Ferdinand von Hochstetter
Le chevalier Christian Gottlob Ferdinand von Hochstetter, né le à Esslingen am Neckar et mort le à Vienne, est un naturaliste, géologue et explorateur germano-autrichien qui dirigea l'équipe scientifique de l'expédition du SMS Novara autour du monde (1857-1859) commandée par la couronne autrichienne et dirigée par le capitaine Bernhard von Wüllerstorf-Urbair.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Christian Gottlob Ferdinand von Hochstetter |
Nationalités | |
Formation | |
Activités | |
Père |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Distinction | |
Abréviation en botanique |
C.G.F.Hochst. |
Biographie
modifierHochstetter naît dans la famille du botaniste et mycologue allemand, le pasteur Christian Ferdinand Friedrich Hochstetter (1787-1860), et de sa quatrième épouse, née Sophie Friedrike Orth (1795-1861). Il termine le séminaire protestant de Maulbronn, puis étudie la théologie et les sciences naturelles à l'université de Tübingen, à la suite de quoi il s'installe en Autriche, où il est appelé par la société impériale géologique à étudier la forêt de Bohême et ses montagnes, les monts Métallifères, les montagnes autour de Carlsbad, etc. En 1856, Hochstetter est privat-docent à l'université impériale de Vienne.
L'année suivante, l'académie impériale des sciences l'envoie diriger l'expédition scientifique du SMS Novara qui doit faire le tour du monde sous la conduite du capitaine von Wüllerstorf-Urbair. Hochstetter débarque de la frégate en Nouvelle-Zélande afin de demeurer dans cette contrée qui est alors peu connue. Il s'agit pour lui de la cartographier et de procéder à des études géologiques. Il est le premier à établir une cartographie géologique de la Nouvelle-Zélande[1].
Les descriptions détaillées dans ses rapports, seront très utiles en , quand les chercheurs tenteront de localiser le Pink and White Terraces ou terrasses de silice au niveau du lac lac Rotomahana, qui avaient été entièrement enfouies par l'Éruption du mont Tarawera en 1886[2].
Ferdinand Hochstetter retourne en Autriche en 1860 où il commence une carrière professorale. Il est nommé professeur de géologie et de minéralogie à l'université technique de Vienne.
En 1863, Hochstetter part en expédition scientifique en Suisse et en Italie et il parcourt en 1860 la partie européenne de l'Empire ottoman. En 1872, il voyage dans la partie centrale de la Russie européenne et dans l'Oural. Il est le premier à établir une cartographie géologique complète de la péninsule des Balkans qui appartenait alors à l'Empire ottoman.
En 1876, il devient directeur du muséum impérial de Vienne.
Hommages
modifier- Entoloma hochstetteri, espèce de champignon, baptisée d'après Hochstetter
- Leiopelma hochstetteri, amphibien endémique de Nouvelle-Zélande
- Porphyrio hochstetteri, espèce endémique de l'Île du Sud de Nouvelle-Zélande, baptisée d'après Hochstetter.
Quelques publications
modifier- Neu-Seeland, Stuttgart, 1863
- Geologisch-topographischer Atlas von Neu-Seeland, Gotha, 1863
- Reise der österreichischen Fregatte Novara um die Erde, 3 Bde. Wien, (1864–1866)
- Ueber das Erdbeben in Peru am 13. August 1868 und die dadurch veranlassten Fluthwellen im Pacifischen Ozean, namentlich an der Küste von Chili und von Neuseeland, 1868, veröffentlicht in den Sitzungsberichten der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften in Wien (mathematisch-naturwissenschaftliche Klasse, Abteilung 2)
- Reise durch Rumelien, in: Mitteilungen der Geographischen Gesellschaft in Wien (1870–1871)
- Über den Ural, Berlin, 1873
- Geologische Bilder der Vorwelt und der Jetztwelt – zum Anschauungs-Unterricht und zur Belehrung in Schule und Familie, Schreiber, Eßlingen, 1873.
- Asien: seine Zukunftsbahnen und Kohlenschätze, Wien, 1876
Bibliographie
modifier- (de) Siegmund Günther, « Hochstetter, Ferdinand Ritter von », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 55, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 500-502
- Mike Johnston und Sascha Nolden: Travels of Hochstetter and Haast in New Zealand 1858—1860. Nelson 2011.
- (de) Othmar Kühn (de), « Hochstetter, Ferdinand Ritter von », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 9, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 291–292 (original numérisé).
- Sascha Nolden: Ferdinand Hochstetter (1829–1884) und die Novara—Expedition in Neuseeland. In: Mitteilungen der Anthropologischen Gesellschaft in Wien, 136/137 (2006/2007), S. 15–30.
- Gerhard Holzer: ... ingatini mea o to tatou nei motu ... Ferdinand von Hochstetter als Kartograph in Neuseeland. In: G. Holzer, T. Horst und P. Svatek (Hg.): Die Leidenschaft des Sammelns. Streifzüge durch die Sammlung Woldan, Vol. 1, Wien, 2010, S. 197–231.
- Sascha Nolden: Ferdinand Hochstetter: Allein bei den Antipoden! In: H. Mückler (Hg.): Österreicher in der Südsee: Forscher, Reisende, Auswanderer, Wien, 2012, S. 127–147.
- Christa Riedl-Dorn: Ferdinand von Hochstetter (1829–1884). Dem Reich der Natur und seiner Erforschung. In: Daniela Angetter, Johannes Seidl (de) (Hrsg.): Glücklich, wer den Grund der Dinge zu erkennen vermag. Österreichische Mediziner, Naturwissenschafter und Techniker im 19. und 20. Jahrhundert. Peter Lang, Frankfurt am Main 2003, (ISBN 3-631-38867-5), S. 111–128.
- (de) Constantin von Wurzbach, « Hochstetter, Ferdinand von », dans Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, vol. 9, Vienne, L. C. Zamarski (lire sur Wikisource, lire en ligne), p. 74-78
Notes et références
modifier- Jules Rouch, Époque contemporaine, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 153
- Discovery of silica terraces that was damaged by volcanic eruption
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
C.G.F.Hochst. est l’abréviation botanique standard de Ferdinand von Hochstetter.
Consulter la liste des abréviations d'auteur en botanique ou la liste des plantes assignées à cet auteur par l'IPNI