[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Thimory

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Thimory
Thimory
Cimetière, église et monument aux morts.
Blason de Thimory
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais
Maire
Mandat
Magali Goiset
2020-2026
Code postal 45260
Code commune 45321
Démographie
Gentilé Thimoriens
Population
municipale
692 hab. (2021 en évolution de −6,23 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 55′ 17″ nord, 2° 36′ 00″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 117 m
Superficie 12,37 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montargis
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lorris
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Thimory
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Thimory
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Thimory
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Thimory
Liens
Site web thimory.fr

Thimory est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Carte de la commune de Thimory et des communes limitrophes.

La commune de Thimory se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre[1]. À vol d'oiseau, elle se situe à 51,7 km d'Orléans[2], préfecture du département, à 13,7 km de Montargis[3], sous-préfecture, et à 7,5 km de Lorris, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Lorris[4].

Communes limitrophes de Thimory
Chevillon-sur-Huillard (4,8 km) Lombreuil (3,2 km)
Presnoy (5,1 km)
Chailly-en-Gâtinais (4,9 km)
Thimory Oussoy-en-Gâtinais (3,5 km)
Noyers (5,7 km) La Cour-Marigny (3,2 km)

Les autres communes proches sont : Vimory (7,2 km), Lorris (7,5 km) et Montereau (7,6 km)[5].

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[6].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le système hydrographique de la commune[7] se compose de :

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Voies de communication

[modifier | modifier le code]

Thimory est desservie par la ligne d’autocars 12 (Montargis - Dampierre-en-Burly) ) de la société Ulys[9].

Les gares ferroviaires les plus proches :

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 659 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ladon à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 685,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Au , Thimory est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montargis, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[17]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,9 %), forêts (23 %), prairies (16,1 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (4,1 %)[20].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 334 (dont 98,5 % de maisons et 1,2 % d’appartements).

Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 10,6 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 78,3 %[21].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]
Réseau routier principal de la commune de Thimory (avec indication du trafic routier 2014).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

La commune de Thimory est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le risque de transport de matières dangereuses[22]. Entre 1989 et 2019, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune  : cinq pour des inondations et coulées de boues et quatre pour des mouvements de terrains[23].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[24].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[25]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. La totalité du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[26].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[27]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[23].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif[Note 2]. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[29].

La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc[30],[22],[31].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités

[modifier | modifier le code]

La paroisse de Thimory acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[32] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[33]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[34].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[35].

Localisation de la commune de Thimory dans la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais.

La commune est membre de la communauté de communes du canton de Lorris, une intercommunalité qui remplace l'ancien SIVOM du canton de Lorris créé en , depuis sa création le jusqu'au [36].

Afin de renforcer et réduire le nombre d'intercommunalités en France, la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) fait passer le seuil démographique minimal de 5 000 à 15 000 habitants pour constituer une intercommunalité, sauf exceptions. Le schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret est arrêté sur ces bases le et le nombre d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre passe dans le département du Loiret de 28 (2 communautés d'agglomération et 26 communautés de communes) à 16 (deux communautés d'agglomération et 14 communautés de communes dont une interdépartementale)[37]. Les communautés de communes du canton de Lorris et canton de Châtillon-Coligny et du Bellegardois fusionnent ainsi à compter du en une seule entité : la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais, dont le siège est à Lorris. Cette nouvelle intercommunalité comprend 38 communes dont Thimory[38].

Circonscriptions de rattachement

[modifier | modifier le code]

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Thimory est alors incluse dans le canton de Lorris, le district de Montargis et le département du Loiret[39].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[40]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[41]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[42]. L'acte II intervient en 2003-2006[43], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Thimory aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Montargis 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[35],[39]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[44].
Canton Lorris 1790-1801 Administrative et électorale Le , la municipalité de Thimory est rattachée au canton de Lorris[45],[35]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[44]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[46]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Lorris 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[47]. Thimory est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Lorris, sous le nom de Thimory[48],[35].
Lorris 2015- Électorale La loi du [49] et ses décrets d'application publiés en février et [50] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris[50]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[51].
Arrondissement Montargis 1801- Administrative Thimory est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[35],[48].
Circonscription législative 6e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[52],[53]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[54]. Thimory, initialement rattachée à la cinquième circonscription, est, après 2010, rattachée à la sixième circonscription[55].

Collectivités de rattachement

[modifier | modifier le code]

La commune de Thimory est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[56], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire

[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Thimory, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[57], pour un mandat de six ans renouvelable[58]. Il est composé de 15 membres[59]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avril 2014 juillet 2020 Yves Sochas[60]   Retraité salarié du secteur privé
juillet 2020 En cours Magali Goiset[60],[61]   Professeure, profession scientifique
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Environnement

[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets

[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 3], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[62]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Lorris[63]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[62].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais en application de la loi NOTRe du [64].

Production et distribution d'eau

[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[65]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable d'Oussoy-en-Gâtinais, un syndicat créé en --- desservant quatre communes : La Cour-Marigny, Lombreuil, Oussoy-en-Gâtinais et Thimory[66],[67],[68]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[69],[70].

Assainissement

[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[71], est assurée par la commune elle-même[72]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 800 EH, soit 150 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »[73],[74].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[75]. La communauté de communes du canton de Lorris a créé, par délégation de ses communes adhérentes, le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de contrôler les installations neuves et existantes, la mise en place d’un service de vidange et la réhabilitation des installations[76],[77]. Depuis le , c'est la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Lorris, de la communauté de communes de Châtillon-Coligny et de la communauté de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[79].

En 2021, la commune comptait 692 habitants[Note 4], en évolution de −6,23 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
414458399470496503466470521
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
512477548519522539511492517
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
458463442417397389370344333
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
312335318268432513615617728
2015 2020 2021 - - - - - -
738699692------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[80] puis Insee à partir de 2006[81].)
Histogramme de l'évolution démographique

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 278 représentant 746 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 537 [21].

En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 61, occupant 357 actifs résidants (salariés et non salariés) .

Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 83,2 % contre un taux de chômage (au sens du recensement) de 12,8 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés 8,2 %, retraités ou préretraités 4,1 %, autres inactifs 4,5 %[21].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

En 2015, le nombre d'établissements actifs était de trent-sept dont deux dans l'agriculture-sylviculture-pêche, trois dans l'industrie, huit dans la construction, vingt dans le commerce-transports-services divers et quatre étaient relatifs au secteur administratif.

Cette même année, trois entreprises ont été créées par des auto-entrepreneurs[21].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Germain.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Thimory Blason
Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à une volute de crosse d'argent, au 2e d'or à un arbre de sinople, au 3e d'azur à une grappe de raisin tigée et feuillée d'argent[82].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le périmètre de sûreté des centrales nucléaires ayant été porté au niveau national de 10 à 20 km en 2018, le calendrier national prévoit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 à 20 km, qui n'en avaient jusqu'à présent pas été destinataires, à partir de septembre 2019[28].
  3. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Orthodromie entre "Thimory" et "Orléans »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Thimory" et "Montargis" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Fiche communale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. « Villes les plus proches de Thimory »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Plan séisme consulté le 10 mai 2017 ».
  7. Plan cadastral de Thimory
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau (F4259700) ».
  9. Site ulys-loiret.com
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Thimory et Ladon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Ladon », sur la commune de Ladon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Ladon », sur la commune de Ladon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Thimory ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montargis », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. a b c et d Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
  22. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  23. a et b « Risques recensés sur la commune de Thimory »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr.
  24. « Thimory - Recensement des cavités souterraines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  26. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Thimory »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  27. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
  28. « Commission locale d'information - Compte rendu de la réunion de bureau du 13 mai 2019 », sur loiret.fr (consulté le ).
  29. « Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret - Risque nucléaire », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Cartographie des canalisations de gaz et d'hydrocarbures dans le Loiret », sur cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Dossier départemental des risques majeurs - le risque de transport de matières dangereuses. », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  32. Motte 2003, p. 24.
  33. Motte 2003, p. 23.
  34. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
  35. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Thimory », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  36. « Communautés de communes de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  37. « Schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur loiret.gouv.fr, (consulté le ).
  38. « Arrêté portant fusion de la Communauté de Communes Beauce et du Gâtinais, de la Communauté de Communes « Le cœur du Pithiverais » et de la Communauté de Communes du Plateau Beauceron et portant création de la Communauté de Communes du Pithiverais - Recueil des actes administratifs spécial n°45-2016-051 », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ).
  39. a et b Prudhomme 1798, p. 162.
  40. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 3.
  41. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 41-46.
  42. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 61-72.
  43. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 118-138.
  44. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  45. Denis Jeanson, « Cantons de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  46. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  47. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  48. a et b « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 44 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  49. « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
  50. a et b « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  51. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur questions.assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  52. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  53. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
  54. « Carte du découpage législatif du Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur elections-legislatives.fr (consulté le ).
  55. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur politiquemania.com (consulté le ).
  56. « Rattachements administratifs de la commune de Thimory », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  57. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  58. « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la DGCL (consulté le ).
  59. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  60. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  61. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  62. a et b « SICTOM de Châteauneuf-sur-Loire - missions et compétences », sur sictom-chateauneuf.fr (consulté le ).
  63. « SICTOM de Châteauneuf-sur-Loire - rapport annuel 2015 », sur sictom-chateauneuf.fr (consulté le ), p. 7.
  64. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ), p. 4.
  65. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  66. « SIAEP d'Oussoy-en-Gâtinais », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  67. « SIAEP d'Oussoy-en-Gâtinais », sur services.eaufrance.fr (consulté le ).
  68. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  69. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
  70. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur amf83.fr, (consulté le ).
  71. Les services publics d'eau et d'assainissement ", p. 16.
  72. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  73. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 », sur eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).
  74. « Station d'épuration de Thimory », sur sandre.eaufrance.f (consulté le ).
  75. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  76. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  77. « CC Canton de Lorris - SPANC », sur comcomlorris.fr (consulté le ).
  78. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  79. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  80. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  81. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  82. « 45321 Thimory (Loiret) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]