Vadim Kojevnikov
Nom de naissance | Вади́м Миха́йлович Коже́вников |
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Naissance |
Togour, oblast de Tomsk, Empire russe |
Décès |
(à 75 ans) Moscou, Union soviétique |
Activité principale |
Langue d’écriture | russe |
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Mouvement | réalisme socialiste |
Genres |
nouvelle, récit, roman |
Œuvres principales
Le Glaive et le Bouclier
Vadim Mikhailovitch Kojevnikov (russe : Вади́м Миха́йлович Коже́вников, né le à Togour dans l'oblast de Tomsk et mort le à Moscou, est un écrivain et journaliste soviétique, rédacteur en chef de la revue Znamia.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né dans la localité Togour dans le kraï de Narymsk du gouvernement de Tomsk dans la famille de social-démocrates assignées à résidence, Vadim Kojevnikov vit ensuite avec ses parents à Tomsk en 1910-1925. Il fait ses études à la faculté d'ethnologie de l'Université d'État de Moscou et en sort diplômé en 1933. Il devient correspondant des périodiques comme Komsomolskaïa Pravda, Ogoniok, Smena. Son premier récit Le Port est publié en 1930. En 1939, sort son premier recueil de nouvelles Conversation de nuit (Ночной разговор).
Membre de l'Union des écrivains soviétiques depuis 1940. Lors de la Seconde Guerre mondiale il est correspondant de guerre, à partir de 1943 - pour le journal Pravda. Il participe entre autres à la bataille de Berlin.
En 1949, il est nommé rédacteur en chef de la revue Znamia, il occupera ce poste pendant quarante ans, pratiquement jusqu'à sa mort.
A l'époque de la déstalinisation, en 1962, peu après la publication dUne journée d'Ivan Denissovitch' d'Alexandre Soljenitsyne, on publie le récit de Kojevnikov Un jour qui passe qui raconte l'histoire d'un ouvrier soviétique persécuté par les autorités après qu'il a été prisonnier de guerre en Allemagne[1].
On lui attribue le prix d'État de l'URSS en 1971, pour les nouvelles Piotr Riabinkine (Пётр Рябинкин, 1968) et L'Unité spéciale (Особое подразделение, 1969).
Vadim Kojevnikov a signé une lettre ouverte d'un groupe d'écrivains soviétiques condamnant des «actions et discours antisoviétiques d'Alexandre Soljenitsyne et Andreï Sakharov» publiée dans le journal Pravda le .
Il fut député de 7e-11e Soviet suprême de l'Union soviétique (1966-1984) de la province de Samarcande.
Mort le à Moscou, Vadim Kojevnikov est enterré au cimetière de Peredelkino.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Un jour qui passe (1962)
- Le Glaive et le Bouclier (Щит и меч, 1965)
Adaptations
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Armand Gaspard, « Dix années de "dégel" », Politique étrangère, vol. 28, no 1, , p. 58-79 (lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Vadim Kojevnikov » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- Écrivain soviétique
- Scénariste soviétique
- Rédacteur en chef russe
- Rédacteur en chef soviétique
- Correspondant de guerre russe
- Étudiant de l'université d'État de Moscou
- Député du Soviet suprême de l'Union soviétique
- Récipiendaire du prix d'État de l'URSS
- Héros du travail socialiste
- Récipiendaire de l'ordre de Lénine
- Récipiendaire de l'ordre de la révolution d'Octobre
- Récipiendaire de l'ordre du Drapeau rouge du Travail
- Récipiendaire de l'ordre de l'Étoile rouge
- Récipiendaire de l'ordre de la Guerre patriotique, 1re classe
- Titulaire de la médaille pour la Défense de Moscou
- Titulaire de la médaille pour la Défense de Sébastopol
- Titulaire de la médaille pour la Défense de Stalingrad
- Titulaire de la médaille pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique
- Titulaire de la médaille pour la prise de Berlin
- Naissance en avril 1909
- Naissance dans le gouvernement de Tomsk
- Décès en octobre 1984
- Décès à Moscou
- Décès à 75 ans
- Personnalité inhumée au cimetière de Peredelkino
- Décès en RSFS de Russie
- Correspondant de guerre de la Seconde Guerre mondiale