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Rivalité binoculaire

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Une image permettant de faire l'expérience de la rivalité binoculaire lorsqu'on l'observe à l'aide de lunettes 3D bleu-rouge.

La rivalité binoculaire est un phénomène de vision pendant lequel la conscience alterne entre des images très différentes présentées à chaque œil[1].

Le phénomène est principalement utilisé en laboratoire, afin d'étudier les mécanismes de la conscience visuelle, et de la vision binoculaire[2].

Pour présenter les images différentes à chaque œil, on utilise la même technologie que celle utilisée pour présenter des images en 3D (par exemple: les lunettes 3D, le casques de réalité virtuelle ou le stéréoscope).

Lorsque les images sont très similaires, elles fusionnent en une image binoculaire unique. Si les différences dépassent un seuil tolérable[3], elles sont superposées quelques instants[4], puis l'une d'elles est perçue, suivie de l'autre, en un cycle d'alternances image droite - image gauche, appelées renversements. Les renversements entre les images ne sont pas instantanés mais marqués par une image composite instable, pendant laquelle un front d'onde[5] parcourt l'image, transformant l'image droite en image gauche (ou l'inverse). Une illustration de ce phénomène peut être trouvée ici.

Références

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  1. Randolph Blake et Nikos K. Logothetis, « Visual competition », Nature Reviews Neuroscience, vol. 3,‎ , p. 13–21 (DOI 10.1038/nrn701, lire en ligne)
  2. (en) David Alais et Randolph Blake, Binocular Rivalry, MIT Press, , 373 p. (ISBN 978-0-262-01212-6, lire en ligne)
  3. Randolph Blake, « A neural theory of binocular rivalry. », Psychological Review, vol. 96,‎ , p. 145–167 (DOI 10.1037/0033-295x.96.1.145, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Jeremy M. Wolfe, « Influence of Spatial Frequency, Luminance, and Duration on Binocular Rivalry and Abnormal Fusion of Briefly Presented Dichoptic Stimuli », Perception, vol. 12,‎ , p. 447–456 (ISSN 0301-0066 et 1468-4233, PMID 6672740, DOI 10.1068/p120447, lire en ligne, consulté le )
  5. Hugh R. Wilson, Randolph Blake et Sang-Hun Lee, « http://www.nature.com/doifinder/10.1038/35091066 », Nature, vol. 412,‎ , p. 907–910 (DOI 10.1038/35091066, lire en ligne)