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Ramiro de Maeztu

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Ramiro de Maeztu
Photographié par Indalecio Ojanguren (1934)
Fonctions
Député aux Cortes républicaines
IIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Guipuscoa (d)
-
Membre de l'Assemblée nationale consultative
-
Ambassadeur de l'Espagne en Argentine (d)
-
Antonio de Zayas (en)
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
Aravaca (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ramiro de Maeztu y WhitneyVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Rotuney, Cualquiera, Van Poel KruppVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Manuel de Maeztu Rodríguez (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Enfant
Juan Manuel de Maeztu y Hill (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Union patriotique espagnole (à partir de )
Renovación Española
Unión Monárquica Nacional (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Idéologie
Membre de
Mouvement
Influencé par
Œuvres principales
Hacia otra España (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ramiro de Maeztu, né le à Vitoria-Gasteiz[1],[2] et mort le à Madrid, est un écrivain, député, académicien et ambassadeur espagnol conservateur.

Critique et polémiste, Ramiro de Maeztu fait partie de la génération de 98, mais son orientation politique évolue : révolutionnaire à ses débuts, il devient par la suite nationaliste, monarchiste et réactionnaire. Sa défense de la notion d'hispanité va faire partie du socle idéologique des phalangistes.

Il est fusillé pendant la guerre d'Espagne.

Il est le fils de la professeure féministe Juana Whitney et le frère de la pédagogue María de Maeztu et du peintre Gustavo de Maeztu.

Il appartient à la même mouvance littéraire qu'Azorín.

Il collabore entre 1903 et 1904 à la revue littéraire Alma Española[3],[4],[5].

Il commence par vouloir « européaniser » et « angliciser » le pays (Vers une autre Espagne). Il est également l'auteur de La Crise de l'humanisme (1919), Don Quichotte, Don Juan et la Célestine (1926) et de Défense de l'hispanité (1934).

Élu député du Guipuscoa au premier parlement de la Seconde République espagnole en 1933 au sein du parti monarchiste Renovación Española, il manifeste son opposition au régime républicain. Il est arrêté au début du conflit par des milices républicaines et incarcéré le dans la prison pour femmes de Ventas. Il est fusillé sans jugement au cimetière d'Aravaca trois mois plus tard.

Il a vécu jusqu'à sa mort au n°13 de la Calle Espalter, à Madrid, en Espagne, où la mairie de Madrid a placé une plaque pour honorer sa mémoire[6].

  • El sindicato de las esmeraldas (1897-1910)
  • La guerra del Transvaal (1899)
  • Hacia otra España (1899)
  • Inglaterra en armas. Una visita al frente (1916), illustré par Francisco Sancha Lengo
  • Don Quijote, don Juan y La Celestina (1929)
  • La crisis del humanismo (1919)
  • Defensa del espíritu (1958)
  • Defensa de la Hispanidad (1934)
  • La brevedad de la vida en la poesía lírica española (1935)
  • Authority, Liberty and Function in the Light of the War (1916)

Notes et références

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  1. González Cuevas et Pedro Carlos., Maeztu : biografía de un nacionalista español, Marcial Pons, , 382 p. (ISBN 978-84-95379-65-8, OCLC 53918423, lire en ligne)
  2. De nombreuses sources, par exemple la notice biographique de la BNF, indiquent une naissance le 4 mai 1875
  3. (es) Ramiro de Maeztu, « Ante las fiestas del Quijote », Alma Española, Madrid, no 6,‎ , p. 2-4 (lire en ligne).
  4. (es) Ramiro de Maeztu, « Nozaleda y Rizal », Alma Española, Madrid, no 10,‎ , p. 11-12 (lire en ligne).
  5. (es) Ramiro de Maeztu, « Juventud menguante - Autobiografías », Alma Española, Madrid, no 12,‎ , p. 14-16 (lire en ligne).
  6. « Memoria de Madrid », sur www.memoriademadrid.es (consulté le ).

Liens externes

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