Pierrelongue
Pierrelongue | |||||
Pierrelongue et sa chapelle Notre-Dame-de-Consolation. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Gilles Ravoux 2020-2026 |
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Code postal | 26170 | ||||
Code commune | 26236 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pierrelonguais, Pierrelonguaises | ||||
Population municipale |
224 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 14′ 47″ nord, 5° 13′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 293 m Max. 960 m |
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Superficie | 5,13 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Buis-les-Baronnies (avant mars 2015) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Pierrelongue est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Pierrelongue est situé à 7 km au sud-ouest de Buis-les-Baronnies (chef-lieu du canton) et à 16 km à l'est de Vaison-la-Romaine.
Mollans-sur-Ouvèze | Propiac | La Penne-sur-l'Ouvèze | ||
Mollans-sur-Ouvèze | N | La Penne-sur-l'Ouvèze | ||
O Pierrelongue E | ||||
S | ||||
Mollans-sur-Ouvèze | Mollans-sur-Ouvèze | Mollans-sur-Ouvèze |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Sites particuliers[1] :
- Collet du Merle ;
- Roche d'Oie (626 m).
Géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- l'Ouvèze ;
- canal de Bluyes ;
- canal du Moulin ;
- ravin de Charillianne ;
- ravin de la Plaine ;
- ravin de Saint-Brice ;
- ravin du Roux ;
- ravin du Vallon.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 855 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buis-Baronnies », sur la commune de Buis-les-Baronnies à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la route départementale D5[1].
De 1907 à 1952, la ville possédait une gare sur la ligne d'Orange à Buis-les-Baronnies. Un tunnel de 147 m fut construit en sortie de ville ; il sert aujourd'hui de cave à vin[8]. Il était suivi d'un pont à cage sur l'Ouvèze, aujourd'hui disparu.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Pierrelongue est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,5 %), zones agricoles hétérogènes (37,5 %), cultures permanentes (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Quartiers, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Charillianne
- la Font de l'Orme
- la Merline
- la Reboule
- les Aiguiers
- les Costes
- les Grès
- Teyssonnières
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes
[modifier | modifier le code]- 1143 : Petralonga[14]
- 1293 : castrum de Petra Longa (Valbonnais, I, 35)[15].
- 1300 : castrum Petrellonge (inventaire des dauphins, 265)[15].
- 1334 : castrum Petre longe (inventaire des dauphins, 232)[15].
- 1891 : Pierrelongue, commune du canton de Buis-les-Baronnies[15].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'une formation toponymique médiévale composée de l'occitan pèira (autrement noté pèiro) « pierre » et de longa (longo) « long »[16], francisée par la suite.
Il fait référence au piton (ou aiguille rocheuse[17]) de 25 mètres de haut sur lequel était construit le castrum médiéval et aujourd'hui la chapelle Notre-Dame-de-Consolation[réf. nécessaire].
Homonymie avec les Peyrelongue des pays d'Oc et les Longuepierre d'Oïl[14],[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]La seigneurie[15] :
- Au point de vue féodal, Pierrelongue était une terre (ou seigneurie) du fief des barons de Mévouillon.
- Vers 1234 : elle est inféodée aux Martinel.
- 1254 : recouvrée par les Mévouillon.
- 1293 : léguée aux dauphins.
- 1323 : inféodée aux Morane.
- 1329 : possession des Adhémar de la Garde (qui la possède encore en 1487).
- La terre passe aux Bachon.
- 1515 : vendue aux Papaille.
- Vers 1602 : passe aux Eurre.
- Passe (par héritage) aux Vincent.
- Vers 1609 : vendue aux Joannis.
- 1707 : passe (par mariage) aux Quiqueran, derniers seigneurs.
Aux XIIe et XIIIe siècles, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait l'église, dont elle percevait les revenus[18].
En 1428, Louis Adhémar fait ériger, sur le piton, un donjon et une première chapelle dédiée à saint Joseph[réf. nécessaire]. Le château fort sera détruit en 1789[17].
Avant 1790, Pierrelongue était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison dont l'église, dédiée à saint Brice, dépendait du prieuré de Notre-Dame-des-Aspirants (voir ce nom sur la commune de La Penne-sur-l'Ouvèze)[15].
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune est comprise dans le canton de Mollans. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Buis-les-Baronnies[15].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 224 habitants[Note 1], en évolution de −2,18 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête communale : le [17].
- Fête patronale : le [17].
- La fête du pistou, occasion de déguster cette soupe dont la commune se targue d'être la capitale[réf. nécessaire].
Loisirs
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : pâturages (ovins), vergers, vignes[17].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Vestiges du château (sur le piton)[17].
- En 1428, Louis Adhémar avait fait ériger un donjon et une première chapelle dédiée à saint Joseph[réf. nécessaire]. Le château fort sera détruit en 1789[17].
- Église Saint-Brice de Pierrelongue : petite basilique : un ange de bois doré[17].
- Chapelle Notre-Dame-de-Consolation : elle a été édifiée au XIXe siècle sur un piton rocheux de 25 mètres de haut à la place du castrum médiéval. Elle est accessible par un escalier monumental de 75 marches[réf. nécessaire].
- Elle contient un musée d'art sacré (belles pièces d’orfèvrerie et autres objets religieux) et une crypte qui renferme le tombeau de l'abbé Pascaly.
- En 1894-1905, le curé de Pierrelongue, Jules Joseph Pascaly, remplace les vestiges de l'ancien château fort par une chapelle dédiée à la Vierge. Le chanoine Pau s'appuie sur le modèle de la basilique Notre-Dame de Lourdes.
- La statue de la Vierge, sur le parvis, a été édifiée en mémoire des victimes de 1870. C'est une réalisation et un don de la duchesse d'Uzès en 1907.
- Le curé Pascaly meurt en 1910. La chapelle passe sous l'autorité des curés de Mollans.
- L'Association Culturelle de la Sauvegarde de la Chapelle est créée en 1978[réf. nécessaire].
- Une sculpture, moitié pierre moitié acier, est installée à l'entrée du village. Elle commémore la soupe au pistou dont la commune se targue d'être la capitale, et pour laquelle est organisée chaque année une fête où l'on en déguste[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Le rocher, qui a donné son nom à la commune, se découpe au centre du village. Il est visible depuis la départementale toute proche[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Pierrelongue possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mireille Brébion et Marc Devaux, Tel un Phénix ... Pierrelongue, éd. Patrimoine, histoire et cultures des Baronnies, 2008.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Pierrelongue sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Pierrelongue et Buis-les-Baronnies », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Buis-Baronnies », sur la commune de Buis-les-Baronnies - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Buis-Baronnies », sur la commune de Buis-les-Baronnies - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Domaine Pierre Amadieu, « Notre histoire », sur pierre-amadieu.com (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 410a
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 271 (Pierrelongue).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. III : Formations dialectales et françaises, Librairie Droz, Genève, , 704 p. (ISBN 978-2-600-02883-7), p. 1439 [1]
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Pierrelongue.
- Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, Liste des établissements religieux relevant de l'abbaye Saint-André du Xe siècle au XIIIe siècle, dans Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 224.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.