[go: up one dir, main page]

Anglin

cours d'eau français

L'Anglin est un cours d'eau français, qui coule dans les départements de la Creuse, de l'Indre et de la Vienne, en régions Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine.

l'Anglin
Image illustrative de l’article Anglin
L'Anglin à Ingrandes en 2024.
Image illustrative de l’article Anglin
Loupe sur carte verte l'Anglin sur OpenStreetMap.
Caractéristiques
Longueur 91,06 km [1]
Bassin 1 693 km2
Bassin collecteur Loire
Débit moyen 12,5 m3/s (Mérigny)
Nombre de Strahler 5
Organisme gestionnaire SMABCAC
Régime Pluvial
Cours
Source Monts de la Marche
· Localisation Azerables
· Altitude 370 m
· Coordonnées 46° 21′ 30″ N, 1° 27′ 57″ E
Confluence la Gartempe
· Localisation Angles-sur-l'Anglin
· Altitude 65 m
· Coordonnées 46° 42′ 15″ N, 0° 51′ 58″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Benaize
Salleron
Allemette
Bel Rio
· Rive droite Abloux
Portefeuille
Pays traversés Drapeau de la France France
Départements Creuse
Vienne
Indre
Régions traversées Nouvelle-Aquitaine
Centre-Val de Loire
Principales localités Bélâbre
Mérigny
Angles-sur-l'Anglin

Sources : Géoportail et BanqueHYdro

C'est un affluent de la Gartempe, donc un sous-affluent de la Loire par la Creuse et la Vienne.

Géographie

modifier

Le cours d'eau a une longueur de 91,06 km[1].

Il prend sa source dans le département de la Creuse, à 370 m d'altitude, aux pieds des monts de la Marche, sur le territoire de la commune d'Azerables[2], puis s'écoule vers le nord-ouest[1].

Son confluent avec la Gartempe, se situe dans le département de la Vienne, à 65 m d'altitude, sur le territoire de la commune d'Angles-sur-l'Anglin[3],[1].

Départements et communes traversés

modifier

La rivière traverse dix-sept communes situés dans les départements de la Creuse, de l'Indre, et de la Vienne[1],[Note 1].

Creuse (23)

modifier

Indre (36)

modifier

Vienne (86)

modifier

Bassin versant

modifier

Les bassins hydrographiques sont découpés dans le référentiel national BD Carthage en éléments de plus en plus fins, emboîtés selon quatre niveaux : régions hydrographiques, secteurs, sous-secteurs et zones hydrographiques[4].

L'Anglin traverse les douze[1] zones hydrographiques suivantes :

  • la Gartempe de l'Anglin au Ris ;
  • l'Allemette & ses affluents ;
  • l'Anglin de la Benaize au Salleron ;
  • l'Anglin du Bel Rio à l'Abloux ;
  • l'Anglin de sa source au Bel Rio ;
  • la Benaize du Narablon à l'Anglin ;
  • l'Anglin de l'Allemette à la Benaize ;
  • l'Abloux de la Sonne à l'Anglin ;
  • l'Anglin du Salleron à la Gartempe ;
  • le Salleron du Vairon à l'Anglin ;
  • l'Anglin de l'Abloux à l'Allemette ;
  • la Gartempe du Riou à l'Anglin.

Son bassin versant à une superficie totale de 1 693 km2[1] et est constitué à 86,28 % de « territoires agricoles », à 12,73 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 0,81 % de « territoires artificialisés » et à 0,18 % de « surfaces en eau »[1]. Il s'insère dans les zones hydrographiques « L'Anglin de la Benaize au Salleron, L'Anglin du Bel Rio à l'Abloux, L'Anglin de sa source au Bel Rio, L'Anglin de l'Allemette à la Benaize, L'Anglin du à la Gartempe et L'Anglin de l'Abloux à l'Allemette », au sein du bassin DCE plus large « La Loire, les cours d'eau côtiers vendéens et bretons »[1] et est entouré des bassins de la Creuse à l'est ainsi qu'au nord et de la Gartempe à l'ouest.

Échelle du bassin

modifier

En France, la gestion de l’eau, soumise à une législation nationale et à des directives européennes, se décline par bassin hydrographique, au nombre de sept en France métropolitaine, échelle cohérente écologiquement et adaptée à une gestion des ressources en eau. L'Anglin est sur le territoire du bassin Loire-Bretagne et l'organisme de gestion à l'échelle du bassin est l'agence de l'eau Loire-Bretagne[5].

Organisme gestionnaire

modifier

Le syndicat mixte d’aménagement de la Brenne, de la Creuse, de l’Anglin et de la Claise (SMABCAC) est l'organisme gestionnaire du cours d'eau[6].

Affluents

modifier

L'Anglin possède trente[1] affluents.

Les affluents en rive gauche
Noms km Noms km
La Benaize 79 L5505600 4
Le Salleron 52 L5504200 3
L'Allemette 24 L5506100 3
Le Bel Rio 19 Ruisseau de la Fontaine du Breuil 2
L5565200 7 L5744100 2
L'Épeau 6 Ruisseau de la Font Gaultier 2
La Bazonnerie 5 L5704100 2
Le Chiron 4 L5505900 1
Les affluents en rive droite
Noms km Noms km
L'Abloux 50 L5565000 3
Le Portefeuille 19 Le Chassincourt 3
La Gastevine 9 L5565100 3
La Caquignolle 7 Ruisseau des Rulauds 2
Le Puyrajoux 7 L5506000 1
Ruisseau de la Forêt 4 L5505850 1
Ruisseau de la Font de la Goutte 3 L5505000 0

Rang de Strahler

modifier

Son rang de Strahler est de cinq.

Hydrologie

modifier

Station de mesure de Prissac

modifier

Établit à 107 m[7] d'altitude, la station[Note 2] de mesure est situé sur la commune de Prissac (Indre). Elle fut mise en service, le [7] à 03h00.
C'est une station de type « station à une échelle[7] » et son statut est « station avec signification hydrologique[7] ». Son bassin-versant topographique représente 223,46 km2[7]. La cote du zéro d'échelle est 106968[7] mm. C'est aussi une station du réseau « Vigicrues ».

La station à connue le 10 septembre 2023 à 16 h 52 sa hauteur minimal maximal (-23,1 cm) et le 31 août 2020 à 17 h 20 son débit minimal maximal (0 m3/s)[7] (Seuils minimum de la station : DSA (Débit Seuil d'Alerte) : 0,12 m³/s ; DSAR (Débit Seuil d'Alerte Renforcée) : 0,1 m³/s et DCR (Débit de CRise) : 0,08 m³/s)[7].

Station de mesure de Mérigny

modifier

Établie à 82 m[8] d'altitude, la station[Note 2] de mesure est située sur la commune de Mérigny (Indre). Elle fut mise en service, le [8] à 12h00.
C'est une station de type « station à une échelle[8] » et son statut est « station avec signification hydrologique[8] ». Son bassin-versant topographique représente 1 636,85 km2[8]. La cote du zéro d'échelle est 72280[8] mm. C'est aussi une station du réseau « Vigicrues ».

La station à connue le 20 septembre 2019 à 15 h 00 sa hauteur minimal maximal (2,1 cm) et le 2 décembre 2011 à 17 h 50 son débit minimal maximal (0.133 m3/s)[8].

Observation de 1969 à 2008

modifier

Le débit de l'Anglin a été observé sur une période de 40 ans (1969-2008). La surface étudiée y est de 1 627 km2, soit la presque totalité du bassin-versant topographique qui est de 1 636 km2[8].

Le module de l'Anglin observé à Mérigny est de 12,5 m3/s[8].

L'Anglin est une rivière très irrégulière et présente notamment d'importantes fluctuations saisonnières de débit, avec des crues d'hiver-printemps situées dans une fourchette allant de 15,6 à 28,8 m3/s de décembre à mai inclus (maximum en février).

Dès le mois de juin, le débit se réduit fortement, ce qui aboutit rapidement à la période des maigres d'été, en juillet-août-septembre, s'accompagnant d'une chute du débit moyen mensuel atteignant 2,16 m3/s au mois d'août, puis 2,01 m3 au mois de septembre. Mais les fluctuations peuvent être bien plus importantes d'après les années, ou observées sur de courtes périodes.

Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 210 et 330 m3. Le QIX 10 est de 400 m3/s, le QIX 20 de 470 m3 et le QIX 50 de 560 m3/s, valeurs dépassant de plus ou moins 15 % celles de la Gartempe à Montmorillon, pourtant nettement plus abondante que l'Anglin (débit moyen de 22,2 m3 contre 13 m3).

À titre de comparaison avec une importante rivière du bassin parisien, soulignons que le QIX 10 de la Marne en fin de parcours, dans la région parisienne, vaut 510 m3 contre 400 pour l'Anglin, et que son QIX 50 se monte à 650 m3 (contre 560 pour l'Anglin). Ainsi les débits calculés de crues de la Marne dépassent de seulement quelque 15 % ceux de l'Anglin, alors que son bassin est près de huit fois plus étendu.

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : L5741910 - L'Anglin à Mérigny pour un bassin versant de 1 627 km2[8]
(1969-2008 - données calculées sur 40 ans)
Source : Banque Hydro - MEDDE

Station de mesure d'Angles-sur-l'Anglin

modifier

La première[9] station fut établit à 64 m d'altitude, à proximité du « moulin de Remerle », à Angles-sur-l'Anglin (Vienne). Elle fut mise en service, le à 00h00 et mise hors service, le à 00h00. La station à connue le 22 octobre 2011 à 11 h 50 sa hauteur minimal maximal (1,3 cm) et le 14 septembre 2012 à 3 h 00 son débit minimal maximal (0,686 m3/s)[9] (Seuils minimum de la station : DSA (Débit Seuil d'Alerte) : 1,65 m³/s ; DSAR (Débit Seuil d'Alerte Renforcée) : 1,3 m³/s et DCR (Débit de CRise) : 0,81 m³/s)[9].

La deuxième station est établie à 65 m[10] d'altitude, au niveau du « pont d'Angles », à Angles-sur-l'Anglin. Elle fut mise en service, le [10] à 00h00.
C'est une station de type « station à une échelle[10] » et son statut est « station avec signification hydrologique[10] ». Son bassin-versant topographique représente 1 683,42 km2[10]. La cote du zéro d'échelle est 64891[10] mm. La station à connue le 14 août 2022 à 1 h 10 sa hauteur minimal maximal (- 4,1 cm) et le 25 septembre 2019 à 00 h 30 son débit minimal maximal (0,488 m3/s)[10] (Seuils minimum de la station : DSA (Débit Seuil d'Alerte) : 1,65 m³/s ; DSAR (Débit Seuil d'Alerte Renforcée) : 1,3 m³/s et DCR (Débit de CRise) : 0,81 m³/s)[10].

Étiage ou basses eaux

modifier

Ainsi le VCN3 peut chuter sous les 0,23 m3/s, à Mérigny, en cas de période quinquennale sèche, ce qui peut être considéré comme sévère, le débit du cours d'eau étant alors réduit à 2 % de son débit moyen.

Lame d'eau et débit spécifique

modifier

La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Anglin est de 244 millimètres annuellement, ce qui est moyen, inférieur à l'ensemble de la France tous bassins confondus (plus ou moins 320 millimètres/an), mais équivalent à la moyenne du bassin versant de la Loire (250 millimètres/an) et nettement supérieur aux chiffres relevés dans la partie nord-ouest du bassin parisien (souvent de l'ordre de 150 mm/an). Le débit spécifique se monte à 7,7 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

État des masses d'eau et objectifs

modifier

Pour les cours d’eau, la délimitation des masses d’eau est basée principalement sur la taille du cours d’eau et la notion d’hydro-écorégion. Ces masses d’eau servent ainsi d’unité d’évaluation de l’état des eaux dans le cadre de la directive européenne[11].

L'Anglin fait partie des masses d'eaux codifiée FRGR0412, FRGR0413 et FRGR0414 et dénommée « L'Anglin depuis la confluence de la Benaize jusqu'à la confluence avec la Gartempe, L'Anglin et ses affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec l'Abloux et L'Anglin depuis la confluence de l'Abloux jusqu'à la confluence avec la Benaize »[Note 3].

Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) Loire-Bretagne est un document de planification dans le domaine de l’eau. Il définit, pour une période de six ans les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre dans le bassin Loire-Bretagne. L'état des lieux 2013 défini dans la SDAGE 2016 – 2021 et les objectifs à atteindre pour cette masse d'eau sont les suivants[12],[13],[14] :

Code et libélé
Code masse d'eau Libellé masse d'eau
FRGR0412 L'Anglin depuis la confluence de la Benaize jusqu'à la confluence avec la Gartempe
FRGR0413 L'Anglin et ses affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec l'Abloux
FRGR0414 L'Anglin depuis la confluence de l'Abloux jusqu'à la confluence avec la Benaize
État écologique 2013 des cours d'eau
Écologique Biologique Physico-chimie générale Polluants spécifiques
FRGR0412 Bon état Moyen Moyen X
FRGR0413 Moyen Moyen Bon état X
FRGR0414 Médiocre Médiocre Moyen X
Objectifs 2021
Écologique Chimique Global
FRGR0412 Bon état Bon état Bon état
FRGR0413 Bon état Bon état Bon état
FRGR0414 Bon état Bon état Bon état

Résurgence de Cul-froid

modifier

À la sortie de Mérigny, au bord de la route départementale 50 (direction de Lurais), prés du rocher de la Dube, l’eau de l’Anglin s’infiltre sous une falaise et forme une rivière souterraine de 1,6 km[15].

On appelle la résurgence « cul-froid » ou « roche froide » ou « font froide » ou encore « fontaine du rocher de la Dube »[16].

Cette vasque d’eau cristalline large de 4,5 m et profonde de 1,8 m est en fait l’embouchure d’une rivière souterraine de l’Anglin elle-même et qui s’infiltre dans la roche calcaire, à 1,6 km de là, au « gué de l’embûche »[15], juste avant le lieu-dit « la Poirelle », vers la grotte de la Roche Noire.

La particularité de la résurgence est quelles que soient les précipitations, son débit reste constant, alors que l’Anglin peut monter de 3-4 m et la recouvrir complètement, voire pénétrer à l’intérieur et y déposer des alluvions et des débris[15] et la température de l'eau y est de 12,5 °C à 13,5 °C toutes l'année.

Le boyau de la Dube a été exploré dès 1967 par Bertrand Léger. Une autre tentative a eu lieu en 1987, avortée, la vasque s’étant rebouchée. Il a fallu attendre 1989 et un déblayage à la pelle mécanique pour voir d’autres spéléologues locaux, s’aventurer successivement dans la rivière sous-marine. Les moyens de l’époque leur avaient permis d’établir le « terminus » à 40 m[15].

Entre 1999 et 2002, Pierre-Eric Deseigne avec d'autres spéléologues reviennent régulièrement dans le « trou de chiotte ». Un tunnel tortueux, difficile, qui monte, qui descend, « un peu austère, notamment à cause des dépôts argileux, de l’absence de faune ou de flore ». Mais qui réserve aussi « des endroits très beaux », notamment de vastes salles entièrement immergées[15].

Ce n'est qu'en 2006, que Pierre-Eric Deseigne reviendra pour aller au maximum de l'exploration à 580 m de l’entrée et à 72 m de profondeur. Il s’est arrêté « devant un endroit qui n’est pas foncièrement infranchissable mais assez étroit et dangereux à cette profondeur et dans ces conditions-là »[15],[16].

La plus importante crue du cours d'eau eu lieu le  :

  • à la station de Prissac (5 h 40) : 3,521 m et 180 m3/s ;
  • à la station de Mérigny (16 h 35) : 6,833 m et 608 m3/s ;
  • à la station d'Angles-sur-l'Anglin (15 h 00) : 5,302 m et 441 m3/s[Note 4].

Histoire

modifier

La rivière a donné son hydronyme aux deux communes d'Angles-sur-l'Anglin et La Châtre-Langlin.

Le calcaire qui affleure dans la région s'est formé par accumulation de débris d'organismes marins à l'époque du Jurassique supérieur. Il s'agit d'un calcaire tendre à l'extraction (sous eau) qui durcit en séchant. Les carrières de pierres ont longtemps été exploitées dans la région et plus particulièrement le long de l'Anglin.

La forme et les dimensions des blocs retrouvés et les marques laissées dans certaines carrières, laissent penser qu'il s'agissait de la taille de sarcophages de l'époque mérovingienne. Par exemple le rocher de la Dube[17] présente des marques très anciennes de pic (en zigzag) caractéristiques de ces extractions[18]

Aménagements et écologie

modifier

Activités économiques

modifier

Milieu naturel

modifier

L'Anglin de la confluence avec l'Abloux jusqu'à la confluence avec la Gartempe sont classés dans la liste 1[Note 5] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux[20].

Le cours d'eau est de première catégorie[21] depuis sa source et jusqu'au confluent avec l'Allemette.

Il est de deuxième catégorie[21] sur le reste de son parcours ; les poissons susceptibles d’être péchés sont : ablette, barbeau commun, black-bass à grande bouche, brème, brochet, carassin, gardon, goujon, perche, poisson-chat, rotengle, sandre, silure et tanche.

Liens externes

modifier

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

wikilien alternatif2 

Les coordonnées de cet article :

Ressource relative à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata  :

Bibliographie

modifier
  • Laurence Chatel de Brancion [dir], Gens du Val d'Anglin. De la préhistoire à nos jours, Bélâbre, Histaval, 2021.
  • Laurence Chatel de Brancion [dir.], Val de Creuse et Val d'Anglin. Nature et patrimoine. Guide, Bélâbre, Histaval, 2023.

Notes et références

modifier
  1. Les départements sont classés par ordre de la source du cours d'eau au confluent, les communes quant à elles sont classées par ordre alphabétiques.
  2. a et b Station « Vigicrues » - Territoire Vienne-Charente-Atlantique (centre de Poitiers).
  3. Issu de la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE) du , le découpage en masses d’eau permet d'utiliser un référentiel élémentaire unique employé par tous les pays membres de l'Union européenne. Une masse d'eau de surface est une partie distincte et significative des eaux de surface, telles qu'un lac, un réservoir, une rivière, un fleuve ou un canal, une partie de rivière, de fleuve ou de canal, une eau de transition ou une portion d’eaux côtières.
  4. En raison d'une vanne de moulin détériorée à l'aval de la station, les données publiées sont à prendre avec précaution (fiabilité incertaine).
  5. Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.

Références

modifier
  1. a b c d e f g h i et j Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Anglin (L5--0190) » (consulté le ).
  2. « L'Anglin à Azerables » sur Géoportail (consulté le 10 mai 2024).
  3. « L'Anglin à Angles-sur-l'Anglin » sur Géoportail (consulté le 10 mai 2024).
  4. « Référentiel Sandre - définition zone hydrographique », sur le site du Sandre (consulté le ).
  5. « Agence de l'eau Loire-Bretagne », sur le site de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  6. « Syndicat Mixte d’Aménagement de la Brenne, de la Creuse, de l’Anglin et de la Claise », sur le site du SMABCAC (consulté le ).
  7. a b c d e f g et h Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Anglin à Prissac (L5511910) » (consulté le ).
  8. a b c d e f g h i et j Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Anglin à Mérigny (L5741910) » (consulté le ).
  9. a b et c Station hydrométrique - L574 1920 01 : L'Anglin à Angles-sur-l'Anglin - Remerle, (consulté le 12 mai 2024).
  10. a b c d e f g et h Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Anglin à Angles-sur-l'Anglin - Pont d'Angles (L5741920) » (consulté le ).
  11. « La Directive-cadre européenne sur l'eau » [PDF], sur le site de la Commission européenne (consulté le ).
  12. « État 2013 publié en 2015 des masses d’eau du bassin Loire-Bretagne établi en application de la Directive Cadre sur l’Eau : Synthèse » [PDF], sur le site de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  13. « État 2013 publié en 2015 des masses d’eau du bassin Loire-Bretagne établi en application de la Directive Cadre sur l’Eau : Rapport complet » [PDF], sur le site de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  14. « Etat 2013 des cours d'eau : Tableaux », sur le site de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  15. a b c d e et f Jean-Sébastien Le Berre, « Indre : la rivière secrète de Mérigny (1/2). Plongée dans les entrailles de Cul-froid », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. a et b Jean-Sébastien Le Berre, « Entretien avec Pierre-Éric Deseigne, l'explorateur des profondeurs de Mérigny », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Le rocher de la Dube à Mérigny » sur Géoportail (consulté le 10 mai 2024).
  18. a et b « Sports et loisirs », sur le site de la commune de Mérigny (consulté le ).
  19. « Plan d'eau au bord de l'Anglin », sur le site du PNRB (consulté le ).
  20. Arrêté du 10 juillet 2012, portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne.
  21. a et b Décret n°58-873 du 16 septembre 1958, déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories.