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Fooding est un néologisme français formé par amalgame des mots anglais food (nourriture) et feeling (ressenti, sentiment)[1] et apparu pour la première fois sous la plume du journaliste Alexandre Cammas dans un article pour Nova Mag publié en 1999. Il vise, selon les mots de Frédéric Mitterrand à « défendre une gastronomie moins intimidante, à la portée de tous ceux qui veulent cuisiner et se nourrir de façon moins empesée »[2].

Fooding est également le nom d'une marque d'un guide de restaurants et d'événements gastronomiques né en France en 2000[3].

Le concept

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Selon Adam Gopnik du New Yorker, le Fooding est un mouvement équivalent à ce qu'a été la Nouvelle vague dans le cinéma français. Il correspond à un mouvement culinaire contemporain inspiré de ce qui se passe aux États-Unis mais s'inscrivant dans la traduction culinaire française[4].

La marque

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Fooding est également un guide[3] créé en 2000 par Alexandre Cammas. Il paraît en version papier en tant que hors-série de Nova magazine puis comme supplément de Libération[5], puis au Nouvel Observateur[6]. Une version numérique est créée en 2005[7], puis une application en 2010.

Événements

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En 2000 a lieu la première semaine du Fooding[8] pendant laquelle se déroulent discussions, performances culinaires, remise de Prix Fooding. Par la suite, elle a lieu chaque année jusqu’en 2009[9] autour de thèmes différents : cuisine de rue, histoire de la cuisine française, nourritures incorrectes, etc. En 2010, le Bureau du Fooding décide de remplacer la semaine du Fooding par de nouveaux événements[10], en France et à l'étranger[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17],[18],[19].

Critiques

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Le Fooding fait depuis sa création l’objet de critiques. En 2004, le critique gastronomique Jean-Luc Petitrenaud qualifie le Fooding de « mode ridicule, pour quelques journalistes en manque de notoriété »[20].

En 2010, les critiques gastronomiques Colette Monsat et François Simon interpellent Frédéric Mitterrand, alors ministre de la Culture, à la suite de sa présence à la fête anniversaire des dix ans du Fooding : « Vous chantez les valeurs de la cuisine traditionnelle tout en étant un ardent défenseur du « Fooding » dont vous avez salué cette semaine l’approche ludique, moins empesée, de la gastronomie ». Frédéric Mitterrand répondra « On peut aimer Rembrandt et Basquiat. C’est en appréciant Basquiat que l’on en vient à goûter Rembrandt, et réciproquement »[21].

Références

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  1. Food + Feeling, La Libre Belgique, 17 mai 2008
  2. « Le Fooding fête ses 10 ans et ses chefs », sur LExpress.fr, (consulté le )
  3. a et b « Le Fooding fête ses 10 ans et ses chefs », sur L'Express,
  4. (en) Adam Gopnik, « No Rules! Is Le Fooding, the French culinary movement, more than a feeling? », The New Yorker, 5 avril 2010.
  5. « Fooding : le guide 2006 », sur Libération.fr,
  6. « Le Guide Fooding rejoint MediaObs », sur emarketting.fr,
  7. « The World's best travel blogs », sur The Telegraph,
  8. « Personnalités: Alexandre Cammas », sur Elle.
  9. « La semaine du Fooding », sur Sortir à Paris, .
  10. « Les 10 ans du Fooding », sur L’Hôtellerie Restauration, .
  11. « Le Grand Fooding d'été », sur L’Hôtellerie Restauration, .
  12. « Fooding: Le Grand Food Brooklyn Fling », sur Le Nouvel Observateur,
  13. « Le Fooding is coming to New York », sur NY Times, .
  14. « Dix ans du Fooding: 72h de gastronomie dès ce soir », sur Les Inrocks,
  15. « Le Grand Fooding announce L.A event », sur Fine Dining Lovers, .
  16. « Le Clan des Madones du Fooding », sur Vogue.fr,
  17. « La septième édition de Foodstock se tient le 5 juin à Paris », sur L'Express,
  18. « Habitué en Rockaway », sur Tasting Table,
  19. « Le Fooding Paris 2014: Passard et les Arpégiens »
  20. Définition du fooding.
  21. « J'aime le pot-au-feu et les bouchées à la reine », .

Voir aussi

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Bibliographie

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  • A. Cammas, E. Rubin, Fooding Le Dico, ed. Albin Michel, Paris 2004.