Pince-monseigneur
Une pince-monseigneur est un levier court à tête aplatie servant par exemple à forcer les portes[1] (une sorte de pied-de-biche).
Le terme « pince » prêtant à confusion, ce terme est souvent utilisé à tort pour désigner un coupe boulon ou autre grosse pince permettant de découper des barres métalliques.[réf. nécessaire]
Désignation
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Origine du nom
[modifier | modifier le code]Le mot « pince » trouve, selon Littré, son origine dans l'espagnol pinzas ou le vénitien pinza (piqûre). La pince désigne en outre la partie antérieure du sabot du cerf[2], ce qui permet le rapprochement avec le pied-de-biche. En vieux français, elle est attestée comme levier pour déplacer des pierres[3]. Comme pour les ciseaux, l'unité pourrait remplacer la paire.
D'après l'Académie française, ce nom composé de « pince » et de « monseigneur » provient, par ironie, du fait que l'on disait que toutes les portes s'ouvrent devant une personne de haut rang (« monseigneur »)[4].
Utilisation
[modifier | modifier le code]La pince-monseigneur est avant tout un levier, qui sert à soulever, à riper (déplacer), à forcer ou à démolir. Un de ses usages originels était le déchaussage de clous de charpente. Un autre usage primaire des outils de type levier appelés pinces est d'utiliser la force de levier pour imposer une forte tension à un revêtement souple, comme une bâche ou une tapisserie, que l'on cloue ou agrafe en place ensuite.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- | Pourquoi la pince-monseigneur s'appelle-t-elle ainsi ? sur Pourquoi.com
- Émile Littré ; François Gannaz (mise en forme), « Littré - pince - définition, citations, étymologie », sur www.littre.org (consulté le )
- « pince », sur fracademic.com (consulté le )
- « pince-monseigneur », Dictionnaire de l’Académie française, 9e édition, sur www.dictionnaire-academie.fr (consulté le )