Robert Vizet
Robert Vizet | |
Fonctions | |
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Sénateur de l’Essonne | |
– (9 ans et 3 jours) |
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Député français | |
– (8 ans, 1 mois et 18 jours) |
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Élection | 11 mars 1973 |
Réélection | 19 mars 1978 |
Circonscription | 4e de l’Essonne |
Législature | Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Maurice Fraudeau |
Successeur | Yves Tavernier |
– (1 an, 1 mois et 27 jours) |
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Élection | 12 mars 1967 |
Circonscription | 4e de l’Essonne |
Législature | IIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Léo Hamon |
Conseiller général de l'Essonne | |
– (32 ans, 9 mois et 16 jours) |
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Circonscription | Canton de Palaiseau |
Prédécesseur | Christian Barré |
Successeur | Jacques Allain |
Maire de Palaiseau | |
– (8 ans) |
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Prédécesseur | André Hardy |
Successeur | Jean Pacilly |
– (6 ans et 6 jours) |
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Prédécesseur | Eugène Deloges |
Successeur | André Hardy |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Igny |
Date de décès | (à 94 ans) |
Lieu de décès | Massy |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
Profession | Imprimeur |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur |
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Robert Vizet, né le à Igny et mort le [1], à Massy, est un homme politique français.
Membre du Parti communiste français, il est maire de Palaiseau, conseiller général du canton de Palaiseau, député de la quatrième circonscription de l’Essonne et sénateur de l’Essonne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et vie familiale
[modifier | modifier le code]Robert Vizet est né à Igny le . Son père est couvreur-fumiste, sa mère travaille comme serveuse dans un café-restaurant d’Igny. En 1930, ses parents s’installent à Palaiseau[2] pour tenir un café, non loin de la gare de Massy - Palaiseau.
Études et formation
[modifier | modifier le code]Robert Vizet obtient le certificat d’études en 1936. Il continue sa scolarité vers le certificat d’études complémentaires, mais échoue à l'obtenir en 1939. Au début de l’année 1940 il entre en apprentissage dans une imprimerie de Paris, apprentissage interrompu en .
De fait à partir de 1936, c'est par les discussions entendues au café familial, qu’il s'intéresse à la politique. Il partage cela avec sa passion du football, pratiqué dans un club de la fédération sportive et gymnique du travail (FSGT). Durant les premières années de l’Occupation, à ses activités d’apprenti imprimeur, il ajoute l’aide à son père pour la culture du jardin familial. Réquisitionné pour le service du travail obligatoire en Allemagne, en , il refuse et entre dans la clandestinité.
Résistance
[modifier | modifier le code]Ouvrier imprimeur, il participe à la Résistance dès l'âge de seize ans en 1940. Il est responsable des Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP) pour le secteur dont il est originaire : Palaiseau, Igny et Verrières-le-Buisson et participe à des opérations de sabotage et convoyait des armes[3]. À ce titre il participe le à l’organisation par le Parti communiste français et le Front national d’une manifestation patriotique publique à Verrières-le-Buisson[4],[5], pour rendre hommage au résistant gaulliste Honoré d'Estienne d'Orves, fusillé par les Allemands en 1941.
Engagé dans les Forces françaises de l'intérieur (FFI) lors des combats pour la Libération de Paris, il est membre du « groupe Léon Frot » et reprend à l'occupant le syndicat du bois, quartier Saint-Antoine. Lorsque Paris et la région parisienne sont libérées, il part pour le « front de l’Atlantique », où les Allemands s’étaient retranchés, et participe à la libération de La Rochelle[6].
L'après-guerre
[modifier | modifier le code]En 1946, revenu à Palaiseau, il travaille dans une imprimerie. Membre de l’Union de la jeunesse républicaine de France, il adhère également au Syndicat du livre CGT[6].
Il milite activement à l’Union de la jeunesse républicaine de France en Seine-et-Oise. Il est ensuite un des dirigeants nationaux d’une organisation de jeunesse, proche du PCF, les Vaillants et vaillantes. Au début des années 1950, il prend des responsabilités au sein de la fédération de Seine-et-Oise du Parti communiste français, activités qu’il mène toujours durant toute la période de ses mandats électifs en Essonne.
Membre de son conseil d'administration depuis 1996[7], il est de 2001[8] à 2012 trésorier[9] de l’association nationale Les Amis du journal l'Humanité, dont la présidente est Edmonde Charles-Roux.
Mandats électifs
[modifier | modifier le code]Robert Vizet fut maire de Palaiseau du au puis à nouveau du à [10]. Candidat dès 1947 aux élections municipales à Palaiseau, il entre au conseil municipal de cette ville de Seine-et-Oise en 1953 comme adjoint au maire Eugène Deloges. Il y siège quarante-huit années, jusqu’en 2001.
En 1961, il est élu conseiller général du canton de Palaiseau alors circonscription électorale du département de Seine-et-Oise. Il détient ce mandat durant trente-trois ans jusqu’en 1994. De 1979 à 1982, il est vice-président du conseil général de l'Essonne, alors présidé par le communiste Robert Lakota.
En parallèle de ses fonctions électives, Robert Vizet fut longtemps président du syndicat d’aménagement hydraulique de la vallée de l’Yvette (SIAHVY).
Candidat communiste aux élections législatives en Seine-et-Oise à partir de 1956, Robert Vizet est élu député de la nouvelle quatrième circonscription de l’Essonne[11] en 1967. Battu en 1968 par le gaulliste Léo Hamon, il est élu dans la même circonscription en 1973[12] et réélu en 1978[13]. Il cèdait[14] son mandat de député lors des élections législatives de 1981 au socialiste Yves Tavernier, maire de Dourdan.
Il siège ensuite sur les bancs du groupe communiste en tant que sénateur de l'Essonne du au .Au Sénat, il était membre de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation, dont il fut secrétaire. Il exerça aussi la fonction de secrétaire du Sénat[15].
Distinction
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur (14 juillet 1996)[16],[17].
Hommage
[modifier | modifier le code]En , la ville de Palaiseau attribue le nom de Robert Vizet au bâtiment municipal de la Maison des Jeunes et de la Culture, MJC de Palaiseau[18].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sébastien Morelli, avec Nicolas Sivan, « Essonne : avec Robert Vizet, un demi-siècle de politique locale disparaît : Celui qui fut maire de Palaiseau, conseiller général, député et sénateur est mort lundi à l’âge de 94 ans. Il a connu la vie politique essonnienne de la sortie de l’Occupation à l’orée du XXIe siècle », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ) « Il fut une figure de la résistance et de la politique locale pendant près d’un demi-siècle. Robert Vizet s’est éteint ce lundi à l’âge de 94 ans. Né à Igny, l’élu fut l’une de grandes figures communistes du département de la fin de l’Occupation à l’orée des années 2000 ».
- Olivier Mayer, op. cit. en bibliographie p. 9.
- Notice de Robert Vizet sur le site du lycée Fustel de Coulanges de Massy. Consulté le 7 octobre 2009.
- O. Mayer, Robert Vizet, un parcours citoyen, p. 19 : « Cérémonie sur la tombe d'Estienne d'Orves, suivie d'un défilé dans les rues de la ville, où près de cent jeunes chantant La Marseillaise sont applaudis par la population ».
- Témoignage oral de Robert Vizet, alors âgé de 90 ans, pour « Paroles de résistants »
- Pierre Chaillan, « Robert Vizet, ancien élu de Palaiseau et figure communiste de l’Essonne », L'Humanité, (lire en ligne)
- L'Humanité, 10 juin 1996.
- L'Humanité, 29 janvier 2002.
- L'Humanité, 13 février 2012.
- Liste des maires de Palaiseau sur la base de données mairesgenweb.org Consulté le 7 octobre 2009.
- Le Monde, archives, 13 février 1967, « Dans l'Essonne, le conseiller général de Palaiseau (communiste), le maire de Dourdan (centriste) et M. Léo Hamon (Ve Rép) se disputent une nouvelle circonscription.(...) M. Robert Vizet, enfant du pays, conseiller général du canton qui représente 70 % de la circonscription, était déjà candidat en 1958 et 1962 (dans la 6e circonscription de Seine-et-Oise) contre M. Robert Wagner ».
- Le Monde, archives, 26 mars 1973, « M. Vizet a remporté la « belle » de la lutte électorale qui l'oppose depuis 1967 à M. Léo Hamon ».
- Le Monde, archives, 18 mars 1978, « Essonne : politique d'abord : au second tour MM. Roger Combrisson, Pierre Juquin et Robert Vizet, députés communistes sortants des 1re, 3e et 4e circonscriptions ne sont pas menacés (...) »
- Le Monde, archives, 16 juin 1981 : L'évolution du rapport des forces entre PS et PCF : « 46 des 86 députés communistes sortants sont devancés ». Parmi eux Robert Vizet.
- Fiche personnelle sur le site officiel du Sénat. Consulté le 7 octobre 2009.
- Texte du décret du 14 juillet 1996 portant promotion dans l'ordre de la Légion d'honneur. Consulté le 7 octobre 2009.
- L'Humanité, 15 juillet 1996
- Hommage de la ville de Palaiseau
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Olivier Mayer, Robert Vizet : un parcours citoyen, Montreuil, Le Temps des Cerises, , 220 p. (ISBN 978-2-84109-557-5, présentation en ligne)
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Naissance en janvier 1924
- Naissance en Seine-et-Oise
- Conseiller général de Seine-et-Oise
- Conseiller général de l'Essonne
- Député de l'Essonne
- Député de la IIIe législature de la Ve République
- Député de la Ve législature de la Ve République
- Député de la VIe législature de la Ve République
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- Décès à Massy (Essonne)