Championnat du monde de snooker 2014
Le Championnat du monde de snooker 2014 a lieu du 19 avril au au Crucible Theatre de Sheffield en Angleterre.
Championnat du monde de snooker 2014 | ||||||||
Le vainqueur Mark Selby. | ||||||||
Généralités | ||||||||
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Date | du au |
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Site | Crucible Theatre | |||||||
Lieu | Sheffield | |||||||
Organisateur | WPBSA | |||||||
Catégorie | Tournoi Ranking | |||||||
Participants | 32 | |||||||
Dotation | 1 214 000 £ | |||||||
Résultats | ||||||||
Tenant du titre | Ronnie O'Sullivan | |||||||
Vainqueur | Mark Selby | |||||||
Finaliste | Ronnie O'Sullivan | |||||||
Navigation | ||||||||
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Dotations
modifierNiveau | Dotation |
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Gagnant | 300 000 £ |
Finaliste | 125 000 £ |
Demi-finalistes | 55 000 £ |
Quarts de finalistes | 25 000 £ |
8e de finalistes | 16 000 £ |
16e de finalistes | 12 000 £ |
Quatrième tour de qualification | 8 500 £ |
Troisième tour de qualification | 5 000 £ |
Deuxième tour de qualification | 1 000 £ |
Premier tour de qualification | |
Meilleur break en qualifications | 1 000 £ |
Meilleur break télévisé | 10 000 £ |
Total | 1 214 000 £ |
Résumé du tournoi
modifierPremier tour
modifierComme le veut a coutume, le champion en titre, Ronnie O'Sullivan, dispute l'un des matchs d'ouverture du tournoi. Le tirage au sort lui réserve un sort favorable : il affronte Robin Hull, joueur le moins bien classé des trente-deux participants au tournoi final. C'est la troisième confrontation entre les deux joueurs. La dernière remonte à la saison 2012-2013, remportée par O'Sullivan sur le score de 4-3. Pour son retour au Crucible Theatre après 12 saisons d'absence, Hull inscrit un century, tout comme son adversaire, qui fait la différence dès la première session (7-2)[1]. Le quintuple champion du monde contrôle dans la deuxième session et s'impose par 10 frames à 4 [2]. Un autre champion du monde entre en lice le 19 avril, Ken Doherty, opposé à Stuart Bingham. Bingham est le favori de la rencontre, ayant réalisé une des meilleures saisons de sa carrière. Par contraste, Doherty, le plus "vieux" joueur encore en course, n'a pas dépassé les seizièmes de finale d'un tournoi Ranking cette saison. Bingham prend logiquement un meilleur départ et mène de deux frames au terme de la première session. Le lendemain, l'Irlandais, virevoltant, renverse la situation en remportant sept frames consécutives et triomphe 10-5, s'offrant une première victoire au Crucible depuis huit ans[3].
Le débutant chinois Xiao Guodong affronte le double finaliste de l'épreuve, Ali Carter. Le joueur Anglais a manqué une partie de la saison en raison d'un cancer des testicules, tandis que Xiao qui fait ses débuts au Crucible Theatre, est la révélation de la saison. Les deux adversaires ne se sont encore jamais rencontré. L'expérience de Carter fait pencher la balance de son côté. Il mène 5-4 à l'issue de la première session, et réitère ce score dans la seconde pour remporter la rencontre 10-8. Malgré la pression de l'événement, Xiao a fait bonne figure et offert une belle résistance[4]. Destins contrastés pour les éternels rivaux Shaun Murphy et Stephen Maguire. Tous deux ont disputé une manche décisive contre leurs adversaires respectifs, mais seul l'Anglais l'a emportée. Mené 5-4 par un surprenant Jamie Cope, Murphy n'a jamais pu distancer son compatriote de plus d'une frame, menant 9-8 avant d'être rejoint. Il ne s'impose que de seize points dans la manche décisive (65-49)[5]. Maguire, de son côté, a dû courir derrière un excellent Ryan Day, qui a dominé la première session 6-3. Le Gallois a poursuivi sur sa lancée, le lendemain, allant jusqu'à 9-6. Maguire a alors considérablement augmenté son niveau de jeu pour mettre Day sous pression et égaliser à 9-9. Un effort qui s'est révélé vain. Dans la manche décisive, Day score un excellent 92 et se qualifie pour le second tour[6].
Joe Perry a dû s'employer pour battre Jamie Burnett. Le qualifié Écossais, convaincant en qualifications, a nettement dominé les débats de la première session, ne concédant que trois des neuf frames disputées. Perry a su inverser la tendance lors de la seconde, qu'il remporte sur le score de 7-1 (score final : 10-7)[7]. Mark Selby, no 3 mondial, s'offre lui aussi une frayeur contre Michael White, quart-de-finaliste l'an passé. Il a pourtant mené 8-4, avant d'être rejoint à 8-8, puis à 9-9. Grand spécialiste des manches décisives, il ne montre pas de faiblesse dans la dernière frame et se qualifie pour le second tour[8]. Pour le no 2, Ding Junhui, c'est en revanche une nouvelle déception au Crucible. Il s'incline dès le premier tour contre le "débutant" Michael Wasley. L'Anglais, bien servi par la chance dans la frame décisive, a parfaitement exploité les failles du joueur Chinois, loin de son meilleur niveau qui l'a conduit à égaler, cette saison, le record de titres en tournois Ranking détenu par Stephen Hendry[9].
Le premier tour 100% Écossais entre John Higgins et Alan McManus tourne à l'avantage du vétéran McManus, 43 ans, vainqueur 10-7 après avoir mené 9-4. Higgins, quadruple vainqueur de l'épreuve, est éliminé dès le premier tour pour sa deuxième participation de suite, une première dans sa carrière. McManus affrontera Ken Doherty, l'autre vétéran du tournoi, au tour suivant[10]. Ricky Walden ne tombe pas dans le piège de Kyren Wilson, la révélation de ce tournoi, vainqueur surprise de ses quatre matchs de qualification. Walden a construit une avance de quatre manches, menant 8-4, avant de voir Wilson revenir à une frame, 8-7, et a fait valoir son expérience dans les deux manches suivantes. La dix-septième et dernière frame a duré 73 minutes, soit deux minutes de moins que la plus longue frame disputée au Crucible, en 2009 lors d'un match entre Stephen Maguire et Mark King[11]. Le finaliste de la dernière édition, Barry Hawkins, remporte une victoire confortable contre David Gilbert, empochant huit frames consécutives pour l'emporter 10-4 en ayant été mené 4-2[12].
Dans une rencontre de faible qualité, Judd Trump, finaliste en 2011 et redescendu au sixième rang mondial, prévaut sur Tom Ford par 10 frames à 8. Réputé pour être un joueur rapide, Trump s'est montré déstabilisé par le rythme imprimé par son adversaire, perdant peu à peu le contrôle de la rencontre, de 6-3 à 8-8, avant de se ressaisir et de l'emporter, 10-8[13]. Marco Fu passe également le premier tour, pour la cinquième fois seulement en quatorze participations, grâce à une victoie convaincante sur Martin Gould. Dominant en première session pour établir un avantage de 6-3, Fu a su gérer son avantage au cours de la seconde, préservant ses trois frames d'avance jusqu'au bout pour l'emporter 10-7. Il affronte Shaun Murphy au deuxième tour[14]. Mark Allen, en dépit d'un empoisonnement alimentaire, se qualifie sur un score très avantageux contre Michael Holt (10-4). Trois frames, gagnées sur les billes de couleur, en début de seconde session, ont mis le joueur nord-irlandais en position favorable contre un adversaire réputé friable. Menant 8-4, Allen, confiant, n'a plus laissé la moindre chance à son adversaire de revenir[15].
Tout comme Doherty et McManus, Dominic Dale brise une longue période de disette au championnat du monde en battant Mark Davis (10-5). Très bien parti lors de la première session, remportée 7-2, l'excentrique joueur gallois se qualifie pour le deuxième tour pour la première fois depuis 14 saisons, avec un coup à jouer contre Michael Wasley qui débute dans la compétition[16]. La plus large victoire du premier tour est à mettre au crédit du no 1 mondial, Neil Robertson, facile vainqueur d'un autre "débutant", Robbie Williams (10-2). L'Australien, qui court après un deuxième titre mondial, quatre ans après le premier, vise également un « century of centuries », c'est-à-dire un total de 100 centuries sur une saison, un exploit qu'il serait le premier de l'histoire du snooker à réaliser. Il totalise sur cette rencontre quatre centuries qui portent son total à 97, et lui laissent une chance d'atteindre le total de 100 dès le match suivant[17].
Deuxième tour
modifierRonnie O'Sullivan poursuit son objectif d'un troisième titre consécutif à Sheffield en battant Joe Perry (13-11). C'est pourtant Perry qui a pris les devants une bonne partie du match, menant 5-3, puis 9-7, à la fin des deux premières sessions, s'est retrouvé à deux frames de la victoire à 11-9 et aurait pu mener 12-9, s'il n'avait pas empoché accidentellement la bille blanche dans une tentative de casser le paquet de rouges. Ce coup de malchance est le tournant du match, car c'est le moment choisi par O'Sullivan pour produire son meilleur jeu : il empoche les quatre frames finales, avec deux centuries dans les deux dernières manches[18]. Dans l'autre moitié du tableau, Mark Selby se qualifie pour les quarts de finale contre Ali Carter (13-9). Se reposant sur un jeu défensif solide, mentalement épuisant pour ses adversaires, Selby, loin de sa meilleure forme (meilleur break de 88 sur ses vingt-trois frames gagnées) parvient à écarter un habitué des derniers tours au Crucible Theatre. Carter a souvent vu revenir Selby de derrière, notamment lors de la dix-neuvième frame, durant laquelle ce dernier répond à un break de 63 de Carter avec un break de 69 pour remporter une manche cruciale qui le plaçait en position très favorable à 12-7. En dépit d'un dernier baroud d'honneur de Carter, qui prend deux frames de suite, Selby s'impose sur une marge confortable[19].
Barry Hawkins souffre mais écarte Ricky Walden par 13 frames à 11. Tout comme O'Sullivan, qui l'a battu en finale l'an passé, Hawkins était mené 9-7 au début de la troisième session et, tout comme O'Sullivan, il est parvenu à renverser la situation, enregistrant son premier century pour égaliser à 10-10. Dans un style moins fluide, Hawkins gagne les deux dernières frames en environ une heure et demie[20]. Alan McManus l'emporte sur Ken Doherty, profitant du naufrage de l'Irlandais lors de la deuxième session, l'Écossais augmente son avance de 4-3 à 10-3 devant un Doherty méconnaissale, dont le meilleur break n'est alors que de 26 points. La réaction du champion du monde 1997 intervient néanmoins, il remporte les quatre manches suivantes avec un meilleur break de 93, mais son effort s'avère vain. McMnus gère son avance et s'impose 13-8[21].
Dans le troisième match de la première partie du tableau, Dominic Dale ne laisse aucune chance à Michael Wasley. Le jeune Anglais, vainqueur de Ding Junhui au premier tour, a subi le contrecoup de sa performance. Dale, en pleine confiance, multiplie les breaks de plus de 50 points. il prend l'avantage 7-1, puis a l'occasion de gagner dès la deuxième session. Seul un sursaut d'orgueil de Wasley, qui réduit l'écart à 12-4, l'en empêche. La troisième session ne dure qu'une frame, remportée par le Gallois qui s'impose 13-4[22]. Tout comme pour son premier tour, Neil Robertson n'est jamais inquiété par son adversaire, Mark Allen. Faisant pourtant partie égale dans la première session (4-4), l'Australien accélère dans la seconde session pour mener 9-7 et finalement gagner les quatre premières frames de la troisième session et remporter le match 13-7. À l'issue de ce match, l'Australien porte son nombre de centuries annuels à 99[23], en ratant son centième dans les deux dernières frames (break de 94 puis de 92). Il est à noter aussi que Neil Robertson gagne les 7 dernières frames du match[24].
Judd Trump élimine Ryan Day 13-7 et valide son ticket pour les quarts de finale où il rencontre Neil Robertson. Ryan Day, excellent durant son match de premier tour contre Stephen Maguire, montre un tout autre visage dans la première session de la rencontre. Fébrile, il est dominé par Trump qui maîtrise son sujet. La deuxième session est équilibrée, en revanche, et les deux joueurs remportent quatre frames chacun, un statu quo favorable à Trump qui conserve son avance de quatre frames à l'amorce de la dernière session. Day remporte la première frame, mais Trump ne tremble pas : il enchaîne lors des trois suivantes et remporte le match[25]. En clôture, Shaun Murphy dispose de Marco Fu sur le score de 13-8. À égalité après la première session, Musphy prend une option sur la victoire finale en prenant quatre frames consécutives pour mener 8-4. une belle réaction permet à Fu de garder espoir et de réduire le déficit à deux frames (9-7). mais Murphy, en confiance après ses titres au China Open 2014 et à l'open de Gdynia, contrôle jusqu'à la dernière frame[26].
Quarts de finale
modifierMark Selby est le premier qualifié pour les demi-finales, où il fera sa première apparition depuis le championnat du monde 2010. En difficulté dans la première session, le no 3 mondial passe la seconde lors de la deuxième. Son adversaire, Alan McManus, laisse de son côté passer de nombreuses opportunités et Selby prend le large, menant 9-3, puis 12-4 à l'issue de la session. McManus, sans pression, parvient à améliorer quelque peu son score en remportant la frame d'ouverture de la troisième session, avant de voir Selby remporter la dernière frame en deux visites[27]. Le second match des quarts de finale est, lui aussi, très déséquilibré. Il s'agit pourtant d'une affiche très prometteuse, entre le double tenant du titre, et vainqueur du masters de snooker 2014, Ronnie O'Sullivan, et Shaun Murphy, vainqueur du World Open 2014 seulement deux mois auparavant. Murphy prend un très bon départ et mène 2-0 grâce notamment à un century en frame d'ouverture, mais des erreurs inhabituelles se glissent dans le jeu du joueur de Manchester et O'Sullivan en profite brillamment, punissant l'une après l'autre les erreurs de son rival : il gagne treize des quatorze frames suivantes et triomphe 13-3, remportant ainsi le match sans disputer une troisième session, ce qu'il avait déjà réalisé en 2004, battant Anthony Hamilton sur le même score[28].
Les deux autres quarts de finale sont nettement plus disputés. Et ce bien que Barry Hawkins ait mené 6-2, puis 11-5 au terme des deux premières sessions. Son adversaire, Dominic Dale, retrouve en troisième partie de match le niveau qui l'a conduit en quarts de finale. Mené de six frames, il en remporte sept pour s'offrir l'opportunité de conclure l'un des plus spectaculaires retournements de situation jamais vécus au Crucible Theatre. Mais le souriant Gallois ne saisit pas cette chance. Peut-être trop confiant, il se risque à de difficiles tentatives d'empochages longue distance, et échoue. Hawkins, plein de calme, saisit sa chance et s'offre une revanche contre Ronnie O'Sullivan en demi-finale[29]. Le no 1 mondial Neil Robertson a également souffert contre Judd Trump, finaliste en 2011. Sous haute pression, dans l'attente de réaliser un centième century historique, Robertson débute très mal la partie, mené 6-2, puis 9-6 au terme d'une deuxième session au rythme particulièrement lent. Robertson se montre plus offensif dans la troisième session, l'enjeu de la victoire et de l'accession aux demi-finales ayant pris le pas sur celui du record de centuries. Il réduit l'écart à 9-8 mais Trump tient bon et reprend trois frames d'avance, 11-8. Le jeune Anglais semble alors petit à petit submergé par la pression et, alors que Robertson signe dans la 22e frame le centième century tant attendu, Trump n'esquisse aucune réaction. En pleine confiance, l'Australien conclut en remportant les deux frames suivantes pour rejoindre les demi-finales[30].
Demi finales
modifierFinale
modifierTableau final
modifierFinale (au meilleur des 35 frames) Crucible Theatre, Sheffield 4 et 5 mai 2014 Arbitre : Brendan Moore | ||
Ronnie O'Sullivan Angleterre |
14-18 | Mark Selby Angleterre |
3 131 |
Centuries Meilleur break |
1 127 |
Mark Selby remporte le championnat du monde de snooker 2014 |
Finale
modifierLes sessions se déroulent selon le format suivant : 8 frames pour la session 1, 9 pour la session 2, maximum 8 frames pour la session 3 et maximum 10 frames pour la session 4, en cas de manche décisive.
SS : Score de la session ; SC : Score cumulé ; Entre parenthèses les centuries et demi-centuries éventuels.
Qualifications
modifierLes qualifications se déroulent du 8 au 16 avril 2014 à Sheffield.
Plusieurs joueurs se disputent une place parmi le top 64 du classement mondial en fin de saison, qui garantit le droit de concourir dans le circuit professionnel pour deux ans de plus. Luca Brecel (71e), Robbie Williams (67e) et Ian Burns (66e) réalisent un parcours suffisant pour atteindre le top 64 (respectivement 63e, 62e et 61e chacun). Thepchaiya Un-Nooh (63e) et Pankaj Advani (62e), en danger avant le tournoi, améliorent leur classement et conservent leur place. À l'inverse, Jimmy White (61e) descend à la 65e place et doit se qualifier via la Q School pour prendre part aux saisons suivantes. Le sextuple champion du monde Steve Davis, 73e en fin de saison, est lui aussi éliminé tout comme James Wattana (75e) et Tony Drago (81e)[31].
Le joueur le moins bien classé à atteindre le dernier tour de qualifications est le Finlandais Robin Hull (115e). Tout comme lui, cinq autres joueurs ont remporté trois matchs de qualifications : Robbie Williams, Michael Wasley, Li Yan, Kyren Wilson et Stuart Carrington. Hull, qui fait son retour au Crucible Theatre après douze saisons, et Wilson se qualifient pour le tableau principal tout comme Wasley qui bat Robert Milkins sur une bille noire replacée, Robbie Williams se qualifie exactement de la même façon contre Fergal O'Brien. Li et Carrington sont éliminés. Wilson, Williams, Wasley et Xiao Guodong[32] feront leur première apparition au championnat du monde de snooker. Les grands perdants du dernier tour de qualifications sont les ex-champions du monde Mark Williams, Graeme Dott et Peter Ebdon, battus par Alan McManus, Kyren Wilson et Robin Hull, ainsi que Matthew Stevens, éliminé par Tom Ford[33].
1er tour Au meilleur des 19 frames |
2e tour Au meilleur des 19 frames |
3e tour Au meilleur des 19 frames |
4e tour Au meilleur des 19 frames | |||||||||||||||
74 | Zhang Anda | 10 | 54 | D. Poomjaeng | 10 | |||||||||||||
99 | Andrew Pagett | 2 | 74 | Zhang Anda | 8 | 54 | D. Poomjaeng | 10 | 29 | Ken Doherty | 10 | |||||||
80 | Craig Steadman | 10 | 64 | Steve Davis | 8 | 80 | Craig Steadman | 6 | 54 | D. Poomjaeng | 5 | |||||||
116 | Jak Jones | 7 | 80 | Craig Steadman | 10 | |||||||||||||
76 | Liam Highfield | 10 | 53 | Jimmy Robertson | 10 | |||||||||||||
120 | Khalid Belaied | 2 | 76 | Liam Highfield | 7 | 53 | Jimmy Robertson | 10 | 31 | David Gilbert | 10 | |||||||
77 | T. Tirapongpaiboon | 10 | 44 | Anthony McGill | 10 | 44 | Anthony McGill | 9 | 53 | Jimmy Robertson | 6 | |||||||
A | Sanderson Lam | 8 | 77 | T. Tirapongpaiboon | 7 | |||||||||||||
68 | Barry Pinches | 10 | 46 | Alfie Burden | 10 | |||||||||||||
103 | Hammad Miah | 3 | 68 | Barry Pinches | 4 | 46 | Alfie Burden | 3 | 18 | Graeme Dott | 7 | |||||||
89 | Kyren Wilson | 10 | 42 | Rod Lawler | 3 | 89 | Kyren Wilson | 10 | 89 | Kyren Wilson | 10 | |||||||
107 | Chris Norbury | 6 | 89 | Kyren Wilson | 10 | |||||||||||||
87 | Martin O'Donnell | 10 | 33 | Andrew Higginson | 10 | |||||||||||||
A | Shane Castle | 1 | 87 | Martin O'Donnell | 5 | 33 | Andrew Higginson | 10 | 24 | Dominic Dale | 10 | |||||||
86 | Daniel Wells | 10 | 41 | Kurt Maflin | 10 | 41 | Kurt Maflin | 3 | 33 | Andrew Higginson | 6 | |||||||
112 | Ryan Clark | 9 | 86 | Daniel Wells | 7 | |||||||||||||
92 | Jamie O'Neill | 9 | 55 | Peter Lines | 10 | |||||||||||||
114 | Cao Xinlong | 10 | 114 | Cao Xinlong | 9 | 55 | Peter Lines | 8 | 19 | Mark Williams | 8 | |||||||
73 | Paul Davison | 10 | 34 | Alan McManus | 10 | 34 | Alan McManus | 10 | 34 | Alan McManus | 10 | |||||||
102 | Chris Wakelin | 9 | 73 | Paul Davison | 2 | |||||||||||||
90 | Michael Leslie | 6 | 59 | Aditya Mehta | 10 | |||||||||||||
A | Christopher Keogan | 10 | A | Christopher Keogan | 4 | 59 | Aditya Mehta | 5 | 23 | Michael Holt | 10 | |||||||
82 | Joel Walker | 10 | 45 | Jamie Jones | 10 | 45 | Jamie Jones | 10 | 45 | Jamie Jones | 6 | |||||||
110 | Allan Taylor | 8 | 82 | Joel Walker | 9 | |||||||||||||
69 | James Wattana | 9 | 35 | Marcus Campbell | 4 | |||||||||||||
117 | Alex Borg | 10 | 117 | Alex Borg | 10 | 117 | Alex Borg | 7 | 27 | Mark King | 7 | |||||||
70 | Sam Baird | 9 | 49 | Jamie Cope | 10 | 49 | Jamie Cope | 10 | 49 | Jamie Cope | 10 | |||||||
98 | John Astley | 10 | 98 | John Astley | 2 | |||||||||||||
83 | Gary Wilson | 4 | 36 | Tom Ford | 10 | |||||||||||||
113 | James Cahill | 10 | 113 | James Cahill | 6 | 36 | Tom Ford | 10 | 20 | Matthew Stevens | 8 | |||||||
71 | Luca Brecel | 10 | 48 | Yu delu | 7 | 71 | Luca Brecel | 1 | 36 | Tom Ford | 10 | |||||||
108 | Lee Page | 8 | 71 | Luca Brecel | 10 | |||||||||||||
79 | Chen Zhe | 10 | 37 | Mark Joyce | 10 | |||||||||||||
A | Anthony Parsons | 8 | 79 | Chen Zhe | 8 | 37 | Mark Joyce | 6 | 17 | Robert Milkins | 9 | |||||||
75 | Michael Wasley | 10 | 47 | Rory McLeod | 6 | 75 | Michael Wasley | 10 | 75 | Michael Wasley | 10 | |||||||
A | Sydney Wilson | 9 | 75 | Michael Wasley | 10 | |||||||||||||
67 | Robbie Williams | 10 | 51 | Liu Chuang | 5 | |||||||||||||
97 | Lu Haotian | 8 | 67 | Robbie Williams | 10 | 67 | Robbie Williams | 10 | 32 | Fergal O'Brien | 9 | |||||||
93 | Li Hang | 10 | 63 | Pankaj Advani | 10 | 63 | Pankaj Advani | 7 | 67 | Robbie Williams | 10 | |||||||
109 | R. Yotharuck | 5 | 93 | Li Hang | 9 | |||||||||||||
81 | Tony Drago | 3 | 52 | Tian Pengfei | 6 | |||||||||||||
115 | Robin Hull | 10 | 115 | Robin Hull | 10 | 115 | Robin Hull | 10 | 25 | Peter Ebdon | 8 | |||||||
66 | Ian Burns | 10 | 61 | Jimmy White | 4 | 66 | Ian Burns | 4 | 115 | Robin Hull | 10 | |||||||
111 | Fraser Patrick | 6 | 66 | Ian Burns | 10 | |||||||||||||
91 | Sean O'Sullivan | 9 | 38 | Martin Gould | 10 | |||||||||||||
A | Mitchell Travis | 10 | A | Mitchell Travis | 1 | 38 | Martin Gould | 10 | 22 | Liang Wenbo | 7 | |||||||
78 | Adam Duffy | 4 | 60 | Gerard Greene | 8 | — | Igor Figueiredo | 1 | 38 | Martin Gould | 10 | |||||||
— | Igor Figueiredo | 10 | — | Igor Figueiredo | 10 | |||||||||||||
94 | N. Saengkham | 9 | 43 | Jamie Burnett | 10 | |||||||||||||
106 | Vinnie Calabrese | 10 | 106 | Vinnie Calabrese | 4 | 43 | Jamie Burnett | 10 | 28 | Ben Woollaston | 8 | |||||||
65 | Scott Donaldson | 10 | 50 | Cao Yupeng | 10 | 50 | Cao Yupeng | 8 | 43 | Jamie Burnett | 10 | |||||||
116 | Ahmed Saif | 6 | 65 | Scott Donaldson | 5 | |||||||||||||
96 | Stuart Carrington | 10 | 39 | Jack Lisowski | 7 | |||||||||||||
104 | Andrew Norman | 5 | 96 | Stuart Carrington | 10 | 96 | Stuart Carrington | 10 | 21 | Ryan Day | 10 | |||||||
85 | David Grace | 6 | 56 | Nigel Bond | 10 | 56 | Nigel Bond | 5 | 96 | Stuart Carrington | 5 | |||||||
101 | Ross Muir | 10 | 101 | Ross Muir | 5 | |||||||||||||
72 | Mike Dunn | 2 | 58 | Matthew Selt | 10 | |||||||||||||
A | Rhys Clark | 10 | A | Rhys Clark | 6 | 58 | Matthew Selt | 10 | 30 | Michael White | 10 | |||||||
88 | David Morris | 7 | 62 | Thepchaiya Un-Nooh | 10 | 62 | Thepchaiya Un-Nooh | 2 | 58 | Matthew Selt | 7 | |||||||
118 | A. Ursenbacher | 10 | 118 | A. Ursenbacher | 5 | |||||||||||||
95 | Alex Davies | 7 | 40 | Anthony Hamilton | 7 | |||||||||||||
100 | Joe Swail | 10 | 100 | Joe Swail | 10 | 100 | Joe Swail | 8 | 26 | Xiao Guodong | 10 | |||||||
84 | Li Yan | 10 | 57 | Dave Harold | 3 | 84 | Li Yan | 10 | 84 | Li Yan | 1 | |||||||
105 | Alex Slessor | 5 | 84 | Li Yan | 10 |
A : Joueur amateur ; — : Joueur professionnel non classé
Centuries
modifierTableau final (58)
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Qualifications (69)
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- * Centuries réalisés en pré-qualification
Notes et références
modifier- (en) « Strong start from O’Sullivan », sur www.worldsnooker.com (consulté le )
- (en) « O'Sullivan eases into round two », sur www.worldsnooker.com (consulté le )
- (en) « Dazzling Doherty shocks Bingham », sur www.worldsnooker.com (consulté le )
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- (en) « Matches », sur www.worldsnooker.com (consulté le )
- (en) « Murphy / Day win on night of drama », sur www.worldsnooker.com (consulté le )
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- 100e century de la saison