Vitrac-en-Viadène
Vitrac-en-Viadène | |
Église de Vitrac-en-Viadène. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Rodez |
Maire délégué Mandat |
Jean-François Richard 2016-2020 |
Code postal | 12420 |
Code commune | 12304 |
Démographie | |
Gentilé | Vitracien, Vitracienne |
Population | 116 hab. (2013) |
Densité | 6,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 47′ 45″ nord, 2° 50′ 06″ est |
Altitude | Min. 858 m Max. 1 102 m |
Superficie | 16,99 km2 |
Élections | |
Départementales | Sainte-Geneviève-sur-Argence |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Argences en Aubrac |
Localisation | |
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Vitrac-en-Viadène (Vitrac en occitan) est une ancienne commune française du Pays Haut Rouergue (approuvé par arrêté le ) dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle d'Argences en Aubrac.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Site
[modifier | modifier le code]Le territoire de cette commune matérialise une fraction centre-sud du Massif central sur le plateau de la Viadène au nord-ouest du plateau de l'Aubrac à 1000 mètres d'altitude.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village est "entouré" d'un "chemin de ronde" qui préfigure une clôture de pierre ou une palissade de bois qui encerclait le hameau. Des tegulas gallo-romaines retrouvées ici ou là confortent l'origine de Vitrac, propriété d'un gallo-romain prénommé Victor.
Ce fief du comté de Rodez passa à la baronnie de Thénières vers 1470 puis aux Estaing de 1620 jusqu’à la révolution.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 2015, la localité était rattachée au canton n°33 de Sainte-Geneviève-sur-Argence dans la 1re circonscription de l'Aveyron. Ce canton est intégré depuis au nouveau canton d'Aubrac et Carladez, qui regroupe les régions naturelles de l'Aubrac et du Carladès.
Vitrac-en-Viadène appartenait à la communauté de communes de l'Argence.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[2],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 116 habitants, en évolution de +2,65 % par rapport à 2008 (Aveyron : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église fortifiée du XIVe siècle dédiée à saint Michel. Peintures murales et bénitier en bronze
- Chapelle rurale de Cayrac reconstruite en 1839
- Nombreuses croix de chemins
- Orgues de basalte de Falachoux.
- Vitraguet : le village comporte de nombreux vestiges sur une section appelée Vitraguet (le bas de Vitrac par rapport à l'église qui est sur un monticule) où étaient installés les artisans (tisserand, cordonnier, maréchal ferrant, four banal) mais aussi le notaire royal (ancienne maison Laporte).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Maynier), Sant-Jurvèva : Alpuèg, La Calm, Cantoènh, Graissac, La Tarrissa, Vitrac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sant-Jurvèva, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 255 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-41-6, ISSN 1151-8375, BNF 37078684)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .