Une femme iranienne
Titre original |
آینههای روبرو Aynehaye Rooberoo |
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Réalisation | Negar Azarbayjani |
Scénario |
Negar Azarbayjani Fereshteh Taerpoor |
Musique | Fardin Khalatbari |
Acteurs principaux |
Qazal Shakeri |
Sociétés de production | Fereshteh Taerpoor |
Pays de production | Iran |
Genre | drame |
Durée | 102 minutes |
Sortie | 2011 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Une femme iranienne (persan : آینههای روبرو, Aynehaye Rooberoo) est un film dramatique iranien coécrit et réalisé par Negar Azarbayjani, sorti en 2011.
Il est sélectionné et présenté en avant-première, en , au Festival du film de Fajr. Il est présenté en au Festival international du film de Toronto, ainsi qu'au Festival de films gays et lesbiens de Paris, ce premier long-métrage est récompensé du grand prix Chéries-Chéris[1].
En 2015, le distributeur Outplay change de titre en Une femme iranienne dans l'objectif d'ouvrir le film à un public plus vaste et de contribuer à la sensibilisation de ces sujets.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Son mari étant en prison, une femme se voit obligée de travailler comme conductrice de taxi pour rembourser ses dettes. En pleine route, elle rencontre une femme psychologiquement fragile qui lui demande de l'emmener à la rivière de Kojūr (en), au nord de l'Iran, pour 1 000 000 tomans. Cette dernière est, en fait, un homme trans.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Une femme iranienne
- Titre original : آینههای روبرو
- Titre anglais : Facing Mirrors
- Réalisation : Negar Azarbayjani
- Scénario : Negar Azarbayjani et Fereshteh Taerpoor
- Musique : Fardin Khalatbari
- Direction artistique : Fereshteh Taerpoor
- Photographie : Turaj Mansuri
- Montage : Sepideh Abdolvahab
- Production : Fereshteh Taerpoor
- Société de production : Fereshteh Taerpoor
- Société de distribution : Box Entertainment
- Pays de production : Iran
- Langue originale : persan
- Format : couleur
- Genre : drame
- Durée : 102 minutes
- Dates de sortie :
- Iran : (avant-première au Festival du film de Fajr) ; (sortie nationale)
- Québec : (Festival international du film de Toronto)
- France : [1] (Festival de films gays et lesbiens de Paris) ; (sortie nationale)
Distribution
[modifier | modifier le code]- Shayesteh Irani : Eddie / Adineh
- Qazal Shakeri : Rana
- Homayoun Ershadi : M. Tolooyi, le père d'Eddie
- Maryam Boubani : Akram
- Nima Shahrokh Shahi : Emad Tolooyi, le frère d'Eddie
- Saber Abar : Sadegh
Controverses
[modifier | modifier le code]Certains choix du distributeur français Outplay et des incohérences de traduction ont fait l'objet de critiques. Outre le choix du titre français, qui invisibilise le personnage masculin et ôte au titre original la dimension de la relation entre les deux personnages, le synopsis présente Eddie sous son deadname (ancien prénom d'une personne transgenre) et au féminin, alors qu'il se présente lui-même dès le début comme un homme trans nommé Eddie. La raison première de son départ pour l'Allemagne est passée sous silence (il part d'abord pour achever sa transition). De même, le synopsis parle d'un « lourd secret » alors que sa transidentité est révélée dès le début du film. Ainsi, toute référence à la transidentité est effacée, ce qui a été interprété comme un signe révélateur de transphobie, ce dont le distributeur s'est défendu, affirmant que ces choix avaient pour but de toucher un public plus large[2].
Au niveau de la traduction, le mot « transgenre » a été traduit à plusieurs reprises par « intersexe », ce qui est un non-sens, les deux mots ne recoupant pas la même réalité. Thibault Fougères, directeur de Outplay, a affirmé que la dénomination d'intersexe pouvait correspondre à Eddie, ce que réfutent la réalisatrice Negar Azarbayjani et la productrice Fereshteh Taerpoor, qui affirment qu'Eddie « est un homme trans »[2]. En outre, la traduction parle du personnage d'Eddie alternativement au masculin et au féminin. L'utilisation du féminin pour parler d'un homme trans ou du masculin pour parler d'une femme trans, le mégenrage, est considérée comme une discrimination transphobe[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hervé Joseph Lebrun, « Facing Mirrors », sur Chéries-Chéris, (consulté le ).
- « « Une Femme iranienne » : La distribution française du film accusée de transphobie », sur komitid.fr, (consulté le ).
- « Transphobie : Le « mégenrage », une discrimination omniprésente dans le quotidien des personnes transgenres », sur 20 Minutes (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :