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Psousennès III

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Psousennès III
Nom en hiéroglyphe
M17Y5
N35
N36
G40N14 N28
N35
O49
Transcription Pȝ-sbȝ-ḫˁ(w)-n-Njw.t
Période Troisième Période intermédiaire
Dynastie XXIe dynastie - Grands prêtres d'Amon
Fonction principale Grand prêtre d'Amon à Thèbes
Prédécesseur Pinedjem II
Dates de fonction v. 966 à 943 AEC[1]
Successeur Ioupout (XXIIe dynastie)
Famille
Grand-père paternel Menkhéperrê
Grand-mère paternelle Isetemkheb II
Grand-père maternel Menkhéperrê si Isetemkheb III
Nesbanebdjed II si Neskhons
Grand-mère maternelle Isetemkheb II si Isetemkheb III
Takhentdjehouti si Neskhons
Père Pinedjem II
Mère Isetemkheb III ?
Neskhons ?
Fratrie Hénouttaouy
Herouebenkhet
Nesytanebetisherou
♀ Itaouy
♂ Tjanéfer II
♂ Masaharta III

Psousennès III, ou Pasebakhaienniout III, fils de son prédécesseur Pinedjem II, est grand prêtre d'Amon à la fin de la XXIe dynastie v. 966 à 943 avant l'ère commune[1].

Généalogie

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Il est le fils de son prédécesseur Pinedjem II, le nom de sa mère n'est toutefois pas connu avec certitude, il s'agit soit d'Isetemkheb III[2], soit de Neskhons[3].

Il a été considéré comme le frère du roi Psousennès II[4] mais aucune des épouses de Pinedjem II ne porte le titre de « mère du roi ». Au contraire, Psousennès II serait lié à Siamon plutôt qu'à Pinedjem II[5].

Il est grand prêtre d'Amon dès l'an X du règne de Siamon et poursuit son pontificat sous le règne de son successeur Psousennès II. Il est attesté avec Psousennès II sur un grafitto au temple funéraire de Séthi Ier à Abydos[6]. Sous son autorité, et dans la continuité des actions de son père, les activités se multiplient sur la rives ouest de Thèbes pour protéger les tombeaux des pilleurs qui continuent de sévir[6].

Il a parfois été confondu avec le roi Psousennès II qui vécut à la même période[7]. Psousennès II devient roi après plusieurs années de pontificat de Psousennès III (il devient grand prêtre d'Amon dès l'an X du règne de Siamon), or un grand prêtre d'Amon nommé Psousennès est à nouveau attesté en un an V qui ne peut être que celui du successeur de Siamon, c'est-à-dire Psousennès II. À moins de considérer que Psousennès, fils de Pinedjem II, ait abandonné sa charge de grand prêtre d'Amon à la mort de Siamon pour devenir roi et laisser sa place à un nouveau grand prêtre nommé également Psousennès, il est bien plus réaliste de considérer que le fils de Pinedjem II a conservé sa charge d'un règne à l'autre, le nouveau roi Psousennès successeur de Siamon étant une autre personne[5].

Notes et références

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  1. a et b Payraudeau 2020, p. 555.
  2. Dodson et Hilton 2004, p. 200.
  3. Payraudeau 2020, p. 560.
  4. Jansen-Winkeln 2006, p. 218–233.
  5. a et b Payraudeau 2020, p. 91-93, 560.
  6. a et b Payraudeau 2020, p. 91-93.
  7. von Beckerath 1992, p. 17-20.

Bibliographie

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  • (de) Jürgen von Beckerath, « Noch einmal Psusennes II », Göttinger Miszellen, no 130,‎
  • (en) Aidan Mark Dodson et Dyan Hilton, The Complete Royal Families of Ancient Egypt, Londres, Thames & Hudson, , 320 p. (ISBN 978-0500051283)
  • (en) Karl Jansen-Winkeln, « Relative Chronology of Dyn. 21 », dans Erik Hornung, Rolf Krauss, David A. Warburton (dir.), Ancient Egyptian Chronology (Handbook of Oriental studies. Section One. The Near and Middle East. vol. 83), Boston, Brill, (ISBN 90-04-11385-1, lire en ligne Accès libre)
  • Frédéric Payraudeau, L'Égypte et la Vallée du Nil : Les époques tardives, t. 3, Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », , 624 p. (ISBN 978-2130591368)