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Timex Datalink

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Collection complète de tous les Timex Data Link avec capteur optique. Les modèles (de gauche à droite, de haut en bas): 70532, 70342, 70302, 70301, 70502, 70518, 80011 Beepwear Pro, 51041 Ironman 20th Anniversary Kona '98 Edition, T51081, 78701, 78041, 78047, 69931, 69901, 69787, 69737, 69721, 69768.

Timex Datalink ou Timex Data Link est une gamme de montres fabriquées par Timex. Ces montres sont considérées comme les premières montres intelligentes[1]. C'était les premières montres capables de télécharger des informations sans fil à partir d'un ordinateur[2],[3]. Comme son nom l'indique, les montres Datalink sont capables de transférer des données en se liant à un ordinateur au moyen d'un lien, qui était en l'occurrence un signal lumineux[4].

La gamme Datalink a été introduite en 1994 et a été co-développée avec Microsoft. Il s'agissait d'une alternative portable aux assistants personnels courants avec des attributs supplémentaires tels que la résistance à l'eau, que les assistants personnels n'avaient pas, et la possibilité de recevoir des programmes[5]. La montre a été présentée par Bill Gates le dans une conférence où il a téléchargé des informations d'un écran d'ordinateur émettant des signaux lumineux et a ensuite montré au public les rendez-vous et les autres données transmis à la montre[6].

Les premiers modèles étaient les Datalink 50, Datalink 70, Datalink 150 et Datalink 150s (s pour small qui signifie petit)[5]. Les nombres dans le nom du modèle indiquaient le nombre approximatif de numéros de téléphone pouvant être stockés dans la mémoire de la montre[7]. Ces premiers modèles étaient, au moment de leur lancement, les seules montres à porter le logo de Microsoft[8],[9]. Ces montres ont été certifiées par la NASA pour les voyages dans l'espace et ont été utilisées par des astronautes et des cosmonautes lors de missions spatiales.

Le nombre et le type d'entrées pouvant être stockées dans les différents modèles de montres ainsi que le mode de transfert des données entre l'ordinateur et la montre ont évolué au fil des ans. À l'époque de son lancement, la montre était considérée comme un produit de haute technologie[10].

Timex a aussi lancé la gamme Timex Beepwear Datalink, qui propose des téléavertisseurs portables utilisant la plateforme Datalink. Ces montres font également office d'organiseurs électroniques[4],[11],[12],[13],[14],[15].

Mode de transfert de données sans fil

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Montre de communication Timex Datalink 150 en acier.

Bien qu'il existait d'autres montres capables de stocker toutes sortes de données, la plupart d'entre elles disposaient d'un petit clavier[16] ou de boutons[17] permettant de saisir des données. Le clavier était minuscule et les boutons devaient être pressés à plusieurs reprises pour sélectionner les lettres de l'alphabet, ce qui rendait la saisie de données difficile et fastidieuse et diminuait la robustesse et l'étanchéité de la montre[18]. Dans la plupart des cas, les données étaient perdues lorsque la pile était épuisée[19].

Les montres Timex Datalink téléchargeaient des données sans fil en illuminant un écran d'ordinateur avec un affichage changeant codant les informations à transférer. Les signaux émis par l'écran étaient détectés par le capteur de la montre[5],[18]. Comme les données de la montre étaient toujours téléchargées depuis l'ordinateur ; les données pouvaient être retéléchargées après le remplacement de la pile[19].

Les données étaient transférées de l'ordinateur à la montre par une interface qui avait été développée conjointement par Times et Microsoft. L'absence de périphérique de saisie de données sur la montre rendait la montre compacte et réduisait les points d'entrée d'eau possibles.

Capteur optique

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La montre était équipée d'une petite lentille située sur sa face supérieure. Cette lentille était utilisée pour la transmission de données par lumière visible[5],[20]. Les données étaient transmises depuis l'écran de l'ordinateur par une série de barres horizontales pulsées[21],[22], qui étaient focalisées par la lentille et inscrites dans la mémoire EEPROM de la montre par l'intermédiaire d'un transducteur opto-électronique fonctionnant dans le spectre de la lumière visible et utilisant la technologie du balayage optique[23],[24].

La synchronisation à partir d'un écran d'ordinateur n'était possible que pour les ordinateurs fonctionnant sous Windows 95 et Windows 98. La montre était compatible avec le logiciel de gestion du temps Microsoft Schedule Plus de Microsoft. Pour le modèle Datalink 70, le temps nécessaire pour télécharger soixante-dix numéros de téléphone était d'environ vingt secondes[21],[25].

Message codé

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Sur le bracelet en résine de la Timex Datalink 50 modèle 70301, il y avait une impression avec des chiffres binaires qui étaient en fait des caractères ASCII. Les chiffres sur une moitié du bracelet codaient, y compris les majuscules, le texte Listen To The Light[26]. Les chiffres sur l'autre moitié du bracelet codaient le texte If You [ASCII-24] See, où ASCII-24 est le caractère Cancel ou simplement CAN. Le message complet était donc : Listen To The Light If You Can See (traduction : Écoute la lumière si tu peux voir).

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Les premiers modèles étaient les Datalink 50, Datalink 70, Datalink 150 et Datalink 150s ( s signifiant small (petit); la montre étant destinée aux dames)[5],[27]. Les modèles 150 et 150s étaient essentiellement identiques, à l'exception de leur taille[27].

Le menu était le même pour tous les modèles[28]. La seule différence était la quantité de mémoire disponible dans les montres, et conséquemment, la quantité de numéros de téléphone, de rendez-vous, de listes, etc. qui pouvaient être téléchargés[29].

À l'époque de leur introduction, ces montres étaient connues sous le nom de montres PIM, c'est-à-dire personal information managers (traduction : gestionnaires d'informations personnelles)[30]. Bill Gates en possédait une[30], et il avait montré les capacités de la montre à la télévision[31]. La Datalink 150 était également offerte comme cadeau à l'achat de Microsoft Office 95[3].

Le nombre dans le nom du modèle indiquait le nombre de numéros de téléphone pouvant être téléchargés dans la montre. Par exemple, le modèle 150 pouvait stocker un maximum de 150 numéros de téléphone si rien d'autre n'y était stocké[28]. Le stockage disponible était partagé entre les numéros de téléphone, les rendez-vous, les anniversaires, les listes, les applications et les sons de la montre[28]. Ces modèles n'avaient pas de compte à rebours ou de chronographe, mais un chronographe pouvait être ajouté sous la forme d'une application. Une application bloc-notes permettait d'enregistrer une quarantaine de mots dans la montre[32].

Affichage numérique et fuseaux horaires

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Les parties heure et date de l'affichage numérique des montres Datalink étaient constituées de deux rangées d'afficheurs 7 segments, tandis que la partie inférieure était un écran à matrice de points avec des capacités de défilement. En mode d'affichage de l'heure, la partie matricielle de l'écran indiquait le jour de la semaine à gauche, et le fuseau horaire à droite. Le fuseau horaire par défaut était indiqué comme TZ1 (fuseau horaire 1), et était entièrement personnalisable par l'utilisateur pour désigner n'importe quelle ville du monde, en utilisant généralement les conventions d'appellation IATA. Les premiers modèles Datalink comportaient un double réglage du fuseau horaire[28]. Le fuseau horaire secondaire devenait l'heure locale (primaire) en appuyant sur un bouton et en le maintenant enfoncé jusqu'à ce que le changement soit effectué[28]. Tous les modèles Datalink étaient équipés de la veilleuse Indiglo (en)[10].

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Timex Ironman Triathlon Datalink modèle 78401

Les premiers modèles de la gamme Datalink comprenaient de nombreuses fonctions de type assistant personnel telles que les anniversaires, les rendez-vous et le répertoire téléphonique, mais ne disposaient pas de fonctions telles que le chronomètre et le compte à rebours. Ils disposaient de cinq alarmes[28].

Pour ajouter des fonctionnalités, Timex a lancé en 1997 la gamme Ironman Triathlon Datalink avec les caractéristiques de la gamme Ironman, comme un choix de chronomètres, des chronomètres multitours et un affichage personnalisable. Le nombre d'alarmes passait à 10 dans la nouvelle gamme[33]. Des messages pouvaient être affichés pendant une alarme, et ceux-ci pouvaient être téléchargés sur la montre ou saisis manuellement par le biais de caractères défilants, activés par deux boutons avant/arrière[33].

Les nouvelles fonctionnalités se sont faites au détriment de certaines anciennes fonctionnalités. Par exemple, les modes Anniversaire et Rendez-vous des modèles Datalink précédents n'étaient plus disponibles, et le nombre d'entrées téléphoniques était réduit à 38, contre un maximum de 150 pour l'ancien modèle Datalink 150[28],[33]. La fonction Faire une liste du modèle Datalink 150 avait également disparu. Cette fonction permettait à l'utilisateur de créer des listes pour diverses tâches, et d'importer des applications[28],[33].

Le capteur optique et la méthode de transfert des données avaient été conservés. L'écran de la nouvelle gamme avait la même architecture que celui des anciens modèles. Comme les modèles précédents, le Triathlon Datalink comprenait un double fuseau horaire avec possibilité de sélectionner l'heure locale. La durée de vie de sa pile était d'environ trois ans dans des conditions normales d'utilisation[28],[33].

Adaptateur pour ordinateur portable

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Adaptateurs pour ordinateur portable en blanc et noir. Un DEL rouge permet de programmer la montre en clignotant. Le DEL se trouve sur la soucoupe de l'adaptateur, à droite du connecteur du port série.

En 1997, avec l'arrivée d'ordinateurs portables munis d'écrans LCD à matrice active qui ne se rafraîchissaient pas comme les écrans CRT, Timex a dû adapter son mode de transfert de données[22]. Timex a alors introduit un adaptateur pour ordinateur portable qui incorporait un DEL rouge et se connectait à l'ordinateur portable par le port série. Pendant le téléchargement des données, la DEL clignotait et le clignotement programmait la montre comme les barres horizontales de l'écran CRT.

De plus, les systèmes fonctionnant sous des versions de Windows autres que Windows 95 ou Windows 98, comme Windows NT[33], ne permettaient plus la synchronisation par l'écran CRT, ce qui rendait l'utilisation de l'adaptateur obligatoire même pour les ordinateurs de bureau. Pour les systèmes dépourvus de port série, un adaptateur USB-série pouvait être utilisé pour connecter l'adaptateur Timex à un port USB.

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Une montre Datalink USB édition habillée avec une application affichant l'heure en format analogique.

La Datalink USB a été introduite en 2003. Elle comprenait les modèles Timex Ironman Datalink USB (édition sport) et Timex Datalink USB (édition habillée). Hormis leur aspect extérieur et le fait que la version sport était étanche à 100 mètres, tandis que la version habillée était étanche à 30 mètres, les deux modèles avaient des caractéristiques identiques.

La montre a légèrement déçu les puristes de la liaison de données sans fil parce qu'elle devait être reliée à l'ordinateur par le port USB pendant le transfert de données. Cependant, elle a été largement acceptée parce qu'elle permettait des taux de transfert de données nettement améliorés, une capacité de mémoire considérablement accrue, de nombreux modes de fonctionnement supplémentaires et personnalisables, ainsi qu'une communication bidirectionnelle entre la montre et l'ordinateur[34].

Les modes de fonctionnement personnalisables acceptaient des centaines de numéros de téléphone, d'alarmes et de réglages de minuterie[35],[36]. La montre disposait également de trois fuseaux horaires[36], chacun pouvant être choisi comme affichage principal de l'heure en appuyant sur un bouton[34]. Le Datalink USB a également introduit la protection des données par l'utilisation d'un mot de passe choisi par l'utilisateur[36], une fonction que les modèles précédents n'offraient pas[33],[34]. Les modèles USB étaient également dotés d'une couronne rotative connue sous le nom de Timex i-control (I control signifie Je contrôle)[34].

Applications

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La montres Datalink USB, comme ses prédécesseurs, acceptait des programmes développés spécifiquement pour la montre[37]. Ces programmes sont appelés applications (en anglais, wrist apps) et peuvent être développés par des développeurs de logiciels indépendants[37]. Timex fournissait une application appelée WristApp SDK Installer qui facilitait l'importation dans la montre de toute application développée de manière indépendante[37].

Contrairement à ses prédécesseurs, l'écran de la gamme USB présentait une architecture matricielle complète, sans sections d'affichage à sept segments. Seule une petite section dans le coin supérieur droit utilisait un affichage à neuf segments[37]. De nombreuses applications ont été développées pour la montre, incluant des jeux vidéo, des écrans de veille, des compteurs de pointage de golf, des réglages du contraste de l'affichage et de la vitesse de défilement, des affichages de l'heure analogiques, et même des calculs des phases de la lune avec affichages graphiques associés[37]. Les applications étaient écrits en langage assembleur[38].

Jeux vidéos

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Invasion était un exemple de jeu développé spécifiquement pour la montre[37]. Il était conçu sur le modèle de Space Invaders, créé par Jordi Perez[39]. Le jeu utilisait l'interface de programmation pour les écrans à pixels primitifs tels que celui utilisé dans la montre[37]. Le terme primitif fait référence aux écrans de faible résolution où l'on peut discerner les pixels individuels.

Écran de veille

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Screen Saver - Blank était un écran de veille qui effaçait l'affichage de la montre lorsque l'indicateur de minutes ou d'heures atteignait :00[37].

Antikythera

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L'application Antikythera émulait certaines des fonctions du mécanisme d'Anticythère en calculant la phase de la lune. L'application était précise à un jour près sur une période de 500 ans[40].

Exemples d'applications

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L'astronaute James H. Newman porte la montre Timex Datalink modèle 70502 lors de la mission STS-88.
Le cosmonaute Yuri Gidzenko, commandant du Soyouz de l'Expédition 1, portant la montre Datalink 150 modèle 69931.

La montre Timex Datalink a été certifiée par la NASA pour les missions spatiales. C'est l'une des quatre montres qualifiées par la NASA pour les voyages dans l'espace[42],[43],[44]. Différents modèles Datalink ont été utilisés à la fois par les cosmonautes et les astronautes.

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La gamme Timex Beepwear Datalink proposait des téléavertisseurs portables, utilisant la plateforme Datalink. Ces montres faisaient également office d'organiseurs électroniques[4],[11],[12],[13],[14],[15],[45]. La gamme Beepware était brevetée et était le fruit d'un effort conjoint Timex-Motorola. La gamme de montres a donné naissance à une nouvelle société appelée Beepwear Paging Products[46],[47],[48],[49]. La devise marketing de Beepwear était One beeping great watch (une formidable montre qui bipe)[50]. Il s'agissait de la première montre/téléavertisseur capable de recevoir des messages alphanumériques[51],[52]. Elle fonctionnait dans la bande des 900 MHz[53]. La montre comportait également la fonction FLEXtime qui, si elle était prise en charge par le fournisseur de services de radiomessagerie, pouvait synchroniser l'heure de la montre avec celle du réseau[14]. Elle pouvait également s'adapter automatiquement au fuseau horaire du porteur[51].

Culture populaire

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En raison de ses caractéristiques uniques et de la longue tradition d'innovation de Timex, la gamme de montres Datalink a atteint un statut de culte parmi les adeptes des nouvelles technologies. En outre, de nombreux sites Web étaient consacrés à la programmation de la montre et à l'échange d'informations entre ses nombreux fans. Des groupes Yahoo ont été créées par les fans et les développeurs de logiciels, en particulier pour la gamme Datalink USB[54],[55].

Défavorables

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Les premiers modèles Datalink 50/150 ont reçu une mention [dis]honorable dans la liste des 25 pires produits technologiques de tous les temps de PC World en 2006 et ont été intronisés dans le Temple de la renommée de la honte de la haute technologie, avec les arguments suivants : « La montre ressemblait à un Casio sous stéroïdes » et « pour y télécharger des données, vous la teniez devant votre écran cathodique pendant que celui-ci affichait un motif de bandes noires et blanches clignotantes (ce qui, soit dit en passant, vous transformait également en manchurian candidate, en référence aux lavages de cerveau mentionnés dans le film américain Manchurian Candidate), ajoutant que « selon votre point de vue, c'était soit sérieusement cool, soit profondément dérangeant »[57].

Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Timex Datalink » (voir la liste des auteurs).
  1. Lyle M. Spencer, Reengineering Human Resources: Achieving Radical Increases in Service Quality--with 50% to 90% Cost and Head Count Reductions, Wiley, (ISBN 978-0-471-01535-2, lire en ligne), p. 39 :

    « A wristwatch computer with wireless communication abilities, the Timex Data-Link, is already being sold by a joint venture of Timex and Microsoft. Beyond wristwatch computers are computer chips implanted directly into human bodies. »

  2. Richard B. McKenzie, Trust on Trial: How the Microsoft Case Is Reforming the Rules of Competition, Basic Books, (ISBN 978-0-7382-0481-9, lire en ligne), p. 137 :

    « First business-productivity application to incorporate multimedia 1991 Word 2.0 for Windows: First major word processor to offer drag- and-drop 1 993 IntelliSense: First "intelligent" user-assistance technology 1994 Microsoft-Timex DataLink First watch to accept information from a computer. »

  3. a et b Tim Ellis, « Apple Watch? Whatever. Reviewing the Timex Datalink, the world's first smartwatch », sur geekwire.com,  : « Released in 1994, the Timex Datalink was the first watch to synchronize personal data from a computer. Yes, I have one, and that’s my wrist pictured above. »
  4. a b et c David W. Conklin, Cases in the Environment of Business: International Perspectives, SAGE, (ISBN 978-1-4129-1436-9, lire en ligne), p. 63
  5. a b c d e f g et h « Timex Corporation History », sur Funding Universe, Disqus, (consulté le ) : « The following year, Timex debuted the 150S, a smaller model of the Timex Data Link. This updated version, featuring a software program developed in conjunction with Microsoft, included WristApps, an application capable of downloading data. »
  6. « BUSINESS TECHNOLOGY; Timex and Microsoft Team Up on a Watch », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  7. Mademoiselle, Condé Nast Publications, (lire en ligne) :

    « Timex Data Link system downloads and stores up to 150 names and numbers. See at www.beepwear.com. »

  8. Personal Computing History: ...incidentally the only watch that bears the name of Microsoft on its front panel (via Internet Archive)
  9. Slashdot: ...the Timex-Microsoft watch PDA...Microsoft and Timex introduced one of the first consumer PDAs
  10. a et b Hearst Magazines, « Popular Mechanics », Hearst Magazines,‎ , p. 44 (ISSN 0032-4558, lire en ligne, consulté le ) :

    « among the more high-tech entries is Timex's Data Link. Developed in conjunction with software giant Microsoft and chip-maker Motorola, the Data Link allows you to easily transfer information from your computer to your watch. Specifically, you ... »

  11. a et b Fred Fishkin with Bootcamp, « Pager & Organizer Built Into a Watch », CBS News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. a et b « beepwear », Timex.com
  13. a et b Bonnier Corporation, « Popular Science », Bonnier Corporation,‎ , p. 20 (ISSN 0161-7370, lire en ligne, consulté le )
  14. a b et c Hearst Magazines, « Popular Mechanics », Hearst Magazines,‎ , p. 90 (ISSN 0032-4558, lire en ligne, consulté le )
  15. a et b Woodrow Barfield et Woodrow Barfield Thomas Caudell, Fundamentals of Wearable Computers and Augmented Reality, Psychology Press, (ISBN 978-0-8058-2902-0, lire en ligne), p. 500
  16. Manual for Casio watch module 2888, typical databank watch with keyboard input
  17. Manual for Casio watch module 2747, typical databank watch with button input
  18. a et b Kiplinger Washington Editors, Inc., Kiplinger's Personal Finance, Kiplinger Washington Editors, Inc., (ISSN 1528-9729, lire en ligne), p. 120 :

    « SCHEDULING AT THE FLICK OF YOUR WRIST Wrist-based organizers that store data banks of phone numbers, schedule appointments and manage to-do lists have been around for a while. The difference with the Timex Data Link ($130) is how you get all this minutiae into the watch. ... Instead of fiddling with pinpoint-size buttons on a postage- stamp keyboard, you simply point the watch at your personal-computer screen. »

  19. a et b (en) Benj Edwards, « The Digital Watch: A Brief History », PC Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Watches with built-in database functionality first appeared on the market in the 1980s, but they weren't very useful without a way to transfer the data to and from a more permanent medium like a computer (otherwise, the watches would lose their data if the batteries died). Timex solved this problem in an innovative way, with the Data Link 150, which allowed the user to transfer information from a PC to the watch via an optical sensor on the watch's face.94) Watches with built-in database functionality first appeared on the market in the 1980s, but they weren't very useful without a way to transfer the data to and from a more permanent medium like a computer (otherwise, the watches would lose their data if the batteries died). Timex solved this problem in an innovative way, with the Data Link 150, »

  20. IDG Enterprise, « Computerworld », IDG Enterprise,‎ , 104 (ISSN 0010-4841, lire en ligne, consulté le ) :

    « TIMEX DATALINK WATCH When I first got Timex Corp. 's watch (www.timex.com), I ea My wasn't sure why I would want to use it. But after I had the $130 watch in my office for a few days, it was clear to me that this is a timepiece to lust after. »

  21. a et b Bonnier Corporation, « Popular Science », Bonnier Corporation,‎ , p. 14 (ISSN 0161-7370, lire en ligne, consulté le ) :

    « Timex and Microsoft hove teamed up on the Timex Data Link, a watch that downloads data by light pulses when it's pointed at a personal information manager's calendar, phone book, or ttxlo list on a desktop computer screen. In about 20 ... »

  22. a et b Hearst Magazines, « Popular Mechanics », Hearst Magazines,‎ , p. 41 (ISSN 0032-4558, lire en ligne, consulté le ) :

    « DATA LINK WATCH Tlmex Corp. Wristwatches are telling much more than time these days. Timex's Data Link uses optical scanning technology and built-in programming software to easily transfer information — appointments, phone numbers, ... »

  23. New York Media, LLC, « New York Magazine », New York Media, LLC,‎ , p. 58 (ISSN 0028-7369, lire en ligne, consulté le ) :

    « S. FELDMAN HOUSEWARES/ 1304 Madison Avenue, near 92nd Street/289- It's All in the Timex You don't necessarily have to throw away your Filofax or your Sony Magic Link, but once you have a Timex Data-Link watch on your wrist, your... »

  24. Kiplinger Washington Editors, Inc., Kiplinger's Personal Finance, Kiplinger Washington Editors, Inc., (ISSN 1528-9729, lire en ligne), p. 108 :

    « to the Timex Data Link personal-organizer wrist watch (see "Technology," June). It also comes with tools to organize your life along the lines of Stephen Covey's The Seven Habits of Highly Effective People. One disadvantage of Schedule + ... »

  25. Picture of model 70301 with resin strap (Including capitalization the visible code in the picture reads: "Listen T")
  26. a et b Datalink 150 Open Source Development Tools Developer website
  27. InfoWorld Media Group, Inc., InfoWorld, InfoWorld Media Group, Inc., (ISSN 0199-6649, lire en ligne), p. 93 :

    « PIM WATCH Timex Data Link 1 50 I he latest entry in Timex's combination watch and personal information manager (PIM) lineup is the Timex Data Link 150. A thorough redesign of the original, the Data Link 150 has twice as much storage... »

  28. a et b CXO Media, CIO, CXO Media, Inc., (ISSN 0894-9301, lire en ligne), p. 110 :

    « Even Bill Gates has one: a personal information manager designed to look like a wristwatch. The Timex Data Link Watch, the product of a collaboration between Microsoft Corp. and Timex Corp., not only shows you how much time you have... »

  29. Elizabeth Olson, Microsoft Exchange Plain and Simple, Sybex, (ISBN 978-0-7821-1873-5, lire en ligne), p. 267 :

    « Suppose you bought the Timex Data Link watch Bill Gates demonstrated so dramatically on television. »

  30. IDG Enterprise, « Computerworld », IDG Enterprise,‎ , p. 135 (ISSN 0010-4841, lire en ligne, consulté le ) :

    « Timex in Middlebury, Conn., has upgraded the Timex Data Link watch, which uses wireless technology to download info-nuggets such as telephone numbers and appointment dates from a PC to the watch. Anew version provides more »

  31. CIO, (lire en ligne), p. 28 :

    « The Times of Your Life The Ironman Datalink watch from Timex doubles as a personal organizer. A USB link connects the ... A bonus for frequent travelers: The watch keeps track of three different time zones. Find additional details at ... »

  32. a b et c Timex Datalink USB product specs
  33. Wristapp details
  34. Jordi Pérez (Freelance developer of entertainment software) « https://web.archive.org/web/20110903194915/http://www.ooparts-universe.com/prgs/index.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  35. Antikythera app message 8838 in Timex Datalink USB Yahoo Group (signup as group member required for viewing)
  36. Wrist app development site
  37. NASA Explores.com from Internet archive Article 5-8 Quote: "Astronauts have a choice of four watches that are certified to fly in space, says Stephanie Walker, subsystem manager for flight crew equipment at Johnson Space Center. These watches are off-the-shelf models that can be purchased at retail stores. "The certification process assures that they can perform and not self-destruct in the vacuum of space. With pressure variances and temperature extremes, watch components may expand, rupture, or crack, causing a potential hazard to the crew." and "The new watch for astronauts is the Timex Ironman. This cutting-edge timepiece sells for less than $100. It has a light-emitting diode (LED) port to synchronize up to 10 alarms to the calendar of a personal computer, stores 38 telephone numbers, identifies messages, displays the time in two different time zones, and comes close to serving as a wrist computer, Walker says." Courtesy of NASA's Space Operations Mission Directorate Published by NASAexplores: May 2, 2002 Retrieved 21 June 2008
  38. NASA Explores Article 9-12 Quote: "Astronauts are permitted to check the watches out before launch, take them home to familiarize themselves with a watch's operation, and in the case of the Ironman, program data into the memory." Courtesy of NASA's Space Operations Mission Directorate Published by NASAexplores: May 2, 2002 Retrieved 14 Oct 2009 via Internet Archive
  39. a b c et d Assorted pictures of Datalink including model 50 in space missions (Including the model 78401 worn by astronaut Daniel T. Barry on the STS-72 Space Shuttle Endeavour launched January 11, 1996)
  40. U.S. News & World Report, U.S. News Publishing Corporation, (lire en ligne) :

    « PERSONAL TECH Beepwear PRO ($159), made by Timex and Motorola, is going mainstream. The watch combines the functions of wireless pager and palmtop computer on your wrist for less than the price of a Palm organizer. The slightly »

  41. Henry Assael, Consumer behavior: a strategic approach, Houghton Mifflin, (ISBN 978-0-618-22215-5, lire en ligne) :

    « In 1998, Timex entered a joint arrangement with Motorola and introduced "Beepwear" functionality for its executive technology watches.2 This is yet another example of Timex introducing a watch based on a consumption situation »

  42. Computer Buyer's Guide and Handbook, Computer Information Pub., (lire en ligne) :

    « Motorola and Timex have formed a new company, Beepwear Paging Products, and taken a step toward revolutionizing the wristwatch. The group's new line of pagers, Beepwear, is short on aesthetics but long on handiness. As a watch, the... »

  43. Corporate Report, Corporate Report Inc., (lire en ligne) :

    « Beepwear from Timex and Motorola combines a watch and an alphanumeric pager that receives both phone numbers and short text messages »

  44. Official Gazette of the United States Patent and Trademark Office: Trademarks, U.S. Department of Commerce, Patent and Trademark Office, (lire en ligne)
  45. Adweek: Western advertising news, A/S/M Communications., (lire en ligne) :

    « Small type at the bottom delivers the news: "Timex and Motorola introduce the first full-text message pager in a watch." Do you immediately ... of the watch face? Meanwhile, the coy vulgarity of beepwear's motto — "One beeping great watch" »

  46. a et b Newsweek, Newsweek, (lire en ligne) :

    « Wristwatches are getting more wired. Timex and Motorola's new Beepwear Pro pager/ watch (www. beepwear .com) is the first to accept text messages in addition to numeric ones. It can even automatically adjust to the time zone you're in. »

  47. Bottom Line, Personal, Boardroom Reports, (lire en ligne) :

    « Timex, this watch stores phone numbers and your calendar... and sends and receives alphanumeric pages using SkyTel's nationwide network. Watchface diameter: »

  48. Vibe Media Group, « Vibe », Vibe Media Group,‎ , 114 (ISSN 1070-4701, lire en ligne, consulté le ) :

    « With Beepwear, Motorola and Timex have conspired to bring you the coolest watch this side 1 of a G-Shock. A 2 watch pager to * savor, Beepwear V ($129) can be ^. activated in all parts of the United States, courtesy of its gooMhzband. Plus ... »

  49. Timex Developer Yahoo Group
  50. « Organizing Time », National Museum of American History (consulté le ) : « Electronic personal organizer, 1990s; a Data Link watch by Timex Corp., Waterbury, Connecticut, in collaboration with Microsoft Corp., Redmond, Washington; combining a timekeeper with a scheduling database that users download from their personal computers »
  51. PC World's The 25 Worst Tech Products of All Time « https://web.archive.org/web/20080703122019/http://www.pcworld.com/article/125772-7/the_25_worst_tech_products_of_all_time.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),