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Plumetot

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Plumetot
Plumetot
Église Saint-Samson.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Caen
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Nacre
Maire
Mandat
Anne-Marie Marie
2020-2026
Code postal 14440
Code commune 14509
Démographie
Gentilé Plumetotais
Population
municipale
207 hab. (2021 en évolution de −8,41 % par rapport à 2015)
Densité 168 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 49″ nord, 0° 21′ 23″ ouest
Altitude Min. 29 m
Max. 59 m
Superficie 1,23 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Caen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Courseulles-sur-Mer
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Plumetot
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Plumetot
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Plumetot

Plumetot est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 207 habitants[Note 1] (les Plumetotais).

Géographie

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La commune est située à dix kilomètres au nord de Caen. Couvrant 123 hectares, son territoire est le moins étendu du canton de Douvres-la-Délivrande.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant à la plaine agricole de Caen à Falaise, sous le vent des collines de Normandie et proche de la mer, se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernières-sur-Mer à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Plumetot est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,8 %), zones urbanisées (20,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Plumetot en 1195[14] et 1224[15].

Il s'agit d'un type toponymique anglo-scandinave en -tot. L'appellatif tot est issu du vieux scandinave topt[16],[17]/ toft « terrain constructible », puis « ferme ». Le premier élément Plume- est donné pour un anthroponyme germanique par la plupart des sources toponymiques, c'est-à-dire Blom-[16] ou Blum[18],[19], sans doute les auteurs pensent-ils à une attraction du substantif français plume pour expliquer cette évolution phonétique anormale. En effet les formes anciennes disponibles ne comportent pas un B- initial, mais bien un P-. En outre, l'opposition entre le groupe bl- et le groupe pl- est pertinente en normand où blanc / blanque « blanche » par exemple ne saurait être confondu avec plan / planque « planche ». De plus, phonétiquement *Blum-topt aurait abouti vraisemblablement à *Bluntot. Enfin l'association de l'appellatif d'origine scandinave tot avec un nom franc rare est improbable, d'autant plus qu'il existe au moins un autre Plumetot dans la Manche.

Selon une hypothèse émise antérieurement et reprise plus récemment, Plume- représenterait le saxon plumme « prune, prunier »[20] ou un élément que les auteurs anglais identifient dans les noms de lieux britanniques Plumford, Plumland, Plumley, Plumstead, comme représentant l'anglais plum / plym « prune, prunier »[21] (comprendre le vieil anglais plūme « prune, prunier »[22]). L'ancien scandinave correspondant est plóma de même sens et auquel ce toponyme a été rattaché dans une publication intermédiaire[23], mais qui convient moins bien phonétiquement. Le sens global serait donc celui de « terrain, ferme des pruniers ». Cette suggestion est confortée par l'existence de noms d'arbres dans les formations toponymiques en -tot, dont des arbres fruitiers peut-être dans les Prétot (Prétot-Sainte-Suzanne, Manche, Piretot vers 1164 ; Prétot-Vicquemare, Seine-Maritime, Peretot vers 1210 et Prétot à Étainhus, Seine-Maritime, Peretot fin XIIe siècle) qui remontent à un composé anglo-scandinave Pyriġ-topt avec le vieil anglais pyriġ, pere « poirier »[24],[25] ou entièrement scandinave *Pera-topt avec le vieux scandinave pera « poirier »[26].

Remarque : le ū long latin [u:] a régulièrement donné u [y] en français, voir latin populaire plūma > plume ; pūru > pur; latin lūna > lune, etc. Il en est de même pour les emprunts au germanique.

Homonymie avec Plumetot, lieu-dit au Dézert (Manche).

Un aérodrome de campagne fut installé en 1939. Cet aérodrome (situé en fait sur la commune de Mathieu, mais néanmoins dénommé Plumetot du fait de sa proximité avec le village) connut d'abord les Français, les Allemands puis finalement à partir du soir du les Britanniques (aérodrome codé B10). Ces derniers installèrent une piste en asphalte de 1 200 mètres. Après la guerre, tout a disparu et est retourné à l'agriculture.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1837 1840 Jean Poupinel - -
1863 ? 1863 ? Adolphe David Donnet - -
? mars 2001 Jean-François Mengin - -
mars 2001 avril 2014 Georges Hamelin SE Agriculteur
avril 2014[27] septembre 2014 Guillaume Lethuillier SE Pharmacien
septembre 2014[28] En cours Jean-Pierre Tarlet SE Retraité (entreprise publique)
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[29].

La mairie.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 207 habitants[Note 3], en évolution de −8,41 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Plumetot a compté jusqu'à 456 habitants en 1821. Elle est la commune la moins peuplée du canton de Douvres-la-Délivrande

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
346401416456424407402409387
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
408390356321303290266292260
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
237232244191185176184192193
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
185159163229260233217215229
2017 2021 - - - - - - -
215207-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Altitudes, superficie : IGN[37].
  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Plumetot et Bernières-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bernieres » (commune de Bernières-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bernieres » (commune de Bernières-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Caen », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Thomas Stapleton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Société des antiquaires de Londres, Londres, t. I, 1840, p. 189.
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 537
  16. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  17. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 199b
  18. René Lepelley, op. cit.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Vol. II : formations non romanes, formations dialectales, N° 18339 (lire en ligne) [1]
  20. Cette hypothèse a été émise au XVIIIe siècle, c'est-à-dire bien antérieurement au développement de l'onomastique et de la linguistique comme sciences, de manière remarquable pour l'époque par Pierre Daniel Huet, in Les origines de la ville de Caen et lieux circonvoisins, Maurry, Rouen, 1703, p. 461 (lire en ligne) [2]
  21. François de Beaurepaire (préf. Michel Tamine), Les Noms de lieux du Calvados (annoté par Dominique Fournier), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-14-028854-8), p. 287
  22. A. D. Mills, A Dictionary of British Place Names, Oxford University Press, 2011, (ISBN 9780199609086), p. 530.
  23. Peder Gammeltoft, « The place name element toft in Normandy » in NORNA 2014, p. 113-158 (lire en ligne) [3]
  24. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 124 - 125
  25. François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 179
  26. Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN 978-2-915762-89-1)
  27. « Le conseil a élu Guillaume Lethuillier, maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  28. « Le changement de maire s'est déroulé sereinement », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  29. « Plumetot (14440) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Mémorial Polonais – le V de la Victoire », sur cirkwi.com, CIRCUITS SAS (consulté le ).
  35. « Église », notice no PA00111602, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. Le patrimoine des communes du Calvados, vol. 1, Paris, Flohic Éditions, , 1715 p. (ISBN 978-2-84234-111-4 et 2-84234-111-2, LCCN 2002500733), p. 692
  37. Répertoire géographique des communes (http://professionnels.ign.fr/42/produits-gratuits/produits-gratuits-a-telecharger.htm).

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Liens externes

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