Tharcise Cherrier
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Ordre religieux | |
---|---|
Distinction |
Tharcise Cherrier (Tharsicius, Tharcisse) né le à Torcheville (Lorraine annexée) et mort le à Sélestat, (Bas-Rhin) est un père franciscain et poète alsacien[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Après avoir fréquenté les établissements scolaires de Watersleyde en Hollande, d'Ottbergen, de Gorheim-Sigmaringen et de Metz, il fit sa profession solennelle le . Le chapitre des franciscains le nomma gardien du couvent de Metz en 1928, et en 1932 au même poste à Sélestat.
Blessé grièvement au champ de bataille le , il en a fait le récit dans : Récits de guerre et de paix. Ses articles ont été publiés dans plus de quarante revues et journaux.
Poète et rédacteur des revues franciscaines (Sendbote, Sankt Franciskus-Kalender, Almanach de Saint-Antoine).
En 1938, le poète religieux avait été élu membre de la Société des Écrivains d'Alsace, de Lorraine et du Territoire de Belfort[2]..
Bien que natif de Lorraine, il fut interné en 1941 au "Sicherungslager" de Schirmeck pour avoir refusé de modifier son patronyme jugé trop français[3].
Le gouvernement français lui conféra le grade d'officier d'académie[4],[5],[6].
Hommage posthume
[modifier | modifier le code]Une rue porte son nom à Sélestat (Bas-Rhin).
Publications
[modifier | modifier le code]- Aus Nacht und Not. Sankt Antonius-Erzählungen. Zur VII. Zentenarfeier der Heiligsprechung des hl. Antonius von Padua, 96 p., Maison St Antoine - Sélestat, 1932[7].
- Récits de Guerre et de Paix, 140 p., Imp. des Orphelins d’Auteuil, 1933.
- (de) Als die Welt in Flammen stand, Maison Saint-Antoine - Sélestat, 1935.
- Souvenirs de chez nous. Maison Saint-Antoine - Sélestat, 1945.
- Heure sainte. Quatre fascicules : 1 : Venez ! Adorez !, 2 : Mon âme est triste jusqu’à la mort, 3 : Avec la Mère des Sept-Douleurs, 4 : Expiation, réparation, satisfaction. Maison Saint-Antoine - Sélestat, 1945.
- (de) Grenzlandtragik, préface en français de Albert Ehm. Maison Saint-Antoine - Sélestat, 1953[8].
Notes et références[2]
[modifier | modifier le code]- Henri Hiégel, « Nécrologies lorraines 1954-1955 », Les cahiers lorrains, consulté le 12 février 2014
- Histoire des Jardins ouvriers de Sélestat 1950-1975, consulté le 6 novembre 2016
- Archivum franciscanum historicum - Volumes 93 à 94 (2001)
- Almanach de la Confrérie immaculée, Metz, 1955, p. 32
- [1] Les Cahiers Lorrains (Société d'Histoire et d'Archéologie de la Lorraine)), N° 2, avril 1956, consulté le 13 février 2014 et cité avec l'accord de INIST-CNRS
- [2] "I-Revues" (INIST-CNRS), consulté le 13 février 2014 et cité avec leur accord
- http://de.cyclopaedia.net, consulté le 13 février 2014
- Abri-mémoire Uffholtz 1914-18, consulté le 12 février 2014
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Écrivain français du XXe siècle
- Écrivain catholique français
- Poète français du XXe siècle
- Franciscain français
- Prêtre catholique français du XXe siècle
- Prêtre alsacien
- Naissance en octobre 1891
- Naissance dans le district de Lorraine
- Décès en juillet 1954
- Décès à Sélestat
- Décès à 62 ans
- Officier des Palmes académiques
- Personnalité de la vie culturelle alsacienne