Thiron-Gardais
Thiron-Gardais | |||||
Le domaine de l'abbaye et ses jardins Classé MH (1912), Inscrit MH (1962, 2001). | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Nogent-le-Rotrou | ||||
Intercommunalité | CC Terres de Perche | ||||
Code postal | 28480 | ||||
Code commune | 28387 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Thironnais, Thironnaises | ||||
Population municipale |
982 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 18′ 41″ nord, 0° 59′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 200 m Max. 279 m |
||||
Superficie | 13,46 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nogent-le-Rotrou (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nogent-le-Rotrou | ||||
Législatives | 3e circonscription d'Eure-et-Loir | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.thiron-gardais.fr/ | ||||
modifier |
Thiron-Gardais est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Thiron-Gardais est un bourg du Perche qui se trouve à environ 10 km à l'est de Nogent-le-Rotrou et 40 au sud-ouest de Chartres.
Il est situé au cœur du parc naturel régional du Perche.
Le nouveau tracé du sentier de grande randonnée GR 35 passe dans le village[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Chassant, Combres, La Croix-du-Perche, La Gaudaine, Montigny-le-Chartif, Arcisses et Saintigny.
Relief et hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la rivière Thironne, affluent en rive droite du Loir, lui-même sous-affluent de la Loire par la Sarthe et la Maine.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Miermaigne à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 755,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Thiron-Gardais est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogent-le-Rotrou, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,5 %), forêts (14,7 %), prairies (13,3 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Thiron-Gardais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondationset séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 566, alors qu'il était de 533 en 2015 et de 569 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 79,3 % étaient des résidences principales, 5,5 % des résidences secondaires et 15,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,5 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Thiron-Gardais en 2020 en comparaison avec celle d'Eure-et-Loir et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,5 %) inférieure à celle du département (5,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 52,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (49,9 % en 2015), contre 66,2 % pour d'Eure-et-Loir et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Thiron-Gardais[I 2] | Eure-et-Loir[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 79,3 | 85,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,5 | 5,8 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 15,2 | 8,9 | 8,2 |
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thironne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[14],[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 69,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 516 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 502 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[12].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Thiron est attesté sous les formes Tyronium vers 1120, Tyrum vers 1150, Tiron ou Perche en 1383 (ch. de l’abb. de Thiron), Tiro vers 1250 (pouillé)[17], Thiron en 1793[18], Thiron-de-Gardais en 1801[18], Thiron-Gardais en 1987[18].
La toponymie actuelle orthographie Thiron avec un "h" (alors que les chartes latines l'omettent), comme la rivière Thironne, qui sillonne le territoire d’ouest en est[19].
Gardais est attesté sous la forme Gardiensis parrochia en 1113, puis Gardais jusqu'en 1774. Sens probable : « poste de garde », « petite forteresse ».
La commune de Thiron est instituée par la Révolution française en 1790. Elle prend le nom de « Thiron-Gardais » en 1987, en raison du hameau limitrophe de Gardais[I 1]
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Aux portes du Perche, le bourg de Thiron-Gardais est né de l'implantation d'une abbaye fondée par Bernard de Ponthieu, né dans le comté du même nom. L'ancienne abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron exerce son influence dans toute la moitié nord de la France, en Angleterre, en Irlande et jusqu’aux Hautes-Terres d’Écosse.
En effet, au XIIe siècle, alors que l’abbaye de Tiron est en construction depuis 1114, son rayonnement est tel qu’elle reçoit de nombreux dons et exerce son autorité sur vingt-deux abbayes et plus d’une centaine de prieurés. L’ordre de Tiron suit la stricte observance de la règle de saint Benoît.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Avec l’ouverture d’un collège classique puis militaire au XVIIe siècle, des auberges et des commerces se développent autour de l’abbaye, jusqu’à former le village de Thiron-Gardais[20].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Durant la guerre franco-allemande de 1870, le se déroule l'affaire de Thiron-Gardais, où est engagé le 30e régiment provisoire formé de la garde nationale mobile de la Manche[réf. nécessaire].
En 1899 est mise en service par l'administration des chemins de fer de l'État la gare de Thiron-Gardais sur la ligne de Brou à La Loupe, facilitant les déplacememnts des personnes et le transport des marchandises. Le service voyageur cesse en 1936 ou 1938, remplacé par des autocars, puis le service fret en 1971. Les rails sont déposés en 1973 et la gare est devenue une habitation[21],[22],[23].
La prospérité et le rayonnement de l'abbaye sont tombés dans l’oubli et il ne reste pour témoin que la longue nef romane de l’église abbatiale, la grange aux dîmes, le collège militaire et les dépendances, mais son histoire est partout et les jardins du parc de l'abbaye sont marqués de la présence de l’Ordre à travers le potager des simples, celui des aromates, l'allée des tilleuls, au coin du vivier ou sur la terrasse des fruitiers.
La commune accueille de 1968 à 1974 une usine Alpine à l'initiative de Jean Rédélé et de son maire, Philippe Lamirault[24]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1943 dans l'arrondissement de Nogent-le-Rotrou du département de l'Eure-et-Loir.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Thiron-Gardais[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nogent-le-Rotrou
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription d'Eure-et-Loir.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Thiron-Gardais était le siège de la petite communauté de communes du Perche thironnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Terres de Perche, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances de démocratie participative
[modifier | modifier le code]Un conseil municipal d'enfants est organisé à Thiron-Gardais[31].
Finances communales
[modifier | modifier le code]Frappée par un lourd endettement, la commune s'est retrouvée placée sous la tutelle de la chambre régionale des comptes en 2022, et ne peut investir dans des travaux d'embellissement[32].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Ebenweiler | Allemagne | depuis |
Thiron-Gardais et Ebenweiler (Bade Wurttemberg) sont jumelés depuis [33].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]La commune s'est dotée d'une nouvelle mairie en 2023, aménagée dans les anciens locaux d'une agence bancaire. Toutefois, la salle du conseil municipal et la salle des mariages restent dans l'immeuble historique[34],[35].
La commune dispose d'une maison des services publics[36],[37] bénéficiant d'assistantes sociales et de cyber emploi, abritée dans la grange aux dîmes, d'une salle associative (salle Jacques-Loizeleur), d'une médiathèque[38], d'une salle des fêtes.
Elle dispose également d'un terrain de football et plateau multi-sports, de deux terrains de tennis et un complexe sportif, ainsi qu'une piscine municipale, ouverte tous les jours en période estivale : activités aquagym, bébé nageur, femmes enceintes, scolaires.[réf. nécessaire]
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune met à disposition deux écoles et un restaurant scolaire.
Postes et télécommunications
[modifier | modifier le code]Une agence postale a été créée par la commune en remplacement du bureau de poste, et est installée dans les nouveaux locaux de la mairie[35].
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'un centre d’intervention de secours de sapeurs pompiers[39].
Une brigade de gendarmerie y est également implantée.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2021, la commune comptait 982 habitants[Note 3], en évolution de −3,35 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- : Saint-Bernard de Tiron (1046-1117), fondateur de l’abbaye et de l’ordre de Tiron.
- Dimanche de Pâques : Pâques aux Jardins de l’abbaye, grande chasse à l’œuf, jeux...
- Premier week-end de juin : Rendez-vous aux Jardins.
- Week-end de Pentecôte (tous les deux ans depuis 2014) : Cel’Tiron Pentecôte Festival, Championnat Highland games France, musique et danses celtiques, village médiéval, marché artisanal, animations, rassemblement historique des anciens sites de l’ordre de Tiron...
- Dernier week-end de juin : Festival Vintage dans les jardins de l’abbaye.
- Tous les samedis soir du samedi le plus proche de la fête de la musique () jusqu’au dernier samedi d’août : Les samedis de l’été dans le jardin Imbert.
- : retraite aux flambeaux et feu d’artifice' dans les jardins de l’abbaye.
- : Fête Nationale, brocante et vide-grenier dans les rues du bourg et salon du livre dans les jardins de l’auberge de l’abbaye.
- Troisième week-end de septembre : Journées Européennes du Patrimoine.
- Troisième week-end d’octobre : Rando Thi’Perche' (pédestre et VTT), Festival d’automne, dans les jardins de l’abbaye, animations, marché artisanal, fabrication de jus de pomme...
Économie
[modifier | modifier le code]Thiron-Gardais réunit :
- une vingtaine de commerces, artisans et services, dont une auberge et une maison de retraite faisant partie de la fondation Texier-Gallas ;
- la Société de Mécanique de Thiron-Gardais (SMTG) acquise en 1989 à Renault par le holding Bassano Industries[43]
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron :
L'abbaye est composée de l'église, Classé MH (1912), des façades et toitures du presbytère, Inscrit MH (1962), de la grange dîmière, du collège royal militaire, du pigeonnier, de la tour de guet, des communs et des vestiges, Inscrit MH (2001)[44] :- L'église abbatiale, dont la seconde tranche de restauration est engagée en 2024[45]
- Collège royal et militaire Inscrit MH (1962, 2001) :
Créé en 1630, il abrite aujourd'hui un musée créé par Stéphane Bern retraçant l'histoire des lieux et des personnages l'ayant fréquenté. Il est en cours de restauration et seules certaines salles sont accessibles au public[46]. - Presbytère :
Datant du XVIIe siècle, dans un premier temps officialité, puis demeure du prieur de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron, la commune achète le bâtiment en 1818 pour en faire le presbytère de la paroisse[47]. - Grange aux dîmes :
Cce bâtiment réhabilité en 2006, comme son nom l'indique servait de grange dîmière à l'abbaye au (XIIe siècle). La bâtisse est aujourd'hui un lieu proposant des services et des locaux très utiles aux thironnais : office de tourisme, entrée des jardins de l'abbaye, accueils d'évènements, d'expositions, de réunions, maison des services publics, cyber emploi, rencontres, activités diverses...
-
L'église vue du jardin.
-
Le porche principal et le presbytère.
-
Le clocher.
-
La nef de l'église.
-
Le jardin de l'abbaye et la grange dîmière.
-
Le collège royal militaire et son jardin, septembre 2013
On peut également signaler :
- Chapelle Sainte-Anne des Bois, sur la route de la Gaudaine au bord de l'étang Sainte-Anne[48] ;
- Chapelle de la Croix Saint-Jacques à Gardais[48] ;
- Cimetière et sépultures des « Morts pour la France » ;
- Étang, avec la possibilité d'y pêcher : des chalets sont à la disposition des personnes voulant y passer la nuit ;
- Deux arbres remarquables : le tilleul, un arbre de la liberté planté dans les jardins de l’abbaye, et le séquoia géant du Collège royal et militaire[20].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Bernard de Tiron (1046-1117), fondateur de l'abbaye qui porte son nom.
- André Guillaumin (1885-1974), botaniste, ancien propriétaire du collège militaire de l'abbaye.
- Stéphane Bern (1963-), chroniqueur radio et télévision, propriétaire du Collège royal et militaire depuis 2013[32], élu conseiller municipal de la commune[49].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Anecdotes
[modifier | modifier le code]Il est souvent fait référence aux anciens moines de Thiron dans le « Roman de Renart » ; en effet, les moines de Thiron étaient victimes de la satire dissimulée de cet ensemble de récits médiévaux.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Thiron-Gardais (28387) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- « Thiron-Gardais » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- La nouvelle salle des fêtes de la commune porte le nom de ce maire[26].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Thiron-Gardais » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Thiron-Gardais - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Thiron-Gardais - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Eure-et-Loir » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- « Le GR® 35 trace sa route et mise sur le patrimoine en Eure-et-Loir : Le nouveau parcours du GR® 35 est prêt à se dévoiler. Revisité, ce chemin de Grande randonnée (GR) a été officiellement inauguré, samedi 8 juillet 2023, à Thiron-Gardais. Un parcours dédié à la vallée du Loir, qui donne l’occasion aux randonneurs de découvrir le patrimoine et des paysages typiques du Perche. L’objectif du comité départemental de randonnée pédestre est de redynamiser le circuit pour intéresser un plus large public », L'Écho républicain, (lire en ligne , consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Thiron-Gardais et Miermaigne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Miermaigne », sur la commune de Miermaigne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Miermaigne », sur la commune de Miermaigne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nogent-le-Rotrou », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Thiron-Gardais », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Thiron-Gardais », Explore, sur petitescitesdecaractere.com (consulté le ).
- « Brou - Thiron-Gardais - La Loupe », Pages cachées > Voie ferree, sur velorails28.e-monsite.com, (consulté le ).
- Anouchka Vogele, « Quand Deschanel inaugurait la gare de Thiron-Gardais », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « Gare de Thiron-Gardais (ligne Verneuil-Brou) : 6 photos », Histoire, sur perche-gouet.net (consulté le ).
- « Histoire », sur alpine-thiron.fr (consulté le ).
- « Elus et maires : Thiron-Gardais », Histoire > personnes, sur perche-gouet.net (consulté le ).
- « Le maire de Thiron-Gardais Victor Provôt a présenté les projets de la commune pour 2021 », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le maire de Thiron-Gardais Victor Provôt a annoncé son intention de démissionner », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Carine Robinault, « Perche. Ces maires ont aussi un boulot : arrivent-ils à couper pour la fin d'année ? : Maires dans le Perche, ils sont avant tout actifs, et cumulent deux emplois du temps. Pas toujours facile de couper pour les fêtes de fin d'année. Y parviennent-ils vraiment ? », L'Action - L'Écho, (lire en ligne, consulté le ).
- « Terres de Perche : le maire de Thiron-Gardais, Victor Provôt, démis de ses délégations de vice-président : A une très large majorité des délégués présents au conseil communautaire du mardi 19 septembre 2023, le maire de Thiron-Gardais, Victor Provôt, vice-président de la Communauté de communes Terres de Perche, a été relevé de ses délégations au développement économique et au tourisme », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- François Dordoigne élu maire de Thiron-Gardais, Stéphane Bern, conseiller municipal, L'écho républicain, 29 mars 2024, Bérénice Poulin
- « Des idées émergent du conseil des jeunes », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Robin D'Angelo, « Stéphane Bern s’engage en politique dans le Perche, son « laboratoire » du patrimoine : L’animateur de télévision est candidat à l’élection municipale partielle dans le village de Thiron-Gardais (Eure-et-Loir), où il possède, depuis 2013, le collège royal et militaire, restauré et transformé en musée », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- « Le jumelage prépare son cinquantenaire », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mairie et bureau de poste en un même lieu », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « La mairie a une nouvelle adresse », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « L’Espace France Services a ouvert ses portes », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « En ligne directe avec les finances publiques », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « Trois rendez-vous à la médiathèque », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un nouveau patron au centre de secours », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « SMTG La précision à toute épreuve », sur smtg.fr (consulté le ).
- « Abbaye de la Sainte-Trinité et son collège », notice no PA00097223, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L‘église abbatiale enveloppée d’une forêt d’échafaudages : Thiron Gardais. Le chantier de restauration de l’abbaye débute », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « De nouveaux bâtiments pour le collège royal et militaire de Thiron-Gardais : Après la restauration cette année de l'ancienne salle d'escrime du collège royal et militaire de Thiron-Gardais, des projets de rénovation du pigeonnier et d'une ancienne boulangerie ont été lancés, dans le but d'agrandir l'espace d'accueil et de visites », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Laurence de Calan, Presybtères du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Présence du Perche", juillet 2012, p. 169. [ (ISBN 978-2-900122-983)].
- Paroisse Saint-Lubin du Perche (préf. Abbé Daniel Rambure, curé), Ces 36 églises ont quelque chose à vous dire..., , 101 p..
- https://www.lefigaro.fr/culture/patrimoine/stephane-bern-elu-conseiller-municipal-dans-son-village-d-eure-et-loir-avec-97-3-des-suffrages-20240317