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Gare de Lyon-Saint-Exupéry TGV

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Lyon-Saint-Exupéry TGV
Image illustrative de l’article Gare de Lyon-Saint-Exupéry TGV
Vue extérieure du bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays France
Commune Colombier-Saugnieu
Adresse BP 176
69125 Colombier-Saugnieu
Coordonnées géographiques 45° 43′ 15″ nord, 5° 04′ 33″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87762906
Site Internet La gare de Lyon-Saint-Exupéry TGV, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TGV inOui et Ouigo
Caractéristiques
Ligne(s) Combs-la-Ville à St-Louis (LGV)
Voies 5
Quais 2
Transit annuel 1 813 737 voyageurs (2023)
Altitude 229 m
Historique
Mise en service
Architecte Santiago Calatrava (et agence d'étude des gares de la SNCF)
Correspondances
Aéroport Lyon-Saint-Exupéry
Tramway Tramway de Lyon Ligne Rhônexpress
Bus TCL Bus TCL Ligne 47 Ligne 48

Carte

La gare de Lyon-Saint-Exupéry TGV, anciennement Satolas-TGV, est une gare ferroviaire TGV française située sur le territoire de la commune de Colombier-Saugnieu (à 20 km de Lyon), dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle dessert l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.

La gare est mise en service en 1994 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) lors de l'ouverture commerciale de la LGV Rhône-Alpes (second maillon de la ligne à grande vitesse reliant Paris à Marseille).

Situation ferroviaire

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Établie à 229 mètres d'altitude, la gare est située au point kilométrique (PK) 409,505[1] de la ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV), entre les gares de Mâcon-Loché-TGV et de Valence TGV.

La gare provisoire

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Dans le cadre du projet de LGV Rhône-Alpes, un court embranchement à voie unique est construit en avance de phase entre Saint-Quentin-Fallavier et l'aéroport Satolas et une gare est mise en service à titre provisoire pour les Jeux olympiques d'Albertville. Des rames réversibles Corail et à deux niveaux sont utilisées pour la desserte des sites olympiques du 8 au 23 février 1992. Elle ferme ensuite ses portes.

Construction de la gare

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La gare en construction, en 1993.

Le tronçon de la LGV Rhône-Alpes de Montanay à Saint-Quentin-Fallavier est achevé en décembre 1992. Mais la gare n'est alors pas terminée.

La construction de la gare est placée sous la maîtrise d'ouvrage conjointe de la SNCF, du conseil régional de Rhône-Alpes, du conseil général du Rhône et de la CCI de Lyon. Son coût total a été chiffré à 750 millions de francs de l'époque, dont 270 à la charge de la région.

La construction en béton armé blanc est confiée à la société Léon Grosse et la construction métallique est confiée à la société Eiffage construction métallique et à son bureau d'étude de Maizières-lès-Metz, avec le logiciel Bocad 3D[2].

Elle est inaugurée le par le Premier ministre Édouard Balladur[3] en même temps que la deuxième section de la LGV Rhône-Alpes entre Saint-Quentin-Fallavier et Saint-Marcel-lès-Valence. Elle porte alors le nom de Satolas-TGV.

À l'ouverture, 12 trains quotidiens desservaient la gare[3].

Elle est renommée en gare de Lyon-Saint-Exupéry TGV en , lors du changement de nom de l'aéroport[4].

La gare était desservie — jusqu'en [réf. souhaitée] — par la liaison TGV Paris – Turin – Milan[5].

Architecture

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La gare, conçue par l'architecte espagnol Santiago Calatrava Valls associé à l'agence d'étude des gares de la SNCF, est un ouvrage en béton armé couvert d'un toit en acier et perçu comme un oiseau prenant son envol.

La gare comprend cinq voies en tranchée et s'étend sur 400 m de long, 40 m de large et 40 m de haut. Les deux voies centrales sont isolées dans le « tube 300 » et sont parcourues par les trains pouvant être à pleine vitesse (300 km/h). Les trois voies latérales desservent deux quais disposés de part et d'autre du tube central ; côté ouest (direction Paris), les deux voies sont posées de part et d'autre d'un quai central ; côté est (direction le sud), le quai est desservi par une seule voie, mais l'emplacement de la deuxième voie est réservé à l'extrémité est ; cette situation résulte de l'ouverture provisoire de 1992 qui a été opérée en urgence et pour laquelle seule une voie était requise[réf. souhaitée]. Du côté ouest, se situe la voie ferrée du tramway express Rhônexpress qui a été mis en service le 9 août 2010.

Au niveau du sol, au-dessus du tube central, un espace déambulatoire de 300 m de long permet aux voyageurs d'accéder aux deux quais par des batteries d'escaliers mécaniques et d'ascenseurs. L'ensemble est recouvert sur toute sa longueur d'un toit cylindrique en béton (400 m de long sur 53 m de large) muni de nombreuses verrières en forme de pyramides pour l'éclairage naturel.

Le hall central situé transversalement à cet ensemble est recouvert d'une grande structure métallique formant deux ailes évasées de part et d'autre.

Service des voyageurs

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Vue d'un quai de la gare en 2015, avec un TGV Milan – Paris.

Lyon-Saint-Exupéry TGV est l'une des gares desservies par les TGV inOui entre Paris (gare de Lyon), la région Auvergne-Rhône-Alpes (Grenoble, Valence et Montélimar) et la Provence-Alpes-Côte d'Azur (Orange, Avignon, Arles et Miramas). Le principal objectif de l'arrêt en gare de ces liaisons est d'offrir des correspondances avec les avions. Elle reçoit également des trains Ouigo, qui effectuent des liaisons entre Paris, Lille ou Tourcoing, d'une part, et Marseille, Nice ou Montpellier, d'autre part ; certains de ces trains desservent l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (qui est un terminus partiel). À cela s'ajoute une liaison hivernale Paris – Bourg-Saint-Maurice.

Intermodalité

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La gare est reliée par une passerelle de 250 m, équipée d'un trottoir roulant, à l'aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry. Cet aéroport fut l'un des premiers à être desservi par une gare TGV (quelques semaines après Roissy CDG). La proximité de l'aéroport a toutefois, jusqu'à présent, engendré peu de trafic sur la ligne à grande vitesse.

En 2002, les correspondances fer/air représentaient 10 % du trafic de la gare TGV, soit 80 voyageurs par jour[6].

Cette faible utilisation s'explique par l'offre peu nombreuse de vols longs courriers, le préacheminement n'est donc pas attrayant pour les passagers qui peuvent trouver les mêmes vols dans un aéroport plus proche de chez eux. Les principales villes de la zone de chalandise de Saint-Exupéry n'ont pas de TGV passant par l'aéroport et les quelques gares situées sur la ligne qui pourraient trouver un intérêt à des correspondances TGV/air (Grenoble, Mâcon ou le Creusot) ne sont pas bien desservies[7].

Rhônexpress

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La station terminus du Rhônexpress est située sous le parvis de la gare.

Depuis le , l'aéroport est relié au centre-ville de Lyon par la liaison Rhônexpress, une ligne de tramway express qui le relie à la gare de Lyon-Part-Dieu en moins de 30 minutes.

Longue de 23 km, elle utilise en partie (sur 14,6 km) les infrastructures de la ligne T3 (avec des évitements permettant à Rhônexpress de doubler les tramways urbains), puis une plateforme indépendante sur les 7 derniers kilomètres où le tramway peut atteindre une vitesse de pointe en exploitation de 100 km/h. Le T3 et Rhônexpress réutilisent l'ancienne ligne de l'Est de Lyon, désaffectée depuis quelques décennies.

L'exploitation est indépendante du réseau de transports en commun lyonnais et le service a donc un matériel et une tarification spécifiques.

À l'origine, cette ligne est concédée pour trente ans au consortium Rhônexpress. Par délibération du , le Sytral décide de la résiliation du contrat de concession avec la société Rhônexpress SAS[8].

Cette liaison est en service de h à minuit, et offre aux usagers une fréquence de 30 minutes de h à h et de 21 h à minuit, et une fréquence de 15 minutes de h à 21 h. Elle dessert également les stations de Meyzieu Z.I. (parc-relais et terminus du T3) et de Vaulx-en-Velin - La Soie (ligne A du métro de Lyon et ligne T3).

L'accès entre l'aéroport lyonnais et la métropole de Lyon se faisait par autocar (Satobus) du réseau départemental du Rhône, avant l'ouverture de Rhônexpress.

En 2014, 1,2 million de voyageurs ont transité par Rhônexpress[9].

Rhônexpress possède un quai desservi par deux voies.

La gare est desservie par les lignes 47 (donnant correspondance avec la ligne 3 du tramway) et 48 du réseau de bus TCL.

Fréquentation

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En 2009, la gare a accueilli 491 579 voyageurs sur l'année, soit une moyenne de 1 350 par jour[10]. Et, en 2012, le nombre annuel de voyageurs s'éleva à 570 000, puis à 620 000 en 2013[11].

De 2015 à 2023, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[12].

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
Voyageurs 1 241 650 1 245 992 1 490 050 1 781 211 2 392 925 1 117 690 1 404 193 1 666 530 1 813 737
Voyageurs et non voyageurs 1 552 063 1 557 490 1 862 562 2 226 514 2 991 156 1 397 113 1 755 242 2 083 163 2 267 171

En 2023, après la gare de Lyon-Part-Dieu (40 088 689 voyageurs) et la gare de Lyon-Perrache (7 637 077 voyageurs), c'est la troisième gare desservant la métropole de Lyon (bien que située en dehors de l'agglomération et de la métropole).

Contournement ferroviaire

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Des projets peuvent voir le jour avec l'aménagement d'une voie supplémentaire sur un emplacement réservé.

Le contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise (CFAL) devrait également être relié à la gare, permettant des liaisons TER vers Genève, Bourg-en-Bresse, Ambérieu-en-Bugey, Saint-Étienne, Givors, Vienne, Roanne, Villefranche-sur-Saône[13]

Ligne Lyon-Turin

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La gare est située sur l'axe de la « liaison ferroviaire transalpine Lyon - Turin ».

Notes et références

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  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en (ISBN 978-2-918758-44-0), vol. 2, p. 103.
  2. Bertrand Lemoine, Gare TGV - Aéroport de Lyon Satolas, , 12 p. (lire en ligne [PDF]).
  3. a et b Saint Exupéry : ça plane pour Lyon ! , 19 mai 2011.
  4. « "Architectures" : Satolas-TGV, un monument à la campagne », sur arte.tv, (consulté le ).
  5. « Trenitalia lance enfin son offre entre Paris, Lyon et Milan », sur Lyonrail, (consulté le ).
  6. L'intermodalité TGV / AIR : quel second souffle pour la gare de Lyon Saint Exupéry TGV ?, Arnaud Chi et Yves Crozet, 2004.
  7. Chronique rhodanienne : Le devenir de Satolas, François Plassard, Revue de géographie de Lyon no 65, année 1990.
  8. « Comité syndical du Sytral du 21 février 2020 » [PDF], (consulté le ).
  9. « Saint-Exupéry : la gare TGV a 20 ans et quelques projets », sur lyon-info.fr (consulté le ).
  10. « TRANSPORTS : Les élus du Nord-Isère, de l'Est lyonnais et de l'Ain se mobilisent pour plus de TGV à la gare de Saint-Exupéry » Accès libre, sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  11. « 620 000 passagers en 2013 : le trafic de la gare TGV de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry en hausse de 8 % » Accès libre, sur lyon-entreprises.com, (consulté le ).
  12. « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le )
  13. Le point sur le CFAL secteur de Saint Exupéry [PDF], RFF Informèl, no 2, décembre 2006.

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Articles connexes

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Lien externe

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Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Paris-Gare-de-Lyon Paris-Gare-de-Lyon TGV inOui Valence-Ville Avignon-Centre
ou Miramas
Paris-Gare-de-Lyon Paris-Gare-de-Lyon TGV inOui Grenoble Grenoble
Paris-Gare-de-Lyon Paris-Gare-de-Lyon Ouigo Nîmes Montpellier-Saint-Roch
Paris-Gare-de-Lyon Paris-Gare-de-Lyon Ouigo Aix-en-Provence TGV Nice-Ville
Tourcoing Marne-la-Vallée - Chessy Ouigo Avignon TGV Marseille-Saint-Charles
Lille-Flandres Marne-la-Vallée - Chessy Ouigo Nîmes-Pont-du-Gard Montpellier-Sud-de-France
Lille-Flandres Marne-la-Vallée - Chessy Ouigo Valence TGV
ou Avignon TGV
Marseille-Saint-Charles
Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV Marne-la-Vallée - Chessy Ouigo Avignon TGV
ou Aix-en-Provence TGV
Marseille-Saint-Charles
ou Toulon
Paris-Gare-de-Lyon Paris-Gare-de-Lyon Ouigo
(saisonnier : l'hiver)
Grenoble Bourg-Saint-Maurice
Gare Part-Dieu - Villette Meyzieu Z.I. Rhônexpress Terminus Terminus