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Refuge glaciaire

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Lors de la dernière période glaciaire, la steppe à mammouths est au cœur de l'Europe.
Lors du maximum glaciaire, les populations humaines du Paléolithiques se replient dans des zones refuges.

En paléoécologie, un refuge glaciaire ou une zone refuge est un lieu où diverses espèces ont pu survivre durant les périodes glaciaires[1].

En zone tempérée, les refuges glaciaires ont longtemps été considérés comme les zones actuelles les plus riches en biodiversité intraspécifique, mais ce n'est pas le cas. Les études de variation de l'ADN chloroplastique de 22 arbres et arbustes européenne échantillonnés dans les mêmes forêts ont montré que la plupart de ces espèces ont des populations génétiquement divergentes dans les régions méditerranéennes, notamment celles à faibles capacités de dispersion des graines. Cependant, les populations génétiquement les plus diverses ne sont pas situées dans le sud, mais à des latitudes intermédiaires. On suppose que c'est une conséquence probable du croisement de lignées divergentes ayant colonisé les espaces rendus disponible à chaque recul des vagues glaciaires à partir de différents refuges. Certains animaux transportant des graines (geais, écureuils, etc.) ont sans doute aussi joué un rôle en tant que disperseurs.

Selon les données palynologiques disponibles[2], lors de la dernière glaciation les 3 principaux refuges primaires européens ont été les péninsules ibérique, italienne et balkanique[3],[4], les espèces se repliant aussi dans des refuges secondaires (côtes, vallées côtières, falaises de moyenne montagne bien exposées)[5].

Références

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  1. R.J. Petit et al., « Glacial refugia : hotspots but not melting pots of genetic diversity », Science, 2003.
  2. B. Diaconeasa, S. Farcas, Aspects concernant les refuges glaciaires, à la lumière des analyses palynologiques de séquences datées C14 ; Contributii Botanice, 2002
  3. G. Lang, « Some aspects of European late- and post-glacial flora history », Acta Botanica Fennica, 1992 (« résumé »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?))
  4. Bennett, K.D., Tzedakis, P.C., Willis, K.J., 1991, « Quaternary refugia of north European trees », Journ. of Biogeogr., 18: 103-115.
  5. Guillaume Lecointre, Corinne Fortin, Marie-Laure Le Louarn Bonnet, Guide critique de l'évolution, Belin, (lire en ligne), p. 483.