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Roland Foras

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Roland Foras, né le et mort le , est un résistant français de la Seconde Guerre mondiale. Il sera déporté en Allemagne entre 1943 et 1945.


Entrée dans la Résistance

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Il entre dans la Résistance, mouvement Combat en [1]. Il est responsable d'un dépôt d'armes, puis d'un poste radio émetteur-récepteur.

Il participe à un parachutage en à Marnézia.

L'arrestation

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Arrêté par la gendarmerie française le [1], il est conduit à la maison d'arrêt de Lons-le-Saunier. Il est ensuite ransféré à la prison Saint Paul de Lyon[1] le cellule 39, bâtiment D. Il est jugé par la Section Spéciale de Lyon le 18 et et condamné à 5 ans de réclusion[1].

Par la suite, il est transféré à la Maison Centrale d'Eysses-Villeneuve sur Lot le [1]. Il participe à une tentative d'évasion le [1].

La déportation

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Le , Roland Foras est livré aux troupes allemandes, lesquelles l'embarquent à la Gare de Penne en direction de Compiègne. Il arrive à Compiègne le après trois jours de voyage très difficiles en raison du manque d'eau[1]. Il est transféré le en direction de Dachau. Ces trois jours de voyage sont aussi durs à vivre pour lui que pour les 120 autres personnes qui partagent son wagon de marchandise. La soif était la principale préoccupation[1].

Le , il est transféré à Kaufbeuren[1]. Le , il est transféré à Allach où il arrive le 14[1]. Dès le , il doit réparer des voies ferrées de Munich. Le , les ordres cessent. Il affirme que « la fin de la guerre [était] proche, ainsi que notre libération ». Le , la journée est « assez calme et longue » jusqu'au soir où « le canon se met à tonner, les alliés approchent à grands pas ». Le à 11h du matin, le camp est libéré[1] par l'armée américaine, les détenus sont raccompagnés jusqu'à leur localité, Trévoux dans le cas de Roland Foras[2].

Décorations

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Il est nommé dans l'ordre de la Légion d'honneur au grade de chevalier le .

Autres médailles

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Roland Foras était un camarade de Paul Morin, responsable des FUJP de l'Ain.

Bibliographie

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  • Allack Kommando de Dachau, amicale des anciens de Dachau, 226 pages[3].
  • Kaufbeuren : Kommando de Dachau, édité par les anciens de Kaufbeuren[4].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j et k « Fiche déporté », sur memoire-deportation-ain.fr (consulté le ).
  2. « PARCOURS DE DEPORTES / liberationdescamps », sur liberationdescamps (consulté le ).
  3. « Amicale du camp de concentration de Dachau. France - Organisation - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  4. Fabien Lacombe et Amicale du camp de concentration de Dachau (France), « Kaufbeuren : Kommando de Dachau, 1944-1945 : mémorial », sur catalogue.bnf.fr, (consulté le ).