Thievery Corporation
Pays d'origine | États-Unis |
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Genre musical | Lounge, downtempo, trip hop, dub, dubtronica |
Années actives | Depuis 1995 |
Labels | ESL, Live Here Now |
Site officiel | www.thieverycorporation.com |
Membres |
Rob Garza Eric Hilton |
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Thievery Corporation est un groupe américain de musique électronique, composé de Rob Garza et Eric Hilton. Leur style musical est caractérisé par un mélange de downtempo, de lounge, de trip hop, de bossa nova et de dub.
Histoire
[modifier | modifier le code]Débuts
[modifier | modifier le code]Thievery Corporation est formé durant l'été 1995 au Eighteenth Street Lounge de Washington D.C.[1] Rob Garza et Eric Hilton, copropriétaire du Lounge, sont attirés l'un vers l'autre par leur amour commun de la vie en club, ainsi que par les disques de dub, de bossa nova et de jazz. Ils décident de voir ce qu'il adviendrait d'un mélange de tout cela dans un studio d'enregistrement, et c'est ainsi qu'en 1996, le duo a lancé son label Eighteenth Street Lounge Music[2].
Le duo attire l'attention avec ses deux premiers disques de 12 pouces, Shaolin Satellite et 2001 : a Spliff Odyssey, et avec son premier album de 1996, Sounds from the Thievery Hi-Fi. Leur single de 1998, Lebanese Blonde, qui figurera plus tard sur leur album studio de 2000, The Mirror Conspiracy, est repris sur la bande originale du film Garden State. En 2001, ils sortent Sounds from the Verve Hi-Fi, une compilation des meilleurs morceaux des années 1960-1970 de Verve Records, qui comprend des œuvres de jazz, de bossa nova et de latin jazz des artistes Cal Tjader, Wes Montgomery, Sérgio Mendes e Brasil '66, et Luiz Bonfá. Au début de l'automne 2002, ils sortent The Richest Man in Babylon sur leur label ESL, avec des prestations des chanteurs Notch, Emilíana Torrini, Pam Bricker et Loulou.
After The Richest Man in Babylon
[modifier | modifier le code]En 2004, ils sortent The Cosmic Game, qui a un son plus sombre et plus psychédélique que The Richest Man in Babylon. L'album comporte également plus de chanteurs invités de haut niveau, dont Perry Farrell de Jane's Addiction, David Byrne de Talking Heads et Wayne Coyne de The Flaming Lips. En 2006, le groupe sort Versions, une sélection de remixes réalisés par Thievery Corporation pour d'autres artistes. Le groupe effectue une tournée aux États-Unis, jouant notamment à Lollapalooza[3], qui a été photographiée par Rob Myers, guitariste et joueur de sitar de Thievery Corporation, dans le livre de photos Blurb Thievery Corporation 2006[4]. En 2006, le groupe enregistre également Sol Tapado pour l'album de bienfaisance Silencio=Muerte : Red Hot + Latin Redux, produit par la Red Hot Organization, au profit de la lutte contre le SIDA. En outre, leur musique est intégrée à la bande originale du jeu vidéo Tiger Woods PGA Tour sur Xbox, sorti en 2006[5]. Toujours en 2006, Puma Ptah, alors connu sous le nom de Ras Puma, rejoint Thievery Corporation et fait une tournée avec eux, qu'il continue à faire aujourd'hui[6].
Le groupe sort son cinquième album studio, Radio Retaliation, le . La tournée de Thievery Corporation a commencé par cinq concerts consécutifs à guichets fermés au 9:30 Club de Washington, DC[7]. Le , ils assurent la première partie du concert de Paul McCartney au FedExField de Landover, dans le Maryland[8].
Le sort Babylon Central, le premier film réalisé par Eric Hilton, membre fondateur du groupe. Situé (et tourné) à Washington, D.C., le film suit les événements de la vie interconnectée de ses personnages, chacun influençant les plans des courtiers du pouvoir pour manipuler les devises internationales[9]. En , Thievery Corporation sort son sixième album, Culture of Fear, sur lequel on retrouve le style vocal de Puma Ptah, alors connu sous le nom de Ras Puma, sur les titres Overstand et False Flag Dub. En , Thievery Corporation a lancé un concours de remixes en collaboration avec Dubspot. La même année, Eric Hilton de Thievery Corporation a produit le premier album, Archives, pour le groupe de reggae basé à Washington D.C. The Archives. Le groupe sort Saudade le , via ESL Music[10]. Le , le groupe a publié la chanson Ghetto Matrix de leur album The Temple of I and I, qui est sorti le , toujours via leur propre label ESL Music[11]. Le , le groupe sort Treasures from the Temple via ESL Music[12].
Tout au long de sa carrière, le duo a exprimé à plusieurs reprises son attachement à la culture brésilienne dans les interviews et les notes de pochette de ses albums, en particulier au mouvement musical Bossa Nova des années 1960[13]. Certains de leurs premiers enregistrements étaient accompagnés d'illustrations rendant spécifiquement hommage à des classiques de la bossa nova tels que João Gilberto (son album éponyme de 1973) ou Antônio Carlos Jobim (Stone Flower). Leur premier album, Sounds from the Thievery Hi-Fi, est également dédié à la mémoire de Jobim, décédé trois ans plus tôt.
Tout au long de leur carrière, les paroles du groupe sont écrites en anglais, espagnol, français, italien, persan, portugais, roumain et hindi. Cela reflète les influences de la musique du monde du groupe.
Discographie
[modifier | modifier le code]Albums studio
[modifier | modifier le code]- 1997 : Sounds from the Thievery Hi-Fi
- 1998 : Lebanese Blonde
- 2000 : The Mirror Conspiracy
- 2002 : The Richest Man in Babylon
- 2005 : The Cosmic Game
- 2008 : Radio Retaliation
- 2011 : Culture of Fear
- 2014 : Saudade
- 2017 : The Temple of I and I
- 2018 : Treasures from the Temple
- 2020 : Symphonik
Compilations
[modifier | modifier le code]- 1999 : Abductions and Reconstructions
- 1999 : DJ-Kicks: Thievery Corporation
- 2001 : Sounds from The Verve Hi-Fi
- 2004 : The Outernational Sound
- The Eclectic Sound of Vienna, vol. 1, 2 et 3 (1997, 1998 et 2003)
- 2010 : It Takes a Thief: The Very Best of Thievery Corporation
Albums de remixes
[modifier | modifier le code]- 2004 : Babylon Rewound
- 2006 : Versions
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Thievery Corporation » (voir la liste des auteurs).
- (en) Larry Fitzmaurice, « Spotlight: Thievery Corporation », sur Spin, (consulté le )
- (en) « The Beginning », 18thslounge (consulté le )
- (en) « Lineup - 2006 », Lollapalooza (consulté le ), p. 45.
- (en) Rob Myers, Thievery Corporation 2006, (lire en ligne).
- (en) Tim Surette, « EA tees up Tiger's new tunes », Games Spot, (consulté le ).
- (en) Tai C, « Artist Interview: Puma Ptah Of Thievery Corporation Talks Solo Project, Photography, Grateful Dead Shows And More », Compose Yourself Magazine, (consulté le ).
- (en) « 51st Annual Grammy Award Winners List », sur National Academy of Recording Arts and Sciences, (consulté le ).
- (en) Mark Jenkins, « At the 9:30 Club, Down-Tempo Thievery Corporation Takes It Up a Notch or Two », The Washington Post, (consulté le ).
- Gary Graff, « Thievery Corporation To Work On New Album In 2010 », Billboard, (consulté le ).
- (en) « Thievery Corporation - Depth Of My Soul », Indie Shuffle (consulté le ).
- (en) « THIEVERY CORPORATION Announce "The Temple of I & I" for Feb. 10, 2017 », sur shockwavemagazine.com (consulté le ).
- « Treasure From The Temple », Thievery Corporation (consulté le ).
- (en) « Sounds From The Thievery Hi-Fi », Thievery Corporation (consulté le ).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à plusieurs domaines :
- Ressource relative à l'audiovisuel :