Seuil Points 481 1996)
  • El guanaco, Francisco Coloane (Le Seuil Points 426 1997)
  • Antartida, Francisco Coloane (Phebus 1999)
  • carte nautique de Valparaiso au Cap Horn, SHOM 6935
  • carte polaire Sud, SHOM 5879G
  • carte nautique South-Eastern part of Tierra del Fuego, amirauté britannique 1373
  • Estrecho de Magalanes, amirauté britannique 554

Articles connexes

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Liens externes

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