[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Viviers-sur-Chiers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Viviers-sur-Chiers
Viviers-sur-Chiers
Église Saint-Martin.
Blason de Viviers-sur-Chiers
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Val-de-Briey
Intercommunalité Communauté de communes Terre lorraine du Longuyonnais
Maire
Mandat
Élisabeth Heil
2023-2026
Code postal 54260
Code commune 54590
Démographie
Population
municipale
659 hab. (2021 en évolution de +2,97 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 26″ nord, 5° 38′ 03″ est
Altitude Min. 211 m
Max. 382 m
Superficie 16,24 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Longwy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mont-Saint-Martin
Législatives 3e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Viviers-sur-Chiers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Viviers-sur-Chiers
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Voir sur la carte topographique de Meurthe-et-Moselle
Viviers-sur-Chiers
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Viviers-sur-Chiers

Viviers-sur-Chiers est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Viviers-sur-Chiers est un village du Pays Haut, en Lorraine, situé dans la vallée de la Chiers et jouxtant Longuyon. Située à proximité immédiate de la frontière franco-belge, il se trouve à 11 km à vol d'oiseau au sud-ouest de Longwy et 38 km de Luxembourg, 41 km à l'ouest de Thionville, 55 km au nord-ouest de Metz, 39 km au nord-est de Verdun, 20 km de Montmédy et 55 km au sud-ouest d'Arlon.

Il se trouve dans l'aire d'attraction de Longwy, dans la zone d'emploi de Thionville et dans le bassin de vie de Longuyon[I 1].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

La commune de Viviers a pour limites, au nord la commune de Fresnois-la-Montagne, à l’est celle de Montigny-sur-Chiers (avec son hameau Fermont), au sud-est celle de Beuveille, et celle de Longuyon au sud-ouest.


Communes limitrophes de Viviers-sur-Chiers
Tellancourt Fresnois-la-Montagne
Longuyon Viviers-sur-Chiers Montigny-sur-Chiers
Beuveille

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 16,24 km2 ; son altitude varie de 211 à 382 mètres[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Viviers-sur-Chiers[Note 1].

La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Chiers[2],[Carte 1].

La Chiers, d'une longueur de 127 km, prend sa source dans la commune de Mont-Saint-Martin et se jette dans la Meuse à Remilly-Aillicourt, après avoir traversé 46 communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques de la Chiers sont données par la station hydrologique située sur la commune de Montigny-sur-Chiers. Le débit moyen mensuel est de 4,53 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 77,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 95 m3/s, atteint le [4].

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[5].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 930 mm, avec 14,1 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 3],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Viviers est située dans une vallée, sur la Chiers et entourée de côtes boisées assez élevées. La prairie, que sillonne d’est en ouest cet affluent de la Meuse (avec une pente moyenne de 0,0021 par mètre ou de 2,1 m par km), est très encaissée ; elle a 4 km de longueur.Viviers est située dans une vallée, sur la Chiers et entourée de côtes boisées assez élevées. La prairie, que sillonne d’est en ouest cet affluent de la Meuse (avec une pente moyenne de 0,0021 par mètre ou de 2,1 m par km), est très encaissée ; elle a 4 km de longueur.

La ligne de Longuyon à Mont-Saint-Martin (vers Athus), établi à ce niveau au sud sur la rive gauche, parcourt toute la vallée. Sur la rive droite, se trouve une petite plaine en coteau (d’environ 80 ha de terres labourables traversées par la route D 17[Note 4] de Cons-la-Grandville à Longuyon) au milieu de laquelle on remarquait encore en 1888 les quelques jardins ou vergers des deux petits villages de Mont et de Vaux, détruits vers 1490 d’après la légende.

Au , Viviers-sur-Chiers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), forêts (17,5 %), prairies (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones urbanisées (2,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Hameaux, lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

Désignée autrefois sous le nom de Ban de Viviers, l'actuelle commune comprend les anciens villages de Braumont et Revémont, ainsi que les fermes de Chappy et de Puxieux.

  • Braumont, à ½ km au nord de Viviers, est situé sur le versant (avec un terroir de 516 ha, parfaitement cultivé et très fertile en céréales, selon la notice rédigée en 1888 par l'instituteur). La ferme de la Plaisance, située sur la route nationale de Longuyon à Longwy, incendiée en 1876 et non reconstruite, était établie sur le territoire de Braumont.
  • Revémont, à 1 500 m. au sud de Viviers, situé sur un plateau élevé, était décrit en 1888 comme riche, bien bâti, entouré de jardins et de vergers, disposant d'un « terroir productif » de 650 ha (succession de collines peu élevées, entrecoupées de petites vallées). Les fermes de Chappy (à 3 km au sud-ouest) et de Puxieux (à 5 km au sud de Viviers) sont implantées sur son territoire.

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 287, alors qu'il était de 265 en 2015 et de 263 en 2010[I 3].

Parmi ces logements, 96,1 % étaient des résidences principales et 3,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Viviers-sur-Chiers en 2020 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi l'absence de résidences secondaires et logements occasionnels, à comparer avec la proportion départementale (2,1 %) et nationale (9,7 %).

Le logement à Viviers-sur-Chiers en 2020.
Typologie Viviers-sur-Chiers[I 4] Meurthe-et-Moselle[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 96,1 88,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0 2,1 9,7
Logements vacants (en %) 3,9 9,3 8,2

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Viviers-sur-Chiers est desservie par l'ancienne Route nationale 18 (France) (actuelle RD 618).

La commune est traversée par la ligne de Longuyon à Mont-Saint-Martin (vers Athus), mais la gare de Viviers-sur-Chiers est fermée depuis les années dans les années 1970-1980 et le bâtiment détruit en 2014[17]. La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Longuyon desservie par les trains TER Grand Est, circulant entre : Reims et Metz ; Épernay et Longwy ou Metz ; de Nancy et Longwy ; de Longuyon et de Rodange, ou de Longwy.

Nom ancien de la commune : "Ban de Viviers".

Viviers : du latin vivarium (« vivier »).

Étymologie : le nom de Viviers provient sans doute de la rivière très poissonneuse alors (ou pièce d’eau poissonneuse, alimentée par les sources de fond).

La commune, instituée en 1793 sous le nom de Viviers, prend en 1933 celui de Viviers-sur-Chiers'[1].

La Chiers est une rivière franco-belgo-luxembourgeoise (elle porte également le nom de Korn ou Kor pour sa partie coulant au Luxembourg ; en luxembourgeois Kuer). Elle traverse le territoire de la commune.

  • Village de l'ancienne province du Barrois.
  • Pendant tout l'Ancien Régime, Viviers a été le chef-lieu du ban de Viviers comprenant les écarts de Braumont et Revémont et les fermes de Chappy, Grigny et Puxieux[18].
  • Pas de traces connues d'occupation primitive ou de monuments gallo-romains.
  • En 1460, à Mont et à Vaux (hameaux près de Viviers), il n’y a qu’un seul cheval à atteler.
  • En 1520, il ne se trouve plus à Mont, à Vaux et Petit-Xivry qu’un seul habitant dans la condition de payer les assises.
  • En 1616, Puron Siset (ne faudrait-il pas plutôt lire "Pieron" Siset ?) est mayeur.
  • Jusqu'en 1878, des écrevisses, renommées, abondent dans la Chiers. L'hiver rigoureux de 1879-1880 détruit nombre d’arbres fruitiers dans la vallée (relativement peu à Braumont et à Revémont) et anéantit le peuplement de perdreaux.

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

La commune, instituée par la Révolution française, absorbe dès les années 1790-1794 celles de Beaumont et de Revermont[19],[1].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

La gare de Viviers-sur-Chiers est mise en service vers 1864. Devenue une simple halte, elle est fermée dans les années 1970-1980 et son bâtiment détruit en décembre 2014[17].

En 1888, si la plupart des habitants est employée aux travaux agricoles, une vingtaine d'entre eux, tant ouvriers qu’ouvrières, est occupée à l’usine de La Roche (fabrique de draps de commerce), et 3 ouvriers veillent au fonctionnement du moulin (à 4 tournants et mû par une turbine), établi sur la Chiers, auquel est annexée une scierie à eau. Sur un autre petit cours d’eau, dit Canal de Saint-Pierre, qui va se déverser dans la Chiers (rive droite) sont établis, dans le même bâtiment, un moulin à moutarde, un moulin à farine de lin et une distillerie[réf. nécessaire].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Val-de-Briey du département de la Meurthe-et-Moselle[I 2]

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Longuyon[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Mont-Saint-Martin[I 1]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de Meurthe-et-Moselle.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Viviers-sur-Chiers était membre de la communauté de communes des Deux Rivières, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, celle-ci a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Terre Lorraine du Longuyonnais, dont est désormais membre la commune[I 2].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1981[20]   Roland François    
         
mars 1983 mai 2020[21] M. Claude Laurent UDI Agriculteur
mai 2020[22],[23] septembre 2020[24] Valérie Bragard   Infirmière en préretraite
Démissionnaire
septembre 2020[25] février 2023 M. Claude Laurent UDI Agriculteur retraité
Démissionnaire
avril 2023[26] En cours
(au 30 novembre 2023)
Élisabeth Heil   Employée retraitée

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense

[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un centre de première intervention (CPI) de sapeurs-pompiers. Huit soldats du feu y sont rattachés en 2024[27].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 659 habitants[Note 6], en évolution de +2,97 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
604152572605819809782699647
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
627621629619599590620726607
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
607604548526596624670662628
1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 - -
561627659663647663659--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population de la commune reste donc stationnaire. Du au – période de 10 ans – le total des décès a été de 138, celui des mariages de 52[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Entrée des hommes de l'ouvrage de Fermont.
Lavoir, rue de la Fontaine.
  • Nouvelle mairie de 2014, conçue au cœur d'un lacet par le cabinet 3B Architecture, et qui relie ainsi les points bas et haut de la commune[33],[34]. Son mur pignon intègre le croisillon, de type bildstock d'une ancienne croix monumentale du début du XVIIe siècle édifiée pour les époux Didier[Note 7] et Hélène Genin[35].
  • Lavoir, 21 rue de la Fontaine à Viviers, de la première moitié du XIXe siècle[36].
  • Lavoir, Côte de Revémont, de 1828, transformé en fontaine de dévotion mariale à l'époque de l'abbé Bertin (1951, 1980)[37].
  • Lavoir, rue des Écoles à Revémont, de la première moitié du XIXe siècle[38].
  • Église Saint-Martin, style gothique ogival XIIe siècle, restaurée en 1825 et agrandie d'une travée de la nef en 1856/1857 sur les plans de l'architecte Jules Racine[39].
    Le chœur, de structure romane, semble remonter au Xe siècle. La voûte, en ogive, portée par des piliers, est en pierre. Les fenêtres sont en plein-cintre et le portail, accompagné de colonnes et réparé en 1857, est ogival.
    Les fonts baptismaux et les bénitiers datent de l’agrandissement de l’église en 1857. Le clocher, en pierre, s’appuie en partie sur le côté droit du chœur.
    La cloche porte l’inscription suivante : « J’ai pris naissance en 1790, par le zèle de Messire Pierre Pierrard, curé du Ban de Viviers – J. Ph. N. Chevresson m’a faite en juin. » Le beffroi (support des cloches) - démoli en 1940, reconstruit en 1950 - portait la date de 1731.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours au lieu-dit la Gaudelle, rue du R. P. Bertin, construite à l'initiative du père Émile Bertin (1951-1980) et bénite en 1952 par Mgr Lallier[40].
  • Chapelle Saint-Martin à Revémont, de 1824[41], désacralisée et transformée en gite[42].
  • Presbytère, reconstruit de 1746 à 1751 sur des plans de l'architecte Jean Penthus[43].
  • École de Braumont, de la première moitié du XIXe siècle[44].
  • Maisons d'ouvrier, 1 rue du Château-d'eau, construite en 1802[45] et 21 rue du Château-d'eau, de 1815[46].
  • Ferme ancienne, 9 rue du Château-d'eau, du deuxième quart du XIXe siècle[47].
  • Ferme ancienne de 1834, 15 rue du Château-d'eau[48].
  • Logis de ferme du XVIIIe siècle à Puxieux[49].
  • Ferme ancienne, 1 rue des Capucines à Braumont, de 1785 (façades partiellement repercées au XIXe siècle)[50].
  • Ancienne tannerie sur la Chiers, datant du milieu du XIXe siècle[51].
  • Ancien moulin à farine, rue de l'église, édifié sur une dérivation de la Chiers en 1830 pour Pierre Henry Picard, notaire à Longuyon. Il est mentionné en 1859 comme tissage de lin appartenant à la famille Seillière. Il est converti en moulin à noir de fonderie en 1910 et son bâtiment est alors modifié. Ce produit étant moins nécessaire en raison de la crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain, l'installation est utilisée depuis 1987 pour fabriquer du sable de décapage à partir de poussières de charbon[52].
  • Croix de chemin en pierre, Côte de Revémont, datant sans doute du XVIIe siècle. Son croisillon représentant la Vierge et saint Jean a été volé après 1973 et remplacé par une croix latine[53].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Viviers-sur-Chiers Blason
D'azur à trois poissons courbés d'or appointés et posés en pairle.
Détails
Les poissons évoquent le toponyme de Viviers. Ce sont des armes parlantes. Les poissons sont rangés en forme d'hélice et représentent l'ancien moulin à grain et les éoliennes d'aujourd'hui. Ils sont au nombre de trois comme les trois groupes d'habitation.
Création Dominique Larcher. Adopté en mars 2012.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Monographie de la commune de Viviers-sur-Chiers, rédigée le par Drouin, instituteur de la commune (recopiée en 2005 par Eric Soblet)[55]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 654 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1969 au 01/04/2024.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Jadis appelée "chemin d’intérêt commun no 17"
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Didier Genin était synodal de l'église de Viviers
  1. « Réseau hydrographique de Viviers-sur-Chiers » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Commune de Viviers-sur-Chiers », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur insee.fr (consulté le ).
  2. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Viviers-sur-Chiers ».
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Viviers-sur-Chiers - Section LOG T1 » (consulté le ).
  4. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Viviers-sur-Chiers - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la Meurthe-et-Moselle - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Fiche communale de Viviers-sur-Chiers », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. Sandre, « la Chiers »
  4. « Station hydrométrique La Chiers à Montigny-sur-Chiers », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  5. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Viviers-sur-Chiers et Villette », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Longwy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b « Histoire à Viviers-sur-Ciers : le passage à niveau reste à quai », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Présentation de la commune de Viviers-sur-Chiers », notice no IA00052577, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. « Notice communale : Revermont », sur cassini.ehess.fr
  20. « Listes des élus ayant présenté les candidats à l'élection du Président. de la République », Journal officiel de la République française,‎ , p. 1066.
  21. V. I., « Il faut savoir dire stop, être raisonnable » », Le Républicain Lorrain,‎ 8/2/2020 mios à jour=20/2/2020 (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « Claude Laurent a été élu conseiller municipal en 1977. Les mandats suivants, il sera élu maire. Pour les élections en mars prochain, il sera sur la liste qui sera menée par Valérie Bragard, pour rester conseiller municipal. Histoire de ne pas tourner la page trop vite… ».
  22. B. B., « Valérie Bragard : « Être à l’écoute des habitants » », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  23. St. M., « Valérie Bragard, maire, veut mettre les habitants au cœur du mandat », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  24. Bertrand Baud, « La maire, Valérie Bragard, démissionne », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  25. X. J., « Election du maire : Claude Laurent répond à l’appel », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  26. St. M., « Le maire et les quatre adjoints élus à l’unanimité », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « Il n’y aura pas eu de suspense vendredi 7 avril en soirée pour élire le maire et les quatre adjoints de Viviers-sur-Chiers. Des élections municipales complémentaires avaient été nécessaires suite à la démission de trois conseillers municipaux et du maire ».
  27. Xavier Jacquillard, « Le caserne des sapeurs-pompiers change de patron », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Jean-Yves Mary, Quelque part sur la ligne Maginot : l'ouvrage de Fermont, 1930-1980, Paris, SERCAP, , 357 p. (ISBN 2-7321-0224-5).
  32. Jean-Yves Mary, Fermont : ouvrage d'artillerie de la Ligne Maginot, Paris, Citédis éd., coll. « Collection Étapes », , 48 p. (ISBN 2-911920-19-8).
  33. « Mairie de Viviers-sur-Chiers », sur 3b-architecture.fr (consulté le ).
  34. « Nouvelle Mairie de Viviers-sur-Chiers », sur archello.com (consulté le ).
  35. « Croix monumentale », notice no IA00052779, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. « Lavoir », notice no IA00052723, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  37. « Lavoir de la-Vierge dit Fontaine de la Vierge », notice no IA00052725, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Lavoir », notice no IA00052727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Eglise paroissiale Saint-Martin », notice no IA00052721, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  40. « Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours », notice no IA00052726, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Chapelle Saint-Martin », notice no IA00052722, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. St. M., « La chapelle de Revémont en passe de devenir un gîte », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « Le marché est lancé pour les appels d’offres concernant les 13 lots pour transformer la chapelle de Revémont, à Viviers-sur-Chiers, en gîte. L’opération est estimée entre 350 000 et 400 000 €, avec 72 % de subventions. Les travaux commenceront en octobre ».
  43. « Presbytère », notice no IA00052776, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  44. « École », notice no IA00052777, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  45. « Maison d'ouvrier », notice no IA00052582, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Maison d'ouvrier », notice no IA00052581, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Ferme », notice no IA00052583, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Ferme », notice no IA00052584, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Ferme », notice no IA00052580, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Ferme », notice no IA00052579, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « Tannerie », notice no IA00114023, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Moulin à farine, puis tissage de lin, puis usine de noir de fonderie », notice no IA00114022, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « Croix de chemin », notice no IA00052724, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « IA00052728 », notice no IA00052728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Viviers », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr.