Utilisateur:SashiRolls/Brouillon/ADIH
Association des industries d'Haïti | |
Situation | |
---|---|
Création | 1980 [1] [2] |
Type | Organisation patronale haïtienne |
Siège | Pétion-Ville |
Organisation | |
Président, Executive Director | Georges B. Sassine [3], Grégor Avril [2] |
Site web | www.adih.ht |
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L'association des industries d'Haïti (ADIH), fondé en 1980, est une association d'environ 100 fabricants à Haiti.[2] En 2017, l'organisation est dirigé par Grégor Avril et présidé par George B. Sassine. Cette organisation patronale est le mieux connu à l'international pour ses actions de promotion des usines d'assemblages à Haïti.[2]
Chronologie
[modifier | modifier le code]L'association des industries d'Haïti est fondée à Pétion-Ville en 1980.
Quelques semaines avant le renversement de Jean-Claude Duvalier en 1986, l'ADIH demande au gouvernement de faire preuve de « tolérance et de modération afin d’élargir le débat démocratique si nécessaire à (notre) survie ».[4]
Dès 1989, il fait pression sur les Etats-Unis par rapport aux contingents d'importations textile venant d'Haïti.[1] [2]
Suivant le coup d'état de 1991, qui amène le général Raoul Cédras à la présidence d'Haïti, l'association « crée et gére les comptes sous séquestre pour les impôts des grandes sociétés étrangères jusqu'en 1994 ».[2]
De 2003 à 2006, en coordination avec Bill Clinton,[5] l'ADIH a fait pression sur le gouvernment des Etats-Unis afin d'obtenir la levée du contingent d'importations sur les textiles venant de l'île. (Cf. HOPE et HELP)[2] [6] En 2004, l'association a vu le renversement de Jean-Bertrand Aristide d'un œil positif.[2]
En 2009, il s'est opposé à la décision parlementaire à relever le salaire minimum à 200 gourdes l'heure.[7] En 2013, l'association faisait de nouveau pression contre un initiatif d'augmentation du salaire minimum,[8] maintenant que les grèves porteraient préjudice à l'industrie textile à Haïti.[9] Il s'est opposé de nouveau à une augmentation du salaire minimum en 2016.[10]
En 2016, l'ADIH a rencontré le président Jocelerme Privert pour aborder le problème de la contrebande à Haïti.[3]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) « ADIH », sur AAP (consulté le )
- (en) Michael Hall, Historical Dictionary of Haiti, Lanham, Toronto, Plymouth, The Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-7810-5, lire en ligne), p. 25
- Gérard Junior Jeanty, « ADIH rencontre Privert et pose les problèmes de la contrebande », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- Cathy Ceïbe, « Le 7 février 1986. Les Haïtiens se libèrent de la dictature, pas encore de la dépendance... », sur Humanité, (consulté le )
- (en) Jonathan Katz, « The King and Queen of Haiti », sur Politico, (consulté le )
- (en) Stefan Viard (trans.), Patrick Saint Pré et Juno Jean Baptiste, « The ADIH fully supports the renewal of HOPE », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- Carlin Michel, « L'ADIH rejette le salaire minimum », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- ADIH, « Le cri de l'ADIH », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- (en) Rashmee Roshan Lall, « Haiti minimum wage increase ignites competition row in textile industry », sur The Guardian, (consulté le )
- Alphonse Roberson, « Salaire minimum : le CSS tranche, l’ADIH inconfortable, l’exécutif joue le temps… », sur Le Nouvelliste, (consulté le )