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Les accords de Paix de Paris de 1973 sont des accords d'armistice signés le à l'hôtel Majestic de Paris pour mettre fin à la guerre du Viêt Nam. Ils ont été conclus entre les États-Unis et la République démocratique du Viêt Nam (Nord Viêt Nam), la République du Viêt Nam (Sud Viêt Nam) et le Gouvernement révolutionnaire provisoire de la République du Sud Viêt Nam formé par le Front national de libération (Viêt Cong).
Lê Đức Thọ et Henry Kissinger ont reçu le prix Nobel de la paix 1973. Considérant la paix comme non encore établie, Lê Đức Thọ refusa le prix.
Contexte de 1966-1972
[modifier | modifier le code]Augmentation des forces américaines
[modifier | modifier le code]La guerre du Viêt Nam était devenue de plus en plus impopulaire au sein de l'opinion publique américaine lors de la présidence de Lyndon B. Johnson, lequel soutenait que la guerre du Viêt Nam était justifiée. Ce dernier assura à la communauté internationale que les États-Unis ne recherchaient ni à occuper le territoire, ni à établir de base, ni une domination économique, ni une alliance militaire avec le Vietnam. Dans le même temps, il s'engagea à donner par tous les moyens aux combattants américains des armes, des moyens financiers et un ordre hiérarchique. Le discours de Johnson du fut une tentative avortée d'influencer l'opinion publique en faveur de la guerre au Viêt Nam. À la fin de l'année 1966, Johnson augmenta le nombre de troupes américaines au Viêt Nam à 400 000 hommes.
Aux États-Unis, les Américains ne croyaient plus en cette guerre qui gaspillait beaucoup d'argent sans réel résultat, si ce n'est le fait que pour chaque opération menée au Viêt Nam, l'armée américaine, emportant ou pas l'opération, était celle qui perdait le moins en vies humaines face à ses adversaires nord-vietnamiens et au Viet Cong, si bien que, lors d'un entretien, le Général William Westmoreland n'hésita pas à dire à propos du Général Vo Nguyen Giap qu'il n'était qu'un piètre général et, qu'à sa place, il se serait fait éjecter de l'armée américaine depuis longtemps à cause de ses méthodes peu efficaces et surtout de ses sacrifices humains.
Début de retrait des américains, maintien de la pression militaire
[modifier | modifier le code]Le candidat à la présidentielle de 1969, Richard Nixon, fit alors de la vietnamisation de la guerre son cheval de bataille et, pour lui, l'Amérique pourrait se permettre de se retirer de ce conflit interminable la tête haute, permettant ainsi de réduire les dépenses que le Congrès américain aurait du mal à accorder plus longtemps.
Sitôt élu, Richard Nixon commença à retirer les troupes, conformément à ses promesses de campagne. L'effectif américain au Sud Viêt Nam atteignit son maximum lors des années 1968 et 1969, avec environ 550 000 soldats. En 1969 le Corps des Marines des États-Unis mena la dernière grande opération, Dewey Canyon (en), avec succès avant le début du retrait des éléments de ce corps dès , marquant ainsi le début de retrait des troupes américaines du Vietnam. marqua le retrait des Navy SEALs, et seuls quelques membres de ce corps prestigieux restèrent comme conseillers jusqu'en 1973. Dès son arrivée à la Maison-Blanche, Richard Nixon lança les pourparlers qui allaient devenir les accords de Paris.
Tout en assistant l'Armée de la république du Viêt Nam (Sud Vietnam) dans son renforcement propre, Nixon n'abandonne pas pour autant les missions d'appui de l'armée sud-vietnamienne lors des opérations ou grands raids menés par le Sud : c'est ce qui se produisit par exemple lors de l'offensive de Pâques en 1972, lancée par le Nord Vietnam qui pensait à tort que les Américains ne pourraient pas appuyer l'armée sud-vietnamienne en pleine croissance et dont la plupart des unités étaient fraîchement formées, sans expérience du combat, afin de remplacer l'armée américaine jusque-là sans cesse présente à ses côtés. En effet, en 1972, environ 24 000 soldats américains sont encore présents au Sud Vietnam. L'offensive de Pâques était la deuxième offensive majeure lancée par le Nord Viêt Nam afin de conquérir le Sud, marquée par les batailles d'An Loc, au Sud Viêt Nam près de Saïgon, et celles de Quang Tri, au nord du Sud Vietnam, près de la ZDM, dans le Ier corps. Cette bataille fut la plus rude qu'ait subie l'armée sud-vietnamienne, n'étant pas du tout prête ni préparée, au cours de laquelle elle a perdu la ville de Quang Tri aux mains des communistes le . Au sud, les soldats sud-vietnamiens à An Loc peinèrent à repousser l'armée communiste. Le , Nixon décida d'intervenir en lançant l'opération Linebacker I. Le , l'armée sud-vietnamienne se lance dans la reconquête de Quang Tri avec l'appui aérien américain. Linebacker I fut un succès et la ville de Quang Tri fut libérée des occupants communistes le . L'opération Linebacker I se poursuivit pour prendre fin le . Pendant tout ce temps, les pourparlers se poursuivaient ou étaient interrompus à cause des événements ou des désaccords. Le , n'ayant pas obtenu de la part du Nord Viêt Nam une issue favorable, Nixon déclenche l'opération Linebacker II afin de mettre la pression au gouvernement nord-vietnamien et de les convaincre à revenir à la table des négociations.
Nixon exprima le fait qu'il souhaitait que les pourparlers reprissent le et qu'il arrêterait les bombardements quand Ha Noi accepterait. Ce fut le cas, et Nixon suspendit alors les bombardements au Nord le ; il informa ensuite Henry Kissinger d'accepter les conditions offertes en octobre.
Déroulement des négociations
[modifier | modifier le code]L'action des négociateurs, Lê Đức Thọ pour la République démocratique du Viêt Nam, Mme Nguyễn Thị Bình pour le FNL et Henry Kissinger pour les États-Unis, a mis fin à dix années de guerre. L'accord prévoyait le retrait des forces terrestres américaines dans un délai de 60 jours. En échange de quoi, Hanoï s'engageait à libérer tous ses prisonniers. Mais le problème vietnamien ne fut pas réglé pour autant : les États-Unis se retirèrent du conflit pour éviter une défaite « formelle » et la lutte armée continua jusqu’à la capitulation inconditionnelle du Gouvernement de Saïgon, le . La manœuvre de Henry Kissinger fut de se retirer avant la défaite finale, dans une paix honorable pour les États-Unis. Le problème des prisonniers de guerre était qu'il n'y a pas eu de guerre, juste une escalade par étapes depuis les conseillers de l'aide militaire MAAG (Military Aid Advisers Group) jusqu'aux troupes de combat et les bombardements aériens sur la République démocratique du Viêt Nam[pas clair].
Au départ, les États-Unis ne reconnaissaient pas le rôle du FNL, comme la République démocratique du Viêt Nam ne reconnaissait pas le rôle de la République du Viêt Nam. Le préambule des négociations se jouait à deux entre Hanoï et Washington, les deux principaux belligérants, pour finir par intégrer les deux parties de la zone sud du Viêt Nam.
La guerre du Viêt Nam n'ayant jamais existé sur le plan légal du droit international, il a fallu instaurer a posteriori une « belligérance » ou « guerre », un état de droit avec ses belligérants bien identifiés et définis, ses lois et règlements ainsi que son espace et son temps.
Conséquences
[modifier | modifier le code]Les accords de paix de Paris furent la concrétisation de la politique américaine de « vietnamisation » en 1972, qui consistait à laisser les Vietnamiens régler leurs propres affaires. Cette politique de vietnamisation avait eu son précédent français pendant la guerre d'Indochine avec la création de l’État vietnamien de Saïgon et son « Armée nationale » dans laquelle furent formés les « généraux » de Saïgon qui succédèrent à Ngô Đình Diệm.
Même en retirant les troupes terrestres du territoire vietnamien, Richard Nixon avait promis au gouvernement de Saïgon un soutien logistique. Néanmoins, malgré la tenue correcte de l'armée sud-vietnamienne lors de la réplique à l'offensive du Tết, la République du Viêt Nam s'écroula, à l’exception des irréductibles et de ceux qui étaient les plus impliqués dans les différents sphères des différents gouvernements de Saïgon.
Lors des négociations, le seul opposant à ces accords était le président sud-vietnamien Nguyễn Văn Thiệu. Nixon essaya de l'apaiser en lui écrivant le que « vous avez mon assurance d'une assistance continue dans la période post-règlement et que nous répondrons avec toute la force si le règlement est violé par le Viêt Nam du Nord ». Cette fois, cependant, en raison de l'opposition du Congrès Nixon n'était pas en mesure de faire une telle promesse, puisque la possibilité d'obtenir les crédits nécessaires au Congrès était nulle. Nguyen Van Thieu n'était pas d'accord.
Le , Kissinger et Le Duc Tho revinrent à Paris. L'entente conclue entre les États-Unis et le Viêt Nam du Nord était essentiellement celle qui avait été conclue en octobre.
Le ont été signés les accords de paix à Paris, mettant fin temporairement à la guerre du Vietnam. Il en ressort le retrait des troupes américaines du Vietnam, la libération des prisonniers de guerre américains et sud-vietnamiens, le maintien du régime du Sud. Seul le retrait des troupes nord-vietnamiennes du Sud Viêt Nam n'a pas été retenu. Toutefois, que le régime de Thieu soit maintenu ou non, ce qui comptait aux yeux des communistes, c'était le départ des Américains qu'ils redoutaient tant car, par deux grandes tentatives d'offensives majeures (offensive du Tết de 1968 et offensive de Pâques), les Nord-Vietnamiens avaient subi des revers spectaculaires et des défaites cuisantes. Ces offensives majeures ont-elles été lancées trop prématurément ? Sans doute, à analyser ce conflit avec du recul (en 1968 l'effectif américain était à son maximum, en 1972 bien que seulement 24 000 soient encore présents, l'armée américaine a laissé le plus gros contingent parmi l'US Navy et l'USAF ; de plus, disposant encore de bases aériennes en Thaïlande et dans le Pacifique proche, de quoi lancer les bombardements massifs à en croire l'opération Linebacker II). L'état-major nord-vietnamien, depuis lors, craignait les affrontements militaires directs avec les Américains, du moins ce qui en est sorti de l'opération Cedar Falls (du 8 au ) où les combattants du Viet Cong fuyaient les combats en se cachant dans le réseau des tunnels de Củ Chi. L'opération Cedar Falls fut un succès américain.
Le Nord Vietnam, après deux défaites a-t-il compris que, tant que les Américains étaient encore présents au Vietnam, il ne pourrait gagner cette guerre ?
C'est pourquoi, après les désaccords à l'issue de cette négociation, les dirigeants nord-vietnamiens ont compris l'enjeu du départ des Américains du Sud-Vietnam. Une fois partis, ce sera une affaire entre Vietnamiens du Nord et ceux du Sud.
Fin , le dernier soldat américain quitte le Viêt Nam avec les prisonniers de guerre américains. À partir de ce moment, on peut parler de conséquence directe de ce départ :
Le président sud-vietnamien Nguyen Van Thieu, trop souvent dépendant d'aides américaines, se retrouve comme du jour au lendemain avec les aides militaires réduites de plus de deux tiers. Bien que son armée au fil du temps — à partir du moment où il planait un soupçon de vietnamisation de cette guerre — augmente en effectifs, elle est constituée, pour la moitié, d'éléments fraîchement formés, manquant totalement d'expérience à l'inverse des combattants nord-vietnamiens qui pour la plupart ont gagné contre l'armée française.
Thieu doit faire face, avec deux tiers de moyens en moins, à l'armée du Viêt Nam du Nord qui, de son côté, bénéficiait toujours d'aides logistiques russes et chinoises. L'armée nord-vietnamienne n'y était pas insensible et savait bien que Thieu ne pourrait jamais, seul, venir à bout d'une nouvelle attaque et l'état-major nord-vietnamien laissait croire à l'opinion publique qu'il respectait les termes des accords de Paris, bien que des opérations militaires continuent. Le Viêt Nam du Sud s'est réellement trouvé en danger lorsque Nixon, à cause de l'affaire Watergate, démissionne en . En effet, le Nord Viêt Nam dès lors, sachant que Nixon n'aurait plus aucune crédibilité au sein du gouvernement américain et que Gerald Ford, son successeur, n'avait plus les mêmes objectifs vis-à-vis de la guerre du Vietnam, planifient une opération d'envergure initialement pour printemps 1976.
Au début de mars 1975, l’Armée populaire vietnamienne (APVN) lança une série d’attaques sur les hautes terres des provinces au nord de Saïgon et les places fortes tombèrent les unes après les autres. Le gouvernement de Saïgon du président Nguyễn Văn Thiệu ordonna une retraite fatale et sanglante de ces régions, malgré la résistance héroïque de quelques garnisons. Selon Thieu, ce retrait aurait eu pour but de préserver ces éléments d'élite afin de mieux défendre Saïgon. C’était des scènes de panique et d’exode, déserteurs et civils confondus, comme en Belgique ou en France en . Le , Thiệu donna le contre-ordre de défendre à tout prix la capitale impériale Hué, qui tomba après trois jours de combat. Les combats se tournèrent alors vers Da Nang, la grande base militaire en bord de mer, où les Marines avaient débarqué en fanfare le . Da Nang tomba le , intacte, avec une armée de 100 000 soldats sans commandement. La dernière phase de l’offensive était prévue pour le 1er mai pour capturer Saïgon, mais les événements s'accélérèrent, l’Armée populaire vietnamienne continuant d’attaquer. Mi-, Gerald Ford a demandé l'aval au Congrès américain afin d'envoyer les appuis aériens pour soutenir les troupes sud-vietnamiennes un peu comme lors de l'offensive de Pâques 1972, n'a pas obtenu de réponse positive.
Le , la garnison de Xuan Loc, au nord de Saïgon, se rendit et, ville après ville, Xuan Loc tombe. C'est le jeu de dominos qui, cette fois, a eu réellement son sens. La route de Saïgon était ouverte : le président Nguyễn Văn Thiệu démissionna le et s’enfuit à Taïwan pour laisser la place au général Duong Van Minh, considéré comme modéré et peu compromis. Malgré un « baroud d’honneur » lors des derniers combats autour de Saïgon, celui-ci signa la capitulation inconditionnelle le .
Incidents
[modifier | modifier le code]Une manifestation violente a lieu à Paris le , jour de la réinvestiture officielle de Richard Nixon, réunissant plusieurs milliers de manifestants. Elle se termine par un « véritable camp retranché » à la gare Saint-Lazare, où les manifestants occupent la voie[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Archives INA Inter actualités de 19H00 du 20 janvier 1973 » [vidéo], sur ina.fr, à 04:35.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) « Paris Peace Accords : Agreement on Ending the War and Restoring Peace in Vietnam, signed in Paris and entered into force January 17, 1973 », sur aiipowmia.com (version du sur Internet Archive).
- (en) David Taylor, « The Lyndon Johnson tapes: Richard Nixon's 'treason' », sur BBC News, .
- Rina Sherman, « Les accords de Paris quarante ans plus tard », sur http://www.rinasherman.com/,
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The Paris Peace Accords, (vietnamien : Hiệp định Paris về Việt Nam) officially titled the Agreement on Ending the War and Restoring Peace in Viet Nam (Hiệp định về chấm dứt chiến tranh, lập lại hòa bình ở Việt Nam), was a peace treaty signed on January 27, 1973, to establish peace in Vietnam and end the Vietnam War. The treaty included the governments of the Democratic Republic of Vietnam (North Vietnam), the Republic of Vietnam (South Vietnam), and the United States, as well as the Republic of South Vietnam (PRG) that represented South Vietnamese communists. US ground forces up to that point had been sidelined with deteriorating morale and gradually withdrawn to coastal regions, not taking part in offensive operations or much direct combat for the preceding two-year period.[1][2] The Paris Agreement Treaty would in effect remove all remaining US Forces, including air and naval forces in exchange. Direct U.S. military intervention was ended, and fighting between the three remaining powers temporarily stopped for less than a day.[2] The agreement was not ratified by the United States Senate.[3][4]
The negotiations that led to the accord began in 1968, after various lengthy delays. As a result of the accord, the International Control Commission (ICC) was replaced by the International Commission of Control and Supervision (ICCS) to fulfill the agreement. The main negotiators of the agreement were United States National Security Advisor Henry Kissinger and North Vietnamese politburo member Lê Đức Thọ; the two men were awarded the 1973 Nobel Peace Prize for their efforts, although Lê Đức Thọ refused to accept it.
The agreement's provisions were immediately and frequently broken by both North and South Vietnamese forces with no official response from the United States. Open fighting broke out in March 1973, and North Vietnamese offenses enlarged their control by the end of the year. Two years later, a massive North Vietnamese offensive conquered South Vietnam on April 30, 1975, after which the two countries, separated since 1954, united once more on July 2, 1976, as the Socialist Republic of Vietnam.[2]
Part of the negotiations took place in the former residence of French painter Fernand Léger which was bequeathed to the French Communist Party. Ironically the street of the house was named after Philippe Leclerc de Hauteclocque who had commanded French forces in Vietnam after the Second World War.[5]
Provisions of the accords
[modifier | modifier le code]The agreement called for:
- The withdrawal of all U.S. and allied forces within sixty days.
- The return of prisoners of war parallel to the above.
- The clearing of mines from North Vietnamese ports by the U.S.
- A cease-fire in place in South Vietnam followed by precise delineations of communist and government zones of control.
- The establishment of a “National Council of National Reconciliation and Concord” composed of a communist, government, and neutralist side to ensure democratic liberties and organize free elections in South Vietnam.
- The reunification of Vietnam through peaceful means without coercion or annexation by either party, and without foreign interference.
- The establishment of “Joint Military Commissions” composed of the four parties and an “International Commission of Control and Supervision” composed of Canada, Hungary, Indonesia, and Poland to implement the cease-fire. Both operate by unanimity.
- The withdrawal of foreign troops from Laos and Cambodia.
- A ban on the introduction of war material in South Vietnam unless on a replacement basis.
- A ban on introducing further military personnel into South Vietnam.
- U.S. financial contributions to “healing the wounds of war” throughout Indochina.
Paris peace negotiations
[modifier | modifier le code]Early deadlocks
[modifier | modifier le code]Following the success of anti-war candidate Eugene McCarthy in the New Hampshire primary, in March 1968 U.S President Lyndon B. Johnson halted bombing operations over the northern portion of North Vietnam (Operation Rolling Thunder), in order to encourage Hanoi (the perceived locus of the insurgency) to begin negotiations. Although some sources state that the bombing halt decision announced on March 31, 1968 was related to events occurring within the White House and the Presidents counsel of Secretary of Defense Clark Clifford and others rather than the events in New Hampshire.[6] Shortly thereafter, Hanoi agreed to discuss a complete halt of the bombing, and a date was set for representatives of both parties to meet in Paris, France. The sides first met on May 10, with the delegations headed by Xuân Thuỷ, who would remain the official leader of the North Vietnamese delegation throughout the process, and U.S. ambassador-at-large W. Averell Harriman.
For five months, the negotiations stalled as North Vietnam demanded that all bombing of North Vietnam be stopped, while the U.S. side demanded that North Vietnam agree to a reciprocal de-escalation in South Vietnam; it was not until October 31 that Johnson agreed to end the air strikes and serious negotiations could begin.
One of the largest hurdles to effective negotiation was the fact that North Vietnam and the National Front for the Liberation of South Vietnam (NLF, or Viet Cong) in the South, refused to recognize the government of South Vietnam; with equal persistence, the government in Saigon refused to acknowledge the legitimacy of the NLF. Harriman resolved this dispute by developing a system by which North Vietnam and U.S. would be the named parties; NLF officials could join the North Vietnam team without being recognized by South Vietnam, while Saigon's representatives joined their U.S. allies.
A similar debate concerned the shape of the table to be used at the conference. The North favored a circular table, in which all parties, including NLF representatives, would appear to be "equal"' in importance. The South Vietnamese argued that only a rectangular table was acceptable, for only a rectangle could show two distinct sides to the conflict. Eventually a compromise was reached, in which representatives of the northern and southern governments would sit at a circular table, with members representing all other parties sitting at individual square tables around them.
Negotiations and the Nixon campaign
[modifier | modifier le code]Bryce Harlow, a former White House staff member in the Eisenhower administration, claimed to have "a double agent working in the White House....I kept Nixon informed." Harlow and Henry Kissinger (who was friendly with both campaigns and guaranteed a job in either a Humphrey or Nixon administration in the upcoming election) separately predicted Johnson's "bombing halt". Democratic senator George Smathers informed President Johnson that "the word is out that we are making an effort to throw the election to Humphrey. Nixon has been told of it".[7]
According to presidential historian Robert Dallek, Kissinger's advice "rested not on special knowledge of decision making at the White House but on an astute analyst's insight into what was happening." CIA intelligence analyst William Bundy stated that Kissinger obtained "no useful inside information" from his trip to Paris, and "almost any experienced Hanoi watcher might have come to the same conclusion". While Kissinger may have "hinted that his advice was based on contacts with the Paris delegation," this sort of "self-promotion...is at worst a minor and not uncommon practice, quite different from getting and reporting real secrets."[7]
Nixon asked prominent Chinese-American politician Anna Chennault to be his "channel to Mr. Thieu"; Chennault agreed and periodically reported to John Mitchell that Thieu had no intention of attending a peace conference. On November 2, Chennault informed the South Vietnamese ambassador: "I have just heard from my boss in Albuquerque who says his boss [Nixon] is going to win. And you tell your boss [Thieu] to hold on a while longer."[8] Johnson found out through the NSA and was enraged saying that Nixon had "blood on his hands" and that Senate Minority Leader Everett Dirksen agreed with Johnson that such action was "treason."[9][10][11] Defense Secretary Clark Clifford considered the moves an illegal violation of the Logan Act.[12]
In response, President Johnson ordered the wire-tapping of members of the Nixon campaign.[13][14] Dallek wrote that Nixon's efforts "probably made no difference" because Thieu was unwilling to attend the talks and there was little chance of an agreement being reached before the election; however, his use of information provided by Harlow and Kissinger was morally questionable, and vice president Hubert Humphrey's decision not to make Nixon's actions public was "an uncommon act of political decency."[15]
Nixon government
[modifier | modifier le code]After winning the 1968 presidential election, Richard Nixon became president of the U.S. in January 1969. He then replaced U.S. ambassador Harriman with Henry Cabot Lodge Jr., who was later replaced by David Bruce. Also that year, the NLF set up a Provisional Revolutionary Government (PRG) to gain government status at the talks. However, the primary negotiations that led to the agreement did not occur at the Peace Conference at all but were carried out during secret negotiations between Kissinger and Lê Đức Thọ, which began on August 4, 1969.
North Vietnam insisted for three years that the agreement could not be concluded unless the United States agreed to remove South Vietnamese President Nguyễn Văn Thiệu from power and replace him with someone more acceptable to Hanoi. Nixon and Kissinger were unwilling to sign an agreement to overthrow a government the NLF had failed to overthrow by force of arms, though the extent of North Vietnamese demands is contested. Historian Marilyn B. Young, contends that the contents of Hanoi's proposal were systematically distorted from their original plea to permit Thiệu's replacement, to what Kissinger propagated as a demand for his overthrow.[16]
Breakthrough and agreement
[modifier | modifier le code]On May 8, 1972, President Nixon made a major concession to North Vietnam by announcing that the U.S. would accept a cease-fire in place as a precondition for its military withdrawal. In other words, the U.S. would withdraw its forces from South Vietnam without North Vietnam doing the same. The concession broke a deadlock and resulted in progress in the talks over the next few months.[17]
The final major breakthrough came on October 8, 1972. Prior to this, North Vietnam had been disappointed by the results of its Nguyen Hue Offensive (known in the West as the Easter Offensive), which had resulted in the United States countering with "Operation Linebacker," a significant air bombing campaign that blunted the North's drive in the South as well as inflicting damage in the North. Also, they feared increased isolation if Nixon's efforts at détente significantly improved U.S. relations with the chief communist powers, the Soviet Union and the People's Republic of China, who were backing the North Vietnamese military effort. In a meeting with Kissinger, Thọ significantly modified his bargaining line, allowing that the Saigon government could remain in power and that negotiations between the two South Vietnamese parties could develop a final settlement. Within 10 days the secret talks drew up a final draft. Kissinger held a press conference in Washington during which he announced that "peace is at hand."
When Thiệu, who had not even been informed of the secret negotiations, was presented with the draft of the new agreement, he was furious with Kissinger and Nixon (who were perfectly aware of South Vietnam's negotiating position) and refused to accept it without significant changes. He then made several public radio addresses, claiming that the proposed agreement was worse than it actually was. Hanoi was flabbergasted, believing that it had been duped into a propaganda ploy by Kissinger. On October 26, Radio Hanoi broadcast key details of the draft agreement.
However, as U.S. casualties had mounted throughout the conflict since 1965, American domestic support for the war had deteriorated, and by the fall of 1972 there was major pressure on the Nixon administration to withdraw from the war. Consequently, the U.S. brought great diplomatic pressure upon their South Vietnamese ally to sign the peace treaty even if the concessions Thiệu wanted could not be achieved. Nixon pledged to provide continued substantial aid to South Vietnam, and given his recent landslide victory in the presidential election, it seemed possible that he would be able to follow through on that pledge. To demonstrate his seriousness to Thiệu, Nixon ordered the heavy Operation Linebacker II bombings of North Vietnam in December 1972. Nixon also attempted to bolster South Vietnam's military forces by ordering that large quantities of U.S. military material and equipment be given to South Vietnam from May to December 1972 under Operations Enhance and Enhance Plus.[18] These operations were also designed to keep North Vietnam at the negotiating table and to prevent them from abandoning negotiations and seeking total victory. When the North Vietnamese government agreed to resume "technical" discussions with the United States, Nixon ordered a halt to bombings north of the 20th parallel on December 30. With the U.S. committed to disengagement (and after threats from Nixon that South Vietnam would be abandoned if he did not agree), Thiệu had little choice but to accede.
On January 15, 1973, President Nixon announced a suspension of offensive actions against North Vietnam. Kissinger and Thọ met again on January 23 and signed off on a treaty that was basically identical to the draft of three months earlier. The agreement was signed by the leaders of the official delegations on January 27, 1973, at the Hotel Majestic in Paris, France.
Aftermath
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South Vietnamese armed forces | |
---|---|
Ground combat regulars | 210,000 |
Regional and Popular Force militias | 510,000 |
Service troops | 200,000 |
Total | 920,000 |
Communist armed forces | |
North Vietnamese ground troops in South Vietnam | 123,000 |
Viet Cong ground troops | 25,000 |
Service troops | 71,000 |
Total | 219,000 |
The Paris Peace Accords effectively removed the U.S. from the conflict in Vietnam. Prisoners from both sides were exchanged, with American ones primarily released during Operation Homecoming. Around 31,961 North Vietnamese/VC prisoners (26,880 military, 5081 civilians) were released in return for 5942 South Vietnamese prisoners.[20] However, the agreement's provisions were routinely flouted by both the North Vietnamese and the South Vietnamese government, eliciting no response from the United States, and ultimately resulting in the communists enlarging the area under their control by the end of 1973. North Vietnamese military forces gradually built up their military infrastructure in the areas they controlled and two years later were in a position to launch the successful offensive that ended South Vietnam's status as an independent country. Fighting began almost immediately after the agreement was signed, due to a series of mutual retaliations, and by March 1973, full-fledged war had resumed.[[#cite_note-WardBurns2017'"`UNIQ--nowiki-00000051-QINU`"'<sup_class="need_ref_tag"_style="padding-left:2px;">[page à préciser]</sup>-22|[21]]]
Nixon had secretly promised Thiệu that he would use airpower to support the South Vietnamese government should it be necessary. During his confirmation hearings in June 1973, Secretary of Defense James Schlesinger was sharply criticized by some senators after he stated that he would recommend resumption of U.S. bombing in North Vietnam if North Vietnam launched a major offensive against South Vietnam, but by August 15, 1973, 95% of American troops and their allies had left Vietnam (both North and South) as well as Cambodia and Laos under the Case-Church Amendment. The amendment, which was approved by the U.S. Congress in June 1973, prohibited further U.S. military activity in Vietnam, Laos and Cambodia unless the president secured Congressional approval in advance. However, during this time, Nixon was being driven from office due to the Watergate scandal, which led to his resignation in 1974. When the North Vietnamese began their final offensive early in 1975, the U.S. Congress refused to appropriate increased military assistance for South Vietnam, citing strong opposition to the war by Americans and the loss of American equipment to the North by retreating Southern forces. Thiệu subsequently resigned, accusing the U.S. of betrayal in a TV and radio address:
Saigon fell to the North Vietnamese army supported by Viet Cong units on April 30, 1975. Schlesinger had announced early in the morning of April 29 the beginning of Operation Frequent Wind, which entailed the evacuation of the last U.S. diplomatic, military and civilian personnel from Saigon via helicopter, which was completed in the early morning hours of April 30. Not only did North Vietnam conquer South Vietnam, but the communists were also victorious in Cambodia when the Khmer Rouge captured Phnom Penh on April 17, as were the Pathet Lao in Laos successful in capturing Vientiane on December 2. Like Saigon, U.S. civilian and military personnel were evacuated from Phnom Penh, U.S. diplomatic presence in Vientiane was significantly downgraded, and the number of remaining U.S. personnel was severely reduced.
Assessment
[modifier | modifier le code]According to Finnish historian Jussi Hanhimäki, due to triangular diplomacy which isolated it, South Vietnam was "pressurized into accepting an agreement that virtually ensured its collapse".[22] During negotiations, Kissinger stated that the United States would not intervene militarily 18 months after an agreement, but that it might intervene before that. In Vietnam War historiography, this has been termed the "decent interval".[23]
Signatories
[modifier | modifier le code]- Nguyen Duy Trinh, Minister for Foreign Affairs for The Democratic Republic of Vietnam
- Nguyễn Thị Bình, Minister for Foreign Affairs for The Provisional Revolutionary Government of the Republic of South Vietnam
- William P. Rogers, United States Secretary of State
- Modèle:Country data South Vietnam Trần Văn Lắm, Minister for Foreign Affairs for the Republic of Vietnam
Other key figures in the negotiations
[modifier | modifier le code]- Henry Cabot Lodge Jr., former United States Ambassador to South Vietnam, head of the U.S. delegation
- Henry Kissinger, special advisor of the President of the United States of America
- William J. Porter
- Xuân Thủy, head of delegation of the Democratic Republic of Vietnam
- Lê Đức Thọ, special advisor of the government of Democratic Republic of Vietnam
- Thích Nhất Hạnh, a Buddhist monk and peace activist living in exile in France
References
[modifier | modifier le code]- (en) Shelby L. Stanton, The Rise and Fall of an American Army: U.S. Ground Forces in Vietnam, 1963-1973, Random House Publishing Group, , 358–362 p. (ISBN 9780307417343, lire en ligne)
- Ward et Burns 2017, p. 508-513.
- The Paris Agreement on Vietnam: Twenty-five Years Later Conference Transcript, The Nixon Center, Washington, DC, April 1998. Reproduced on mtholyoke.edu. Accessed 5 September 2012.
- The Constitution - Executive agreements Accessed 29 July 2014.
- Breakthrough in Paris Blocked in Saigon, October 8–23, 1972 Retrieved December 11, 2021
- « Bombing halt - The Vietnam War and Its Impact », sur www.americanforeignrelations.com
- Robert Dallek (2007), Nixon and Kissinger: Partners in Power, HarperCollins, pp. 73-74.
- Dallek, pp. 74-75. In 1997, Chennault admitted that "I was constantly in touch with Nixon and Mitchell."
- Mark Lisheron. "In tapes, LBJ accuses Nixon of treason". Austin American-Statesman. December 5, 2008. "Johnson tells Sen. Everett Dirksen, the Republican minority leader, that it will be Nixon's responsibility if the South Vietnamese don't participate in the peace talks. 'This is treason,' LBJ says to Dirksen."
- Robert "KC" Johnson. "Did Nixon Commit Treason in 1968? What The New LBJ Tapes Reveal". History News Network, January 26, 2009. Transcript from [vidéo] « audio recording », sur YouTube of President Johnson: "This is treason." "I know."
- Thomas Powers. "The Man who Kept the Secrets: Richard Helms & the CIA". Alfred A. Knopf, 1979, p.198. "during the week which ended Sunday, October 27 [1968], the National Security Agency intercepted a radio message from the South Vietnamese Embassy to Saigon explicitly urging (Nguyen Van) Thieu to stand fast against an agreement until after the election. As soon as Johnson learned of the cable he ordered the FBI to place Madame (Anna) Chennault under surveillance and to install a phone tap on the South Vietnamese Embassy"
- (en) Clark M. Clifford, Counsel to the President: A Memoir, May 21, 1991, (ISBN 978-0-394-56995-6, lire en ligne), 709 p. 582. "The activities of the Nixon team went far beyond the bounds of justifiable political combat. It constituted direct interference in the activities of the executive branch and the responsibilities of the Chief Executive, the only people with authority to negotiate on behalf of the nation. The activities of the Nixon campaign constituted a gross, even potentially illegal, interference in the security affairs of the nation by private individuals."
- Dallek, p. 75.
- Taylor, David The Lyndon Johnson tapes: Richard Nixon's 'treason' BBC News Magazine 22 March 2013 Last retrieved 22 March 2013
- Dallek, pp. 77-78.
- Marilyn Young (1994) The Vietnam Wars: 1945–1990, HarperPerennial, pp.263-264.
- "Memoirs v Tapes: President Nixon and the December Bombings". accessed 23 Jun 2015
- Isaacs, Arnold R. (1983), Without Honor: Defeat in Vietnam and Cambodia, Baltimore: The Johns Hopkins University Press, p. 48-49, 511
- Le Gro, Col. William E. (1985), Vietnam from Cease-Fire to Capitulation, US Army Center of Military History, Department of the Army, p. 28
- « Vietnamese Complete P.O.W. Exchange », sur The New York Times,
- Ward et Burns 2017, p. [page à préciser].
- Jussi Hanhimäki, « Selling the 'Decent interval': Kissinger, triangular diplomacy, and the end of the Vietnam war, 1971-73 », Diplomacy & Statecraft, vol. 14, no 1, , p. 159–194 (DOI 10.1080/09592290412331308771, S2CID 218523033)
- (en) Ken Hughes, Fatal Politics: The Nixon Tapes, the Vietnam War, and the Casualties of Reelection, University of Virginia Press, (ISBN 978-0-8139-3803-5), p. 120
- “Les Accords de Paris, quarante ans plus tard, un film de Rina Sherman” documentary by Rina Sherman (HD, 71 min).
- (en) Geoffrey C. Ward et Ken Burns, The Vietnam War: An Intimate History, Knopf Doubleday Publishing Group, (ISBN 9781524733100, lire en ligne)
Further reading
[modifier | modifier le code]- Herrington, Stuart A. (1983). "Peace with Honor? An American Reports on Vietnam" Presidio Press. Part II, "Life Under The Paris Agreement" pp. 16–40.
- Herschensohn, Bruce (2010). An American Amnesia: How the U.S. Congress Forced the Surrenders of South Vietnam and Cambodia. New York: Beaufort Books. (ISBN 978-0-8253-0632-7).
External links
[modifier | modifier le code]Modèle:Spoken Wikipedia (langue non reconnue : paris + langue non reconnue : peace + langue non reconnue : accords) Domenjod/Brouillon1 (Wikisource)
- Nixon and Vietnam Timeline
- Timeline of NVA invasion of South Vietnam
- “LBJ Tapes Implicate Nixon With Treason”. ABC News. December 5, 2008, (video).
- Vietnam War (1971), court métrage disponible gratuitement sur Internet Archive
- “Les Accords de Paris, quarante ans plus tard, un film de Rina Sherman” documentary by Rina Sherman (HD, 71 min).