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Tunnel ferroviaire du Cinquantenaire

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Tunnel du Cinquantenaire
Image illustrative de l’article Tunnel ferroviaire du Cinquantenaire
Entrée nord du tunnel du Cinquantenaire

Type Ferroviaire
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Itinéraire 26 (Schaerbeek - Hal)
Traversée Région de Bruxelles-capitale
Coordonnées 50° 50′ 41″ nord, 4° 23′ 52″ est
Exploitation
Exploitant Infrabel
Mode de transport Train
Trafic Passager et marchandise
Caractéristiques techniques
Longueur du tunnel 2 331 m
Nombre de tubes 1
Nombre de voies par tube 2
Construction
Début des travaux 1896
Fin des travaux 1926
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Tunnel du Cinquantenaire
Géolocalisation sur la carte : Bruxelles
(Voir situation sur carte : Bruxelles)
Tunnel du Cinquantenaire

Le tunnel du Cinquantenaire est un tunnel ferroviaire de la ligne de Schaerbeek à Hal (26 Infrabel), long de 2 331 m, situé près du Parc du Cinquantenaire à Bruxelles en Belgique. Il est également nommé tunnel ferroviaire Merode-Josaphat.

Situation ferroviaire

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Le tunnel du Cinquantenaire, d'une longueur de 2 331 m, est situé entre les points kilométrique (PK) ... et ... de la ligne de Schaerbeek à Hal (26 Infrabel). La gare de Meiser précède son entrée nord, la gare souterraine de Merode[1] est située à l'intérieur du tunnel, et plus loin au sud, la gare de Delta.

Le tunnel de 1 716 m de long, qui doit son nom au Parc du Cinquantenaire, est construit en plusieurs étapes et achevé par l'entreprise française Fougerolle Frères de 1924 à 1926[2]. Il fut ensuite prolongé par une tranchée couverte dans les années 1970.

  • Dans les années 1890, les Chemins de fer de l'État belge faisaient face à la congestion des différentes lignes rayonnant autour de Bruxelles, notamment car les trains de marchandises transitant par la ville gênaient le mouvement des trains de voyageurs. La ligne de ceinture ouest existait déjà mais aboutissait trop près des grandes gares à voyageurs de Bruxelles et ne se connectait pas aux lignes de l'est de Bruxelles. Une seconde ligne de ceinture, effectuant une boucle plus large, fut alors planifiée.[réf. nécessaire]
  • La ligne 26 étant envisagée à moyen terme[réf. nécessaire], on profita de la réalisation de l'Avenue de Tervueren, qui devait enjamber la future ligne ferroviaire, pour creuser une tranchée 200 m qui fut ensuite voûtée[3].

Premiers coups de pioche

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  • À partir de 1907, la construction de la ligne 26 est formellement mise en route, en même temps que celle de la ligne de marchandises entre Schaerbeek et Anvers ; cependant, les travaux commencent à Etterbeek[réf. nécessaire].
  • En 1910, le tunnel est définitivement adjugé. Cependant, l'entrepreneur[Qui ?] abandonna les travaux après avoir essayé plusieurs méthodes pendant 18 mois. Près de 200 m supplémentaires de tunnel ont été creusés au sud mais seuls 53 m ont pu être creusés côté Schaerbeek[3].

Achèvement des travaux

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La Première Guerre mondiale interrompt toute réalisation de la ligne 26 ; les travaux ne reprenant que dans les années 1920. C'est en 1924 que la réalisation des 1 235 m restants fut adjugée[3].

Difficultés

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En 1910, l'entrepreneur avait fini par renoncer à cause des difficultés causées par les terrains à traverser : il s'agit de sables bruxelliens et lakeniens entrecoupés de bancs de grès. Ces sables, très compacts, manquent de cohésion en cas de fouille quand ils sont décalcifiés ; ils pèsent fortement sur les blindages[Quoi ?] du tunnel et les couches supérieures se tassent à la moindre secousse. À cette première difficulté se rajoute une seconde : alors que les terrains situés au-dessus des parties creusées en 1910 n'étaient pas encore bâtis, des quartiers entiers ont été réalisées sur la partie qui reste à creuser en 1924. Les fouilles devaient se faire à 10 m sous le niveau des rues et devaient être réalisées avec un luxe de précautions afin d'éviter tout tassement qui mettrait en péril la stabilité de la voûte mais aussi des maisons construites au-dessus. En revanche, le niveau de la nappe phréatique était suffisamment bas pour ne pas inonder les galeries[3]. Les parois de la galerie réalisée à partir de 1924 sont bétonnées et l'assiette des voies reposent sur un radier.

Réalisation

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La construction se fit d'un seul front, en partant de Schaerbeek et plusieurs puits ont été creusés sur le parcours et deux ont été conservés pour l'évacuation des fumées des locomotives (un puits de taille moyenne au milieu du square Jules de Burlet et un puits très grand rue Victor Hugo. Malgré les précautions prises, de nombreux immeubles avoisinant ont été endommagés ; en outre, une poche d'argile remplie d'eau fut découverte sur le trajet et a nécessité de grandes quantités de béton. Malgré ces contretemps, le tunnel fut achevé en avance sur les délais impartis[3].

Prolongement

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Dans les années 1970, avec la disparition de l'ancienne gare des marchandises du cinquantenaire, il est ensuite prolongé le long de la rue Père De Deken et atteint une longueur de 2 331 m[réf. nécessaire]. La halte ferroviaire de Merode a été réalisée en souterrain[Quand ?] dans la partie prolongée du tunnel ; l'ancien portail du tunnel est visible depuis les quais.

Travaux RER

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Le tunnel Schuman-Josaphat, inauguré en 2015, se connecte au tunnel du Cinquantenaire et se prolonge par les dernières centaines de mètres de ce tunnel qui ont été modernisés et insonorisés à l'occasion. Lors du creusement de ce tunnel, la ligne 26 a été mise à simple voie et une portion de la voûte a laissé la place à une section qui permet aux deux lignes ferroviaires de se connecter.

Localisation des entrées

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Galerie d'images

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Notes et références

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  1. Site blrail.be, Ligne 26 : Shaerbeek - Halle lire (consulté le 13 juin 2011).
  2. Dominique Barjot, La grande entreprise française de travaux publics, 1883-1974, Économica, 2006 (ISBN 9782717852172) p. 352 extrait (consulté le 13 juin 2011).
  3. a b c d et e L. Pêche, « Note sur la construction du tunnel du Cinquantenaire, sur la ligne Schaerbeek-Hal du réseau des Chemins de fer de l’État belge », Bulletin de l'Association Internationale du Congrès des chemins de fer, vol. VIII, no 11,‎ , p. 1013-1025.

Articles connexes

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Liens externes

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