[go: up one dir, main page]

Jean Streff

écrivain français

Jean Streff, né le à Paris[1] et mort le à Auxon (Aube)[2], est un essayiste, romancier, scénariste et réalisateur français.

Jean Streff
Description de l'image Jean Streff.jpg.
Naissance
Paris
Décès (à 78 ans)
Auxon
Activité principale
Écrivain
scénariste
réalisateur
Distinctions

Prix Sade 2005 pour Traité du fétichisme à l'usage des jeunes générations

Grand Prix du Scénario du Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1982 pour "La Dernière héroïne"
Auteur
Genres

Œuvres principales

  • Le Masochisme au cinéma (1978)
  • Traité du fétichisme à l'usage des jeunes générations (2005)

L'œuvre littéraire de Jean Streff est particulièrement orientée vers l'étude des pratiques sexuelles paraphiles telles le fétichisme, le sadomasochisme et le BDSM[3].

Biographie

modifier

Jean Streff passe une enfance et une adolescence solitaire, entre religion et interdits, qu’il racontera en détail dans son premier roman : Vincent Plantier[4]. « Ce livre pourrait bien devenir l’album de famille de la génération d’après-guerre », écrit à sa sortie Roland Jaccard dans Le Monde[5].

Il y évoque Marcel Schneider, son professeur de français en classe de première, qui lui fait découvrir la littérature sous un autre angle que l'austère Lagarde et Michard, bible de l'enseignement littéraire pour les élèves de l'époque. Ce sera une révélation.

Après le Bac, il entame des études de médecine souhaitées par ses parents. Il les abandonnera très vite, ainsi que le foyer familial, pour se tourner vers le cinéma et l'écriture.

En 1986, il rencontre Élizabeth Prouvost, alors chef opératrice et aujourd’hui photographe. Il l'épouse en 1990.

Parcours

modifier

Années 1960

modifier

Après avoir quitté la faculté de Médecine, Jean Streff devient assistant de réalisateurs aussi diversifiés que José Bénazéraf[6] ou Maurice Pialat et réalise plusieurs courts-métrages, dont l’un d’eux, L’Acte ou l’autobus de la ligne 14/18, sera sélectionné au Festival de Cannes 1971, section « Un certain regard »[7].
En 1966, il réalise Les coudes pointus « OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié), Les coudes pointus est le premier court-métrage réalisé par Jean Streff. Le court-métrage est primé au Festival de Hyères en 1967[8].

En 1969, il participe en tant que rédacteur en chef à IX[9], revue satirique et libertaire, hébergée par l’agence de presse de l’ex-trotskiste et assistant de Jean-Paul Sartre, Louis Dalmas. Revue qui sera interdite au bout de cinq numéros[10]. Il y interviewe notamment Régine Deforges, Élisabeth Wiener ou Sterling Hayden, l’interprète de Johnny Guitare, Willem y dessine et écrit, avec toutes les fautes d’orthographe qui feront plus tard sa renommée dans Libération [note 1],[11], ses premières chroniques : « Chez les Métèques »[12]. Philippe Druillet y publie en feuilleton Lone Sloan, album édité chez Éric Losfeld.

Streff et Druillet se sont rencontrés un an plus tôt chez Jean Boullet. Jean Boullet[13] tenait une librairie consacrée au Bizarre, le Kiosque, rue du Château. « Le bonhomme fascine Jean Streff au point que celui-ci loue un petit studio non loin de la mythique librairie », écrira Christophe Bier dans Mad Movies[14].

Années 1970

modifier

En 1974, il fonde avec Hervé Coville, AFTVMédias, une des premières sociétés de production française à utiliser la vidéo comme support. Il y réalise des captations aussi variées qu’un concert du groupe parodique de l’époque, Au Bonheur des dames, ou Le Creux de la vague, une pièce de Marc’o au Festival d'Avignon avec Pierre Clémenti. En 1978, son premier essai, Le Masochisme au cinéma, est unanimement salué par la critique. Ainsi pouvait-on lire dans Libération : « Le texte étonne par le sérieux de sa problématique, le fondement scientifique de l’analyse »[15]. Ou dans le Bulletin du Centre National de la Cinématographie : « Ce livre remarquablement illustré, parfaitement documenté est un modèle du genre. Très bien écrit, intelligemment présenté, clair, c’est un ouvrage de philosophie du comportement (…) Il n’est pas nécessaire de s’intéresser à ce sujet en particulier pour le lire. Il ouvre trop d’horizons pour rester un texte spécialisé[16]. »

Ce qui n'empêchera pas Christian Bonnet, alors Ministre de l'Intérieur, de l'interdire à l'affichage, publicité et vente aux mineurs[17]. Ces interdictions déclenchent une véritable campagne de presse : Libération[18], Le Nouvel Observateur[19], Le Canard enchaîné[20], Le Matin de Paris[21], Charlie Mensuel[22], L'Humanité Dimanche[23], entre autres. En 1982, Jack Lang, alors tout nouveau Ministre de la Culture, lève toutes les interdictions[24].

En 1979, il réalise un documentaire sur la plus petite commune de France, Castelmoron-d'Albret. Il y donne la parole et deux caméras vidéo aux habitants pour leur laisser toute liberté d’expression. Le film est censuré par FR3 Bordeaux et sera diffusé dans une version raccourcie sous le titre Une France en miniature[25].

Années 1980

modifier

Au début des années 1980, il écrit plusieurs scénarios. Il en réalise quelques-uns, comme La Groupie en 1983, avec Marie Trintignant dans le rôle-titre[26].

En 1982, il obtient le grand prix du Scénario du Festival international du film fantastique d'Avoriaz pour La Dernière héroïne[27].

Jean Streff fait également partie à la même époque, avec Jean-Pierre Bouyxou et le théoricien du situationnisme Raoul Vaneigem, de l'aventure des éditions du Bébé Noir, puis de La Brigandine[28], deux collections érotico-anarchisantes dirigées par Jean-Claude Hache. Il continue parallèlement à écrire des scénarios pour la télévision, notamment avec Richard Caron, ainsi que des ouvrages traitant du fétichisme et du sadomasochisme.

En 1985, il fait, pour le journal L’Organe fondé par Michel Caen, un reportage exclusif avec la photographe Claude Alexandre sur une clinique SM dans les Pyrénées, clinique surréaliste dirigée par le docteur Cosyns. Celui-ci sera arrêté deux ans plus tard, puis relâché, tous les « patients » étant reconnus consentants et aucune vénalité ne venant se mêler à l’affaire[29].

En 1989, il participe au colloque Sade et le cinéma à Quimper en compagnie de Jean-Jacques Pauvert et d'Annie Le Brun.

Années 1990

modifier

En 1993, il écrit pour la première réalisation d'Élizabeth Prouvost, Stella-Plage, un court-métrage avec Dominique Pinon et Catherine Jacob[30].

C’est l’époque où François Marquis, le producteur du film, lui fait rencontrer le metteur en scène de théâtre bolivien Marcos Malavia. Ensemble, ils écrivent une première version de Los Novios de La Muerte, un road-movie à travers la Bolivie sur les traces d’un groupe nazi.

En 1994, il travaille sur une adaptation entièrement en images de synthèse du livre de Jules Verne Vingt mille lieues sous les mers, avec Richard Bohringer dans le rôle du capitaine Nemo. Les premières séquences sont tournées par le réalisateur Didier Pourcel et passeront même en ouverture du JT de 20h de TF1, mais le film restera inabouti[31].

Années 2000

modifier

En 2001, Jean Streff est invité au Festival du Film de Court-Métrage de Clermont-Ferrand pour une conférence sur le fétichisme et le sadomasochisme au cinéma en compagnie de Gérard Lenne.

L'année suivante, il est interviewé par Irène Omélianenko à propos du fétichisme du pied dans l'émission Sur les docks de France Culture.

Après avoir obtenu le prix Sade pour son essai : Traité du fétichisme à l'usage des jeunes générations (Denoël - 2005)[32], il devient membre du jury, puis secrétaire général[33].

En 2005, l’émission Mauvais Genre de France Culture consacre un numéro entier à son œuvre. Émission dans laquelle, François Angelier le présente comme « un des grands désirants des XXe et XXIe siècles français »[34].

En mars 2006, il est invité par le Centre Pompidou à participer au colloque : « Hans Bellmer : Anatomie du désir », lors de la rétrospective consacrée à l'artiste[35].

En mai de la même année, il est interviewé dans les bonus du film Maîtresse de Barbet Schroeder édité en DVD par Carlotta Films.

Années 2010

modifier

En , dans une interview pour le Figaro Madame, le chanteur et dandy Christophe, à la question « Quel est votre livre de chevet » ? a répondu : « Le Traité du fétichisme à l’usage des jeunes générations de Jean Streff et les Poésies d’Arthur Rimbaud[36] ».

En , il participe à l'émission "La Sueur en héritage" sur France Culture. En décembre, l'émission "Cinéma en free style" de Radio Libertaire consacre une heure d'entretien à son œuvre cinématographique et télévisuelle. Cet entretien sera repris dans le livre Le Cinéma libertaire et libertin paru en 2015 aux éditions L'Harmattan.

En , il est invité au Forum Libé de Montpellier : "Le sexe, quel engin !", où il évoque son fétichisme des ... torchons [37], dû à une femme de ménage chez ses parents, quand il était enfant, qui, au lieu de mettre un tablier, ceignait sa taille d'un torchon. Il évoque cet épisode dans son roman Théorème de l'assassinat. Le même mois, Jean Streff est interviewé par Céline du Chéné dans "L'Encyclopédie du Mauvais Genre" sur France Culture au cours de l'émission : « L'amour - fouet ou le monde masochien[38] » [38].

En 2015, il publie un nouveau roman "Théorème de l'assassinat", un écrit de jeunesse remanié et préfacé par Claude Louis-Combet : "Théorème de l’assassinat conjugue tous ces éléments : les réminiscences du passé d’un enfant sacrifié, les cauchemars exaltés d’un homme solitaire obsédé par l’idée de tuer, les fantasmes les plus enfouis que peut receler l’âme humaine. Mais c’est également le cri d’amour désespéré d’un homme qui n’a jamais été aimé et qui meuble sa solitude en observant les fissures de son plafond et en se réfugiant dans le ressassement incessant de fantasmes morbides"[39].

La revue littéraire Le Matricule des Anges en profite pour consacrer une double page à son oeuvre (Le Matricule des Anges, numéro 163, ).

La même année, il coécrit avec le réalisateur Jacques Richard Sélection Officielle, dont le tournage a lieu l'année suivante. Le film sort en 2017, année où est réédité son roman Portrait Convulsif dans la collection Lectures amoureuses de La Musardine.

En , le Traité du Fétichisme à l'usage des jeunes générations sort au Japon avec plus de mille illustrations.

En , il écrit le texte du catalogue "Fetishh" pour l'exposition comparée des œuvres de Claude Alexandre et Michel Haillard à la galerie Sparts à Paris.

La même année France Culture consacre une émission d'une heure au prix Sade.

En , son premier court-métrage, Les Coudes pointus, fait partie du DVD « Les Ombres de la nuit » qui accompagne le volume 3 de la réédition de la revue Midi- Minuit Fantastique aux éditions Rouge Profond. En octobre, La Musardine réédite sa trilogie Lange sous le titre : Les Enquêtes sexuelles de Benoit Lange.

En sort Loulou, chatte sentimentale, un hommage à une chatte siamoise exceptionnelle qui a partagé 21 ans de la vie du couple Prouvost/Streff.

Depuis 2015, il tient une rubrique intitulée "Cet Objet du Désir" dans NOTO, revue culturelle trimestrielle.

Les archives de Jean Streff sont déposées à l'IMEC (Institut Mémoires de l'Edition Contemporaine) depuis 2015.

Années 2020

modifier

Jean Streff profite du premier confinement lié au Coronavirus, dès le mois de mars 2020, pour corriger les épreuves de la nouvelle édition de son premier essai : Le Masochisme au cinéma aux éditions Rouge profond, enrichie d’une préface de François Angelier et d’un texte inédit de l’auteur. Le livre sortira en octobre, soit en pleine fermeture des librairies.

Confiné dans sa maison de la forêt d’Othe avec sa compagne, il prolonge le séjour tout l’été et finalise son nouveau roman, intitulé provisoirement Le Rêve est fini, mais ce n’est pas encore la nuit. Le livre sortira en mars 2021 sous le titre : En souvenir de demain. Dans le numéro de juin des Lettres françaises, Jean-Claude Hauc évoque un: « petit livre déjanté, mais également revigorant en ces temps de bien-pensance. »

Il continue aussi d’alimenter sa chronique Cet objet du désir, consacrée à chaque partie du corps, dans la revue NOTO et écrit la préface de Carcasses, un livre d’art avec des photographies de Vanda Spengler et Elizabeth Prouvost.

En avril 2021, la revue Amer publie dans son numéro 9 une nouvelle intitulée Bande à part.

Œuvres

modifier

Bibliographie

modifier
  • 1978 : Le Masochisme au cinéma, éd. Henri Veyrier.
  • 1984 : Le Sado-masochisme, éd. Garancière. Traduit en espagnol.
  • 1986 : Les Aventuriers du fantasme, éd. Artefact.
  • 1990 : Le Masochisme au cinéma, nouvelle édition, H. éd. Veyrier.
  • 1999 : Histoire d'œufs, illustrations de Michèle Auer, éd. Ides & calendes.
  • 2002 : Les Extravagances du désir, témoignages, La Musardine.
  • 2005 : Traité du fétichisme à l'usage des jeunes générations, Éditions Denoël. Traduit en japonais.
  • 2020 : Le Masochisme au cinéma, nouvelle éditions, préface de François Angelier, éd. Rouge profond.
  • 1979 : Vincent Plantier, éd. Le Signe.
  • 1980 : La Peau lisse des nurses, sous le pseudonyme de Gilles Derais, éd. du Bébé noir.
  • 1981 : Les Sept merveilles du monstre, sous le pseudonyme de Gilles Derais, éditions de la Brigandine.
  • 1981 : Portrait convulsif, éd. D. Leroy.
  • 1983 : Tout feu, tout femme, sous le pseudonyme de Gilles Derais, éd. Le Scarabée d'or.
  • 2012 : Trilogie Lange, Editions Sous la Cape. Sous le pseudonyme Gilles Derais.
  • 2015 : Théorème de l'assassinat, éd. Les âmes d’Atala
  • 2017 : Portrait convulsif, nouvelle édition dans la collection Lectures amoureuses de La Musardine.̈
  • 2018 : Les Enquêtes sexuelles de Benoit Lange, éd. La Musardine.
  • 2019 : Loulou, chatte sentimentale, Z4 Editions.
  • 2021 : En souvenir de demain, éd. Douro.

Traductions

modifier
  • 1990 : Artisans de la fantasia , Espagnol, éditions Libres de l’index
  • 2016 : Traité du fétichisme à l’usage des jeunes générations Japonais: éditions Sakuhin Sha

Livres d'art

modifier
  • 1989 : Les Limbes de l'ange, photos de Gilles Berquet, éd. Rares.
  • 2010 : Fait d'...elles, photos de Stéphane Bouelle, éd. Tentation's.
  • 2020 : Carcasses, photos d'Elisabeth Prouvost et Vanda Spengler, peintures de Jacques Cauda, éd. Associations libres.

Ouvrages collectifs

modifier
  • 1995 : Objet perdu, éd. Lachenal & Ritter.
  • 2000 : Obliques « spécial Maccheroni », éd. Roger Borderie.
  • 2000 : L'Encyclopédie du sadomasochisme, La Musardine.
  • 2001 : La Grande mêlée, éd. In extremis.
  • 2005 : Dictionnaire de la pornographie, Presses universitaires de France.
  • 2009 : Corps sacré, éd. E/dite.
  • 2021 : Amer, éd. Les Ames d'Atala.

Portraits

modifier

Filmographie

modifier

Réalisateur

modifier
  • 1967 : Les Coudes pointus (court métrage)[43]
  • 1972 : L'Acte ou l'autobus de la ligne 14/18 (court métrage)
  • 1978 : Au bonheur des dames (court métrage)
  • 1979 : Une France en miniature (documentaire)
  • 1982 : S'aimer au féminin. S'aimer au pluriel. Découvrir le masochisme. Série vidéo "Ils ont osé" sous le pseudonyme de Gilles Derais.
  • Cinéma 16 - 2 téléfilms :
    • 1981 : Tout est à vendre ?
    • 1984 : La Groupie

Scénariste

modifier
  • 1967 : Les Coudes pointus (court métrage)
  • 1970 : La dernière héroïne (film)
  • 1972 : L'Acte ou l’autobus de la ligne 14/18 (court métrage)
  • 1978 : Au bonheur des dames (court métrage)
  • 1979 : Une France en miniature (documentaire)
  • 1981 : Tout est à vendre ? (téléfilm)
  • 1983 : La Groupie (téléfilm)
  • 1989 : 3615 Code Liz (épisode de la série américaine The Hichhiker)
  • 1990 : Drôles d'histoires (série télévisée)
  • 1992 : Drôles d'histoires (série télévisée)
  • 1992 : Plagiat et meurtre (téléfilm)
  • 1993 : Stella-Plage (court-métrage)
  • 1994 : Vingt mille lieues sous les mers (film)
  • 1995 : Los Novios de La Muerte (film)
  • 1997 : Magicalement (série télévisée)
  • 1999 : Les Yeux nus (film)
  • 2001 : La Tueuse (film)
  • 2010 : L'Illustre inconnu (docu-fiction)
  • 2016 : Sélection Officielle (film)

Parolier

modifier
  • 1983 : chansons du téléfilm La Groupie (FR3)
  • 2009 : Soleil de minuit, album de Louis Grangié.

Sur Jean Streff

modifier
  • Roland Jaccard, « Mère abusive et fils ingrat », Le Monde des livres, .
  • « Maîtresse sens dessus dessous », entretien avec Jean Streff, dans le DVD de Maîtresse de Barbet Schroeder, 2006.
  • François Angelier, France Culture - Il est interviewé par François Angelier, dans l'émission Mauvais genre consacrée à son œuvre littéraire[34].
  • L'émission Cinéma en free style a consacré un numéro entier à son œuvre cinématographique et audiovisuelle sur Radio Libertaire[44].
  • Libération Cahier spécial - Causerie sur le Bondage. Avec Ange-Dominique Bouzet[45].
  • Libération - Cahier spécial par Ondine Millot : « Le fétichisme c'est le triomphe de l'imagination et de l'idéalisme »[46].
  • Mad Movies n° 254 de Juillet/ : "Gilles Derais, reporter SM" par Christophe Bier.
  • Le Matricule des Anges n° 163 de - "Jusqu'au bout" par Eric Dussert.

Notes et références

modifier
  1. « Il fait sa rubrique Revue de Presse et Chez les esthètes. Les textes de ses bandes, rédigés directement en français, langue que le dessinateur maitrise alors imparfaitement, contiennent à l'époque de très nombreuses fautes de grammaire et de syntaxe, que la rédaction trouve amusant de laisser telles quelles et qui deviendront l'une de ses marques de fabrique. Lui-même tient, par une forme de coquetterie, à ne pas faire corriger ses textes »

Références

modifier
  1. « Qui est Jean Streff ? - ℹ - Sa biographie », sur dicocitations.lemonde.fr (consulté le )
  2. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. (fr) Maîtresse Cindy, Entretien avec Jean Streff, maitresse-cindy.com, consulté le 19 février 2012.
  4. Jean Streff Vincent Plantier, éd. Le Signe
  5. Roland Jaccard, « Mère abusive et fils ingrat », Le Monde des livres, 1er juin 1979
  6. José Bénazéraf Joë Caligula [1]
  7. L’Acte ou l’autobus de la ligne 14/18
  8. Les coudes pointus
  9. Revue IX
  10. Hara-Kiri 1 juin 1969
  11. Véronique Bonnet, Frontières de la francophonie, francophonie sans frontières, Université Paris-Nord. Centre d'études littéraires francophones et comparées, 2002, page 44
  12. Libération : « Chez les Métèques » [1969]
  13. Denis Chollet consacre un livre à Jean Boullet "Jean Boullet le précurseur", éditions Feel, 1999, 224 p
  14. Christophe - Bier MadMovies Juillet 2012
  15. Libération 1978 et Le masochisme au cinéma 4e de couv éd Veyrier
  16. Bulletin du Centre National de la Cinématographie 1978 et Le masochisme au cinéma 4e de couv éd Veyrier
  17. Journal Officiel du 28/11/1978
  18. Libération, 10 avril 1979
  19. Le Nouvel Observateur, samedi 14 avril 1979.
  20. Le Canard Enchaîné, le 18 avril 1979
  21. Le Matin de Paris, samedi 14 et dimanche 15 avril 1979
  22. Charlie Mensuel, avril 1979
  23. L'Humanité dimanche, 13 juin 1979
  24. Journal Officiel du 21/03/1982
  25. Sud Ouest 1980
  26. La Groupie -
  27. a et b Le Dauphiné libéré du 21 janvier 1982
  28. Le Préface à la Trilogie Lange, éd. Sous la Cape
  29. VSD 1987
  30. Stella Plage -
  31. Vingt mille lieues sous les mers
  32. (fr) Virgile Iscan, Jean Streff a été interdit de tout, vice.com, consulté le 19 février 2012.
  33. (fr) Composition du jury, prixsade.com, consulté le 19 février 2012
  34. a et b « Mauvais genres : podcast et réécoute sur France Culture », sur France Culture (consulté le )
  35. Pierre-Olivier Capéran - Interventions
  36. Madame Figaro, « En privé avec Christophe », sur Madame Figaro, (consulté le )
  37. Amandine Rouhaud, « Petit manuel des tendances fétichistes », Libération,‎ (lire en ligne)
  38. a et b François Angelier (journaliste), Laurent Paulré (réalisateur), Jean-Baptiste Thoret, Philippe Rouyer, Céline du Chéné, Christophe Bier, Claire Martin du Gard et Pascale Dassibat, « L'amour - fouet ou le monde masochien : Cécile Guilbert, Alain Robbe-Grillet, Harry Kumel », Mauvais genre, France Culture,‎ (résumé, lire en ligne [[audio]])
    « Invités : Cécile Guilbert, romancière ; Maîtresse Françoise. »
  39. Vincent Roussel, « Jean Streff – « Théorème de l’assassinat » », Culturepoing,‎ (lire en ligne)
  40. Cinémania, no 6 - Catherine Deneuve sur le canapé
  41. Cinémania, no 7 - Une histoire pas si simple
  42. Musique magazine, Hors-série no 1
  43. Voir le court métrage en ligne sur YouTube.
  44. Radio Libertaire le 8 décembre 2011
  45. Ange-Dominique BOUZET, «Le radiateur à l'ancienne est un ancrage très demandé», sur Libération.fr, (consulté le )
  46. Ondine Millot, «Le fétichisme, c'est le triomphe de l'imagination et de l'idéalisme», sur Libération.fr, (consulté le )

Liens externes

modifier