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Pierre Viansson-Ponté

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Pierre Viansson-Ponté
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Rédacteur en chef
Biographie
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Décès
Nom de naissance
Pierre Marie Viansson-PontéVoir et modifier les données sur Wikidata
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Pierre Viansson-Ponté est un journaliste français, né le à Clisson (Loire-Inférieure) et mort le dans le 5e arrondissement de Paris[2] des suites d'un cancer. Il est cofondateur et rédacteur en chef de L'Express, puis responsable politique et éditorialiste du Monde.

Il fait ses études chez les jésuites. Il sert comme aspirant dans les chars en 1940, puis participe activement à la Résistance.

Docteur en droit, il débute dans le journalisme à l'AFP de 1945 à 1952, où il suit les affaires intérieures. Il participe à la fondation de L'Express et sera le rédacteur en chef de cet hebdomadaire de 1953 à 1958. En 1952, il est chargé de mission au cabinet d'Edgar Faure, éphémère président du Conseil (40 jours)[3]. De 1958 à sa mort, il relate et commente les événements politiques dans Le Monde occupant successivement plusieurs fonctions : chef du service politique (1958), rédacteur en chef adjoint (1969) éditorialiste et conseiller de direction (1972).
Parallèlement, il publie aussi dans la presse de province, notamment à L'Est républicain (1953-1965), au Progrès de Lyon (1977-1979) ou au Midi Libre (1978)[4] et dans des journaux qui en dépendent, comme Le Lorrain, à Metz[5].

Il écrit le un article devenu célèbre, « Quand la France s'ennuie »[6], dans lequel certains voient l'annonce des événements de Mai 68 (Lamartine avait employé la formule sous la Monarchie de Juillet). À l'automne qui suit, à propos de l'affaire Marković, qui vise à détruire les ambitions présidentielles de Pompidou, il écrit : « l'ennemi est là, tout près, tapi dans l'ombre… », laissant ainsi entendre que les comploteurs ont le soutien implicite de cercles proches du pouvoir.

Sa dernière chronique paraît dans le numéro annonçant sa mort.

Pierre Viansson-Ponté a exercé un mandat de conseiller municipal à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines) et enseigné à l'université Paris I-Sorbonne.

Les papiers personnels de Pierre Viansson-Ponté sont conservés aux Archives nationales sous la cote 578AP[7].

« J'aime la politique, je l'avoue, comme d'autres le théâtre non pour monter sur la scène, mais pour applaudir ou siffler les acteurs. »[8] .

Notes et références

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  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-25q5170n5--nn7k7xggwf1b »
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. Voir Archives Nationales, 578AP/52.
  4. Voir Archives Nationales 578AP/46 et 47.
  5. Denis Schneider, Le gouvernement Mendès-France dans la presse messine, maîtrise d'histoire, université de Metz, 1978. Il signait ses articles de ses initiales.
  6. « Quand la France s'ennuie », Le Monde.
  7. Voir la notice dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.
  8. Quatrième de couverture de Lettre ouvertes aux hommes politiques

Bibliographie

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Liens externes

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