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Xi2 Centauri

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ξ2 Centauri A / B
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 13h 06m 54,639s[1]
Déclinaison −49° 54′ 22,48″[1]
Constellation Centaure
Magnitude apparente 4,30 / 9,38[2],[3]

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral B3 V[4] / F7 V[3]
Indice U-B −0,810[2]
Indice B-V −0,197[2]
Variabilité B : BY Dra probable[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +14,3 ± 4,1 km/s[6]
Mouvement propre μα = −26,15 mas/a[1]
μδ = −12,03 mas/a[1]
Parallaxe 6,98 ± 0,24 mas[1]
Distance 470 ± 20 al
(143 ± 5 pc)
Magnitude absolue −1,51[7]
Caractéristiques physiques
Masse 8,1 ± 0,1 / 1,25 M[8],[9]
Gravité de surface (log g) 4,11 ± 0,03[9]
Luminosité 1 702 / 2,4 L[9]
Température 207 901 ± 335 / 6 194 K[9]
Rotation 25 km/s[10]
Âge 11,5 ± 3,7 × 106 a[8]
Composants stellaires
Composants stellaires ξ2 Cen Aa/Ab, ξ2 Cen B
Orbite
Compagnon ξ2 Cen Ab[11]
Excentricité (e) 0,35
Période (P) 7,649 7 j
Argument du périastre (ω) 308,6°
Époque du périastre (τ) 2 418 077,493 JJ

Désignations

ξ2 Cen, HR 4942, HD 113791, HIP 64004, CD-49 7644, CPD-49 5733, FK5 489, SAO 223909, WDS J13069 -4954AB[12]
ξ2 Cen B : V1261 Cen[13]

Xi2 Centauri2 Cen) est une étoile triple[14] de la constellation australe du Centaure, située à environ 470 années-lumière de la Terre. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,30[2] et elle forme une double optique large avec ξ1 Centauri, qui est un peu moins brillante[15].

Environnement stellaire

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Xi2 Centauri présente une parallaxe annuelle de 6,98 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ ∼ 470 a.l. (∼ 144 pc) de la Terre[1]. À cette distance, sa magnitude visuelle est de diminuée de 0,32 en raison du facteur d'extinction créé par la poussière interstellaire présente sur la trajet de sa lumière[16].

Le système possède une vitesse particulière de 16,2 ± 4,2 km/s[6]. Il est membre de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire et il apparaît également être membre de la ceinture de Gould[17].

Propriétés

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Xi2 Centauri A est une binaire spectroscopique à raies simples, qui a été mise en évidence pour la première fois en 1910 par l'astronome américain Joseph Haines Moore (en)[18],[19]. Les deux étoiles tournent l'une autour de l'autre avec une période de 7,65 jours et selon une excentricité de 0,35[11]. Sa composante visible est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B3 V[4]. Sa masse est 8,1 fois supérieure à celle du Soleil et elle est âgée d'environ 11,5 millions d'années[8]. Elle est 1 702 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 20 790 K[9]. C'est un pulsateur (en) hybride qui montre à la fois des écarts dans les modes g et p[20].

Le troisième composante du système, désignée Xi2 Centauri B, est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F7 V et d'une magnitude apparente de 9,38[3]. C'est une variable de type BY Draconis probable, avec une variation de 0,09 magnitude dans la bande B sur une période de 3,9 jours ; de ce fait, elle possède la désignation d'étoile variable de V1261 Centauri[5]. Elle est 1,25 fois plus massive et 2,4 fois plus lumineuse que le Soleil, et elle brille à une température de surface de 6 194 K[9]. Elle est localisée à une distance angulaire de 25,1 secondes d'arc de la paire intérieure[3]. Elles partagent un mouvement propre commun, ce qui indique qu'elles doivent être gravitationnellement liées ; la période orbitale serait d'environ 41 000 ans[21].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)
  2. a b c et d (en) Adelina Gutierrez-Moreno et Hugo Moreno, « A photometric investigation of the Scorpio-Centaurus association », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 15,‎ , p. 459 (DOI 10.1086/190168, Bibcode 1968ApJS...15..459G)
  3. a b c et d (en) G. F. Gahm, P. Ahlin et K. P. Lindroos, « A study of visual double stars with early type primaries. I - Spectroscopic results », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 51,‎ , p. 143–159 (Bibcode 1983A&AS...51..143G)
  4. a et b (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -53 to -40 degrees, vol. 2, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  5. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  6. a et b (en) V. V. Bobylev et A. T. Bajkova, « Galactic kinematics from a sample of young massive stars », Astronomy Letters, vol. 39, no 8,‎ , p. 532–549 (DOI 10.1134/S106377371308001X, Bibcode 2013AstL...39..532B, arXiv 1307.1677, S2CID 118568203)
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, S2CID 119257644)
  8. a b et c (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883, S2CID 118629873)
  9. a b c d e et f (en) M. Gerbaldi, R. Faraggiana et N. Balin, « Binary systems with post-T Tauri secondaries », Astronomy & Astrophysics, vol. 379,‎ , p. 162–184 (DOI 10.1051/0004-6361:20011298, Bibcode 2001A&A...379..162G)
  10. (en) S. C. Wolff et al., « Rotational Velocities for B0-B3 Stars in Seven Young Clusters: Further Study of the Relationship between Rotation Speed and Density in Star-Forming Regions », The Astronomical Journal, vol. 133, no 3,‎ , p. 1092–1103 (DOI 10.1086/511002, Bibcode 2007AJ....133.1092W, arXiv astro-ph/0702133, S2CID 119074863)
  11. a et b (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573, S2CID 119387088)
  12. (en) * ksi02 Cen -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  13. (en) V* V1261 Cen -- Rotating Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  14. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, S2CID 14878976)
  15. (en) Backyard Astronomy, Fog City Press, coll. « The Guides », (ISBN 1877019321, lire en ligne), p. 248
  16. (en) G. A. Gontcharov, « Spatial distribution and kinematics of OB stars », Astronomy Letters, vol. 38, no 11,‎ , p. 694–706 (DOI 10.1134/S1063773712110035, Bibcode 2012AstL...38..694G, arXiv 1606.09028, S2CID 119108982)
  17. (en) V. V. Bobylev et A. T. Bajkova, « Kinematics of the Scorpius–Centaurus OB association », Astronomy Letters, vol. 33, no 9,‎ , p. 571–583 (DOI 10.1134/S1063773707090010, Bibcode 2007AstL...33..571B, arXiv 0708.0943, S2CID 15785349)
  18. (en) Joseph Haines Moore, « Ten stars having variable radial velocities », Lick Observatory Bulletin, vol. 6, no 182,‎ , p. 55–59 (DOI 10.5479/ADS/bib/1910LicOB.6.55M, Bibcode 1910LicOB...6...55M)
  19. (en) F. J. Neubauer, « The orbit of the spectroscopic binary ξ2 Centauri », Lick Observatory Bulletin, vol. 15,‎ , p. 107–108 (DOI 10.5479/ADS/bib/1931LicOB.15.107N, Bibcode 1931LicOB..15..107N)
  20. (en) Awshesh N. Sharma et al., « Pulsating B stars in the Scorpius–Centaurus Association with TESS », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 515,‎ , p. 828–840 (DOI 10.1093/mnras/stac1816, Bibcode 2022MNRAS.515..828S, arXiv 2203.02582)
  21. (en) A. Tokovinine, « Comparative statistics and origin of triple and quadruple stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 925–938 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13613.x, Bibcode 2008MNRAS.389..925T, arXiv 0806.3263, S2CID 16452670)

Liens externes

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