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Ecot-la-Combe

commune française du département de la Haute-Marne

Ecot-la-Combe est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Ecot-la-Combe
Ecot-la-Combe
Vue générale du village.
Blason de Ecot-la-Combe
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté de communes Meuse Rognon
Maire
Mandat
Edouard Marié
2020-
Code postal 52700
Code commune 52183
Démographie
Gentilé Ecotois
Population
municipale
41 hab. (2021 en évolution de +17,14 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 33″ nord, 5° 22′ 57″ est
Altitude Min. 285 m
Max. 423 m
Superficie 20,93 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bologne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Ecot-la-Combe
Géolocalisation sur la carte : France
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Ecot-la-Combe
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
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Ecot-la-Combe
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Ecot-la-Combe

Géographie

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Localisation

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Ecot-la-Combe est située à 30 km au nord-est de Chaumont, préfecture de la Haute-Marne.

Communes limitrophes

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Carte de la commune d'Ecot-le-Combe et des proches communes.

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Sueurre, le Fossé 01 du Coteau de la Combe Tréfeu et le ruisseau de la Bosse[1],[Carte 1].

La Sueurre, d'une longueur de 29 km, prend sa source dans la commune de Longchamp et se jette dans le Rognon à Vignes-la-Côte, après avoir traversé huit communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune 
Réseau hydrographique d'Ecot-la-Combe[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 976 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Ecot-la-Combe est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,9 %), terres arables (16,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), prairies (4,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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  • Ecot en 1793, Ecot-la-Combe en 1924[15].
  • Combe : « vallée, replat d'une vallée ».

Histoire

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La voie Andemantunnum à Nasium passait dans le bois de la Crète, la levée de terre est encore visible, elle portait le nom local Voie aux bœufs.

Le premier seigneur d'Ecot qui nous soit connu, du nom de Girard vivait en 1090. Le seigneur d'Ecot rendait foi et hommage à celui de Reynel.

L'un de ses descendants, le chevalier Hugues d'Ecot, mourut dans la septième croisade sous Saint Louis, en la bataille de Mansoure. «  », écrit le sire de Joinville dans ses mémoires, « fut blessé messire Hugues d'Ecot de trois coups de lance au visage ». (Jean de Joinville, Vie de Saint-Louis).

Le château ou maison forte d'Ecot fut démoli au XIVe siècle pendant les guerres, époque à laquelle s'éteignit la première branche des seigneurs. Dans les siècles suivants, le domaine fut érigé en baronnie au XVe, puis en marquisat au XVIe siècle. Le dernier seigneur d'Ecot fut Charles-Camille de Capizuchi, marquis de Bologne (1717-guillotiné en janvier 1794) (cf. l'œuvre du marquis de Foudras qui retrace sa vie de grand chasseur).

En 1750, selon l'abbé Roussel, on comptait à Ecot 56 feux et 182 communiants, presque tous bûcherons.

L'industrie métallurgique est citée à Ecot depuis 1586. le village doit en partie sa configuration actuelle aux Michel, maître des forges de père en fils de 1768 à 1839. Ils comptaient parmi les dix sidérurgistes les plus riches de France sous l'Empire.

En 1847 le châtelain du lieu était le comte Louis François de Beurges.

Des trois usines d'Ecot la Combe, sortaient annuellement au XIXe siècle 500 tonnes de fonte, consommant pour cela 1 270 tonnes de charbon de bois dont la matière première venait des forêts environnantes.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 1983 Geneviève Buré    
1983 2001 Guy Marié    
2001 2020 Marie-Agnès Marié    
mai 2020 En cours Édouard Marié    

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 41 habitants[Note 3], en évolution de +17,14 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
208269275275288273229180213
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
178165179176196197187158135
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1551211068212063297575
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1175838322625404439
2018 2021 - - - - - - -
3841-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de Ecot-la-Combe se blasonnent ainsi :

D'argent à un écot de sable posé en pal, au chef de sinople.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Ecot-la-Combe » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale d'Ecot-la-Combe », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Sueurre »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Ecot-la-Combe et Bourdons-sur-Rognon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. a et b « Château », notice no PA00132591, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.