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Vayrac

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Vayrac
Vayrac
l'Église fortifiée Saint-Martin.
Blason de Vayrac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Loïc Lavergne-Azard
2020-2026
Code postal 46110
Code commune 46330
Démographie
Gentilé Vayracois
Population
municipale
1 291 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 57′ 13″ nord, 1° 42′ 18″ est
Altitude 139 m
Min. 110 m
Max. 312 m
Superficie 16,33 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Vayrac
(ville-centre)
Aire d'attraction Biars-sur-Cère - Saint-Céré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Martel
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vayrac
Géolocalisation sur la carte : France
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Vayrac
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Vayrac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Vayrac
Liens
Site web http://www.vayrac.fr

Vayrac est une commune française, située dans le nord du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Martel, une région naturelle constituant le plus septentrional des quatre causses du Quercy, entre Limousin, vallées de la Tourmente et de la Dordogne.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Dordogne, la Sourdoire, un bras de la Sourdoire, le Maumont, le Palsou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de la Dordogne quercynoise »), deux espaces protégés (le « cours lotois de la Dordogne » et les « falaises lotoises (rapaces) ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Vayrac est une commune rurale qui compte 1 291 habitants en 2021. Elle est ville-centre de l'agglomération de Vayrac et fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré. Ses habitants sont appelés les Vayracois ou Vayracoises.

Géographie

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Localisation

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Vayrac est située dans le Haut Quercy, au nord du département du Lot, dans la vallée de la Dordogne Lotoise entre Martel et Bretenoux sur l'ancienne route nationale 703 et au bord de la Sourdoire et du Maumont.

Communes limitrophes

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La commune est limitrophe du département de la Corrèze.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 883 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sousceyrac-en-Quercy à 27,51 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 299,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[10],[11].

Deux autres espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de la Dordogne quercynoise »[15], d'une superficie de 5 567 ha, qui présente des milieux aquatiques d'intérêt majeur et de un important éventail des milieux alluviaux qui abritent, outre un nombre significatif d'espèces de l'annexe II, de nombreuses espèces localisées à rares aux niveaux régional ou national[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[17] :

  • « la Dordogne quercynoise » (2 081 ha), couvrant 24 communes dont deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt dans le Lot[18], qui comprend de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales) ;
  • les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » (3 605 ha), couvrant 10 communes du département[19] ;
  • les « pentes forestières d'Ourjac et Mézels » (167 ha), couvrant 3 communes du département[20] ;
  • les « pentes forestières du Puy d'Issolud » (41 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
  • les « prairies du Cambous » (99 ha), couvrant 2 communes du département[22] ;
  • les « prairies et milieux aquatiques de la Guierle basse et de cap Sourdoux » (73 ha), couvrant 2 communes du département[23] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :

  • le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » (10 133 ha), couvrant 11 communes du département[24] ;
  • la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 4] : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[25].

Au , Vayrac est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vayrac[Note 5], une agglomération inter-régionale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,7 %), forêts (30,9 %), prairies (22,5 %), zones urbanisées (7,7 %), eaux continentales[Note 8] (3,2 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Vayrac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne, la Sourdoire, le Palsou et le Maumont. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1992, 1993, 1999, 2001 et 2021[30],[27].

Vayrac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[31].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vayrac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[32]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 786 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 647 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[27].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

La commune est en outre située en aval des barrages de Saint-Étienne-Cantalès et de Bort-les-Orgues, des ouvrages de classe A[Note 9] disposant d'une retenue de respectivement 133 millions[37] et 477 millions de mètres cubes[38],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[39].

Le toponyme Vayrac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Varius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. C'est le domaine de Varius[40].

Vayrac possède sur son territoire l'oppidum gaulois du Puy d'Issolud (environ 300 m d'altitude). Ce site est reconnu officiellement par le ministère de la culture (avril 2001) comme étant l'antique Uxellodunum[41], où eut lieu la dernière bataille de Jules César en 51 av. J.-C. contre les Gaulois rebelles de l'après Alésia.
En plus d'une impressionnante quantité d'armements (flèches gauloises et romaines), on y a découvert les fameuses galeries souterraines construites par les sapeurs de César afin de détourner les veines d'eau alimentant la seule source à laquelle les Gaulois pouvaient venir s'approvisionner en eau.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un certain nombre d'œuvres du musée du Louvre fut caché dans la "Maison Bournazel" dans le bourg de Vayrac. Un jour d'été particulièrement chaud et sec, un feu se déclara. Les paysans abandonnèrent tous leurs champs pour venir faire la « chaîne d'incendie » et sauvèrent ainsi des trésors nationaux[42]

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[43]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1794 Jean Langles    
1794 1794 Raymond Ayme    
1794 1798 Jean Langles    
1798 1801 Pierre Labrouë    
1801 1808 Antoine Miramon    
1808 1813 Jean Baptiste Bournazel    
1813 1816 Jean Miramon    
1816 1820 Jean Langles    
1820 1825 Jean Baptiste Gaillard Bournazel    
1825 1829 Jean François Lacoste Bournazel    
1829 1838 Gabriel Basile    
1838 1846 Jean Gaillard Bournazel    
1846 1850 Urbain Bourdarou    
1850 1855 François Gaillard Lacoste Bournazel    
1855 1870 Jean Gaillard Bournazel Delille    
1870 1873 Baptiste Baraut    
1873 1874 Jean Perinet    
1874 1878 Jean Baptiste Henri Dubousquet    
1878 1881 Baptiste Baraut    
1881 1882 R. Bouyssou    
1882 1884 Théodore Lacambre    
1884 1888 Jean Baptiste Henri Dubousquet    
1888 1892 Aloïs Labergne    
1892 1896 Henri Salamage    
1896 1898 Aloïs Labergne    
1898 1904 Léon Granouillac    
1904 1912 Raoul Lapierre (de)    
1912 1919 Marius Salamagne    
1919 1935 Alexandre Laquieze    
1935 1942 Lézin Triolet    
1943 1944 Lézin Triolet    
1944 1952 Jean-marie Laquieze    
1952 1953 Louis Amblard    
1953 1971 Jean Martin    
1971 1977 Guy Charriere    
1977 1983 Georges Libet    
1983 1989 Roger Bergougnoux    
1989 2001 Hubert Laquieze    
mars 2001 2020 Hugues du Pradel SE Chargé de Clientèle
2020 en cours Loïc Lavergne-Azard RE  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].

En 2021, la commune comptait 1 291 habitants[Note 10], en stagnation par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9951 0371 2641 5131 6221 7131 7301 7751 816
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8741 9602 0101 8751 8521 8672 0471 7951 760
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5981 6081 5311 3561 3221 3251 2561 1901 059
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 1571 1831 1491 1901 1661 1851 3091 3181 342
2017 2021 - - - - - - -
1 2921 291-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au début du XXe siècle, Vayrac comptait 1760 habitants[48].

Enseignement

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L'éducation est assurée sur la commune de Vayrac depuis la crèche jusqu'au collège

  • École de musique, de statut associatif.
  • Harmonie municipale.
  • Cinéma « L'Uxello ».

Activités sportives

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  • RCBBV - Rugby Club Biars Bretenoux Vayrac ;
  • FCHQ - Football Club du Haut Quercy ;
  • Tennis-club de Vayrac.

En 2018, la commune compte 548 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 046 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 290 [I 6] (20 740  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 6 % 9,3 % 10,7 %
Département[I 9] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 658 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1 % d'actifs (63,4 % ayant un emploi et 10,7 % de chômeurs) et 25,9 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 590 emplois en 2018, contre 628 en 2013 et 629 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 424, soit un indicateur de concentration d'emploi de 139 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,3 %[I 12].

Sur ces 424 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 191 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 12,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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139 établissements[Note 13] sont implantés à Vayrac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 139 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 8,6 % (14 %)
Construction 16 11,5 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
43 30,9 % (29,9 %)
Information et communication 2 1,4 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 9 6,5 % (2,8 %)
Activités immobilières 6 4,3 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
20 14,4 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
14 10,1 % (12 %)
Autres activités de services 17 12,2 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,9 % du nombre total d'établissements de la commune (43 sur les 139 entreprises implantées à Vayrac), contre 29,9 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :

  • Distrib Alu Coule Elabore Diace, fonderie de métaux légers (8 421 k€)
  • Financiere Matthieu Hede FMH, activités des sociétés holding (777 k€)
  • SARL Romigil, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (204 k€)
  • Boucherie Feix, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (188 k€)
  • SARL Holding NBMD, activités des sociétés holding (0 k€)

Agriculture

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La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 37 24 17 13
SAU[Note 16] (ha) 634 508 461 754

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 37 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 24 en 2000 puis à 17 en 2010[52] et enfin à 13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 65 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[53],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 634 ha en 1988 à 754 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 58 ha[52].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Vayrac Blason
D'argent au soleil de gueules
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Vayrac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vayrac ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vayrac » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vayrac » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vayrac » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vayrac » (consulté le ).
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Autres sources

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  42. (épisode raconté par Frédérique Hébrard dont la mère, Lucie Mazauric, veillait sur les œuvres du Louvre - consulter Le Louvre en voyage de Lucie Mazauric)
  43. « Les maires de Vayrac », sur Site francegenweb, (consulté le ).
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  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  54. Notice no PA00095279, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en Corrèze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en Corrèze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Vayrac comprend trois villes-centres (Bétaille, Puybrun et Vayrac) et trois communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[36].
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).