Racking horse
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Racking horse
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| Région d’origine | |
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| Région |  États-Unis
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| Région d'élevage | États-Unis
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| Caractéristiques | |
| Morphologie | Cheval de selle |
| Taille | Environ 1,57 m |
| Robe | Toutes possibles |
| Tête | Élégante et fine |
| Pieds | Bien formés et résistants |
| Caractère | calme, gentil et doux |
| Autre | |
| Utilisation | Exhibitions, selle, attelage |
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Le Racking horse est une race de chevaux d'allures provenant des États-Unis.
Histoire
[modifier | modifier le code]Cette race de chevaux doit son existence à la constitution d'un registre généalogique fondé sur la présence d'une allure spécifique à quatre temps nommée en anglais américain racking gait[1]. Ce registre a intégré dès ses origines de nombreux chevaux provenant de races très différentes[1].
La Racking Horse Breeders Association of America est officiellement reconnue par le Département de l'Agriculture des États-Unis en 1971[2].
Description
[modifier | modifier le code]Il mesure en moyenne 1,57 m[3],[1].
Il possède une tête fine[3], de profil généralement rectiligne[4]. Les yeux sont recherchés grands[4]. L'encolure est longue, les épaules inclinées, et le dos long[5]. La croupe est inclinée et plutôt ronde, avec une queue attachée haut[5]. Les membres sont fins et allongés[3]. Selon le standard de la race, ce cheval doit avoir une bonne ossature et des pieds suffisamment grands pour éviter les boiteries[4].
Robe
[modifier | modifier le code]Toutes les couleurs de robes sont possibles et autorisées[1]. Ce cheval peut être bai, bai-brun, noir, alezan, gris, ou porteur de robes diluées telles que le palomino[2]. Les robes pie (spotted) sont possibles[2].
Tempérament et allures
[modifier | modifier le code]Cette race déploie des allures supplémentaires[1]. Son allure typique, le rack, est un amble rompu à quatre temps qui permet d'atteindre des vitesses relativement élevées[2]. Cette allure est également nommée single foot car elle comporte un moment durant lequel le cheval n'a plus qu'un pied posé au sol[2]. La sélection porte sur la vitesse de déplacement plutôt que sur une élévation exagérée du genou[2].
Le tempérament est réputé calme[2].
Utilisations
[modifier | modifier le code]Ce cheval est utilisé pour de la randonnée et pour des présentations et exhibitions (shows)[2]. Il a la particularité d'être présenté en exhibitions par des éleveurs amateurs sans usage d'artifices tels que des fers lourds ou des modifications du port de queue[6].
Diffusion de l'élevage
[modifier | modifier le code]Cette race de chevaux est plus populaire dans le sud-est des États-Unis[2]. La Racking Horse Breeders Association of America revendique 80 000 chevaux enregistrés en 2012[2].
Il a été désigné cheval symbole officiel de l'Alabama en 1975[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Porter et al. 2016, p. 497.
- Dutson 2012, p. 213.
- Rousseau 2014, p. 469.
- Lynghaug 2009, p. 309-312.
- Rousseau 2014, p. 468.
- Dutson 2012, p. 212-213.
- (en) « Alabama State Horse | Racking Horse », sur statesymbolsusa.org, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- (en-US) « Racking Horse Breeders Association of America » (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Dutson 2012] (en) Judith Dutson, Storey's Illustrated Guide to 96 Horse Breeds of North America, Storey Publishing, , 2e éd., 416 p. (ISBN 1-60342-918-2).
- [Lynghaug 2009] (en) Fran Lynghaug, The Official Horse Breeds Standards Guide : The Complete Guide to the Standards of All North American Equine Breed Associations, Minneapolis, MBI Publishing Company LLC, , 672 p. (ISBN 1-61673-171-0).
- [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), « Racking horse », p. 497-498.
.
- [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), « Racking horse », p. 468-469.
