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Zorille

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Zorille
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Zorille » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-après
Planche « zorilla » datée de 1794, par Franz Anton Schrämbl, pour Beytrag zur Naturgeschichte der vierfüßigen Thiere. 1. Band

Taxons concernés

Dans la famille des Mustelidae

Zorille est un nom vernaculaire ambigu en français, pouvant désigner quatre espèces différentes de mammifères mustélidés. Ce nom vernaculaire, de genre féminin, est aussi à la base de plusieurs noms normalisés ou de noms vulgaires créés pour la nomenclature scientifique en français.

Physiologie, comportement et écologie

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Les caractéristiques générales des zorilles sont celles des mammifères mustélidés, avec des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur comportement ou leur physiologie respective.

Caractéristiques communes

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Les zorilles sont toutes des mustélidés à fourrure foncée, rayée d'une ou plusieurs bandes longitudinales claires.

Dénominations et étymologie

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Ce nom vient de l'espagnol zorillo « petit renard, moufette ».

Actuellement, en français, le terme zorille désigne essentiellement les mustélidés africains du genre Ictonyx (cf. Jean Dorst & al., 1971). En effet, si la dénomination « zorille » (dans le sens espagnol de « moufette », nom donné au putois américain) convient parfaitement au genre Ictonyx (qui renferme au moins deux espèces de « putois africains », typiques à tout point de vue par leur morphologie, leur taille gracile, leur capacité à déployer leur queue en éventail et à émettre spontanément une odeur nauséabonde en vidant leurs glandes anales lorsqu'ils sont inquiétés), par contre le genre Mellivora se rapporte plutôt au « blaireau africain » (communément appelé « ratel »), qui, par sa taille nettement plus grande (14 kg), sa silhouette massive, ses pattes plantigrades aux longues griffes (4 cm), son puissant museau fouisseur, son régime omnivore, son appétit pour le miel (d'où son nom générique de Mellivora, littéralement « mangeur de miel ») s'apparente nettement au blaireau commun ou blaireau d'Eurasie (Meles meles).

Quant au Poecilogale (nom à la fois latin et français), il ne se rapporte à aucune autre espèce connue dans le monde : il tient à la fois de la belette ou de l'hermine par son corps tubulaire extrêmement allongé, et de la martre par sa taille (une longueur totale de près de 60 cm chez le mâle) et sa queue fourrée. Mais, contrairement à ce mustélidé arboricole, le poecilogale est de mœurs presque essentiellement terrestres… Si son surnom de « putois du Congo » est assez incongru, sa dénomination anglo-saxonne d'African striped weasel (« belette rayée africaine ») semble plus appropriée pour le désigner.

Noms français et noms scientifiques correspondants

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Liste alphabétique des noms vulgaires ou des noms vernaculaires attestés[1] en français.
Note : certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide.

Galerie d'identification

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Notes et références

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  1. Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet
  2. a b c d e f g et h Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  3. Nom vernaculaire en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
  4. a b et c (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. (ISBN 0444518770), 9780444518774. 857 pagesRechercher dans le document numérisé