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Rudolf Leonhard

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Rudolf leonhard
Description de cette image, également commentée ci-après
Rudolf Leonhard en 1951
Naissance
Lissa Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Décès (à 64 ans)
Berlin-Est
Activité principale
écrivain
Auteur
Langue d’écriture allemand

Œuvres principales

Rudolf Leonhard (né le Lissa, aujourd'hui Leszno en Pologne , mort le , Berlin-Est en RDA) est un écrivain allemand, représentant de l’expressionnisme littéraire allemand.

Fils d'avocat, Rudolf Leonhard étudie le droit à Berlin et Göttingen[1]. En 1914, il s'engage dans l'armée mais devient pourtant opposant à la guerre, ce qui lui vaut de comparaître devant un tribunal de guerre[2].

De retour du front, il prend une part active à la Révolution allemande de 1918-1919. Après un bref passage entre 1918 et 1922 à l'USPD, puis au KPD et au KAPD, il ne reprend pas de carte du parti mais reste proche du mouvement communiste[3]. Au début des années 1920, il vit de sa plume à Berlin, collabore à la revue Die Weltbühne, entre autres[1], et est proche d'autres écrivains expressionnistes, tels Ludwig Meidner, Johannes R. Becher, Walter Hasenclever. Il travaille pour la maison d'édition Die Schmiede[2]. Il est cofondateur et directeur du théâtre politique Tribüne (de) (avec, entre autres, Erwin Piscator)[3].

Rudolf Leonhard épouse en 1918 Susanne Köhler (1895 – 1984). Leur union ne durera que quelques mois, mais donnera naissance, après leur divorce, à Wolfgang Leonhard en 1921 à Vienne.

En 1927, il s'installe à Paris. Rudolf Leonhard épouse la Française Yvette Prost (1896 – 1963) le . Elle est secrétaire à la mairie de Marseille et soutiendra financièrement son mari pendant ses années d’exil en France et lui permettra de continuer à s’adonner à l’écriture.

Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il est interné au camp du Vernet. En , il est transféré à la prison de Castres, d'où il parvient à s'évader le . Il passe la guerre dans la clandestinité à Marseille et prend part à la Résistance sous le nom de Raoul Lombat[1].

Il participe au 1er congrès des écrivains allemands à Berlin en 1947[1].

En 1950, il s'installe dans la nouvelle République démocratique allemande, à Berlin-Est[2].

Il est le père de Wolfgang Leonhard[1].

De 1912 à 1919, Leonhard écrit une poésie de style expressionniste où il évoque une révolution spirituelle à venir. Puis, il compose des poèmes à caractère politique, comme dans le recueil Spartakus-Sonette (1921)[1].

Il est aussi l'auteur de pièces de théâtre, ainsi Segel am Horizont, sur le thème des conflits dans la jeune Russie soviétique, jouée avec succès à la Volksbühne de Berlin en 1925, ou la tragédie Geiseln, sur la Résistance, écrite au camp du Vernet en 1941[1].

Publications

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Comme auteur

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  • Beate und der große Pan : ein Roman, Berlin, Verlags-Gesellschaf, vers 1910
  • Polnische Gedichte, Leipzig, K. Wolff, 1918
  • Kampf gegen die Waffe, Berlin, Rohwolt, 1919
  • Briefe an Margit. Gedichte, Hannover, P. Steegemann , 1919
  • Alles und Nichts! : Aphorismen, Berlin, Ernst Rowohlt , 1920
  • Spartakus-Sonette, Stuttgart, O. Wöhrle, 1921
  • Die Ewigkeit dieser Zeit. Eine Rhapsodie gegen Europa, Berlin, Verlag Die Schmiede, 1924
  • Das nackte Leben : Sonette, Berlin, Die Schmiede , 1925
  • Das Wort, Berlin, I. Graetz-Verlag , 1931
  • Der Tod des Don Quijote : Geschichten aus dem spanischen Bürgerkriege, 1938
  • Geiseln : Tragödie, Baden-Baden, Pallas-Verlag, 1947
  • Unsere Republik, Kongress-Verlag, 1951
  • Le Vernet : Gedichte, Berlin (RDA), Verlag der Nation , 1961
  • In derselben Nacht : Das Traumbuch des Exils, Berlin : Aufbau-Verlag, 2001

Comme coauteur

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g (de) Wolfgang Emmerich, « Leonhard, Rudolf », sur deutsche-biographie.de (consulté le ).
  2. a b et c Heinz Schöffler 1970, p. 1688-1690.
  3. a et b (de) Andreas Kölling, « Leonhard, Rudolf », sur bundesstiftung-aufarbeirung.de (consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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