[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Thennelières

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Thennelières
Thennelières
L'église Saint-Léon-II.
Blason de Thennelières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Bernard Roblet
2020-2026
Code postal 10410
Code commune 10375
Démographie
Gentilé Tanoclariens, Tanoclariennes
Population
municipale
330 hab. (2021 en évolution de −4,35 % par rapport à 2015)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 27″ nord, 4° 10′ 38″ est
Superficie 6,73 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vendeuvre-sur-Barse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Thennelières
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Thennelières
Géolocalisation sur la carte : Aube
Voir sur la carte topographique de l'Aube
Thennelières
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Thennelières

Thennelières est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Tanoclaria en 869 dans un cartulaire de Charles le Chauve qui reconnaissait l'abbaye de Montiéramey. La commune se serait appelée Paillot avant la Révolution française et aurait conservé, par la suite, le nom révolutionnaire de Thennelières[1].

Sur le cadastre de 1832 : Bréchigny, ferme de l'Étang, Étang-neuf, Grand-étang, Flacey, la Folie, la Justice, le Terte, le Moulin-à-Vent, Sainte-Catherine.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Melda, le canal 01 de l'Étang Neuf, le Melda et le ru Saint-Léon[2],[Carte 1].

Le Melda, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Laubressel et se jette dans la Barse à Pont-Sainte-Marie, après avoir traversé sept communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Thennelières[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 716 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Thennelières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,4 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Une enceinte circulaire, une autre quadrangulaire montrent une habitation dès l'âge du fer et du bronze final.

En 1789, la commune était encore de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes et de la mairie royale de Chaillouet. Il y avait déjà un château fort en 1338, qui existait comme maison forte fermée de fossés, basse-cour, bois et jardin, garenne, pressoir en 1540. Ce sont les habitants qui y devaient la garde en 1635 et il est encore cité en 1767.

Pendant la campagne de France (1814), un combat d'arrière-garde opposa les troupes de la 2e division de tirailleurs de la Jeune Garde du général Henri Rottembourg aux troupes de l'armée de Bohême du général Andreï Ivanovitch Gortchakov le .

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Guy Damoiseau    
mars 2008 En cours Bernard Roblet[16]
Réélu pour le mandat 2020-2026[17]
DVD Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 330 habitants[Note 4], en évolution de −4,35 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
230223198162150191197188188
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
181185176177187177201186173
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
178178199186183214215163197
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
174181238245248267321336342
2018 2021 - - - - - - -
334330-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Léon-II de la paroisse qui était à la collation de l'évêque, sur ladite paroisse se trouvait aussi une chapelle Sainte-Catherine. L'église dont la nef est du XIIe siècle et l'abside et le transept sont eux du XVIe siècle. Le mobilier de l'église se compose du gisant de Louise de Coligny, en marbre blanc et noir[22] est morte le qui était sur une table de marbre noir avec deux pilastres ayant comme inscription : "CY GIST DAME LOVISE DE COLIGNY... VEVFVE DE FEV MESSIRE GAVLCHER DE DINTEVILLE CHEVALIER GENTILHOMME ORDINAIRE DE LA CHAMBRE DV ROY SEIGNEVR DVDIT VANLAY ? THENELIERE & D'AV [xon] LAQVELLE DECEDALE LE 4e JOUR 1589". Une autre, de taille plus modeste[23], aussi de marbre noir et blanc rehaussé de cuivre. Elle est pour les époux Galtéo et Anne de Dinteville. Le cœur de Gaucher de Dinteville, bailli de Troyes, en la chapelle Saint-Nicolas, des verrières comme la baie 4[24] ou le donateur était de la famille Dinteville-Choiseul.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

D’azur à la barre d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d’or, accompagnée à dextre d’un clocher aussi d’argent mouvant et à senestre d’un léopard aussi d’or.

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Thennelières » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Selon Roger de Figuières, Noms révolutionnaires des communes de France, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (lire en ligne), p.9. Non confirmé sur Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Thennelières », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  2. « Fiche communale de Thennelières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  3. Sandre, « le Melda »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Thennelières et Barberey-Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Site officiel de la préfecture de l'Aube « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  17. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599459
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « statue », notice no PM10002197, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  23. « dalle fuénraire », notice no PM10002198, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  24. « verrières », notice no IM10001229, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture