Sœurs de la charité de Québec
| Sœurs de la Charité de Québec | |
 In hoc signo vinces | |
| Ordre de droit pontifical | |
|---|---|
| Approbation pontificale | 11 juillet 1866 par Pie IX |
| Institut | congrégation religieuse |
| Type | apostolique |
| But | enseignement, soins des orphelins, des personnes âgées et des malades, aide aux nécessiteux. |
| Structure et histoire | |
| Fondation | 22 août 1849 Québec |
| Fondateur | Marcelle Mallet |
| Abréviation | S.C.Q. |
| Liste des ordres religieux | |
Les Sœurs de la Charité de Québec (en latin : Congregationis Sororum a Caritate de Québec) sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.
Historique
[modifier | modifier le code]En 1831, un centre de prise en charge des orphelins et d'éducation pour enfants pauvres est créé au Québec ; Pierre-Flavien Turgeon, évêque coadjuteur de l'archidiocèse de Québec, en confie la gestion à une communauté de cinq sœurs de la charité de Montréal dirigée par Marcelle Mallet (1805-1871). Elles arrivent le à Québec[1].
À l’initiative de Pierre-Flavien Turgeon, la mère Mallet crée une branche autonome de la congrégation.
Au début, les sœurs continuent de suivre les règles de la congrégation de Montréal, mais en 1863, l’évêque de Québec, Charles-François Baillargeon en impose de nouvelles élaborées par le jésuite Antoine-Nicolas Braun et inspirées des constitutions de la Compagnie de Jésus[2].
L'institut reçoit le décret de louange de la congrégation pour l'évangélisation des peuples le et l'approbation définitive du Saint-Siège le .
Établie dans son ensemble conventuel du Vieux-Québec depuis sa fondation, la congrégation érige une nouvelle maison généralice à Beauport dans les années 1950. Elles vendent leur dernière propriété du Vieux-Québec, la Maison Mère-Mallet, en 2014[3].
-
Dans le Vieux-Québec. -
À Beauport. -
Monument en hommage.
Activités et diffusion
[modifier | modifier le code]Les sœurs se consacrent à l'enseignement, aux soins des orphelins, des personnes âgées et des malades même à domicile, et au soulagement des nécessiteux.
Elles sont présentes en :
- Amérique du Nord : Canada, États-Unis ;
- Amérique du Sud : Argentine, Paraguay, Uruguay ;
- Asie : Japon.
La maison généralice est à Québec.
En 2017, la congrégation comptait 352 religieuses réparties dans 10 maisons[4].
Agressions sexuelles, physiques et psychologiques
[modifier | modifier le code]Une action collective à l'égard des Sœurs de la Charité de Québec est engagée le 6 août 2020 par 330 victimes âgées de 6 à 10 ans à l'époque des faits entre 1925 et 1996. Ces allégations d'abus concernent 71 adultes dont 55 religieuses au sein de l’orphelinat Mont d’Youville à Beauport[5].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « La congrégation des sœurs de la Charité de Québec », sur ipir.ulaval.ca (consulté le ).
- « Mallet » (consulté le ).
- Les Soeurs de la Charité tournent une page de leur histoire
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1483
- « Action collective pour abus visant les Sœurs de la Charité de Québec », sur Catch.ch, (consulté le ).
