Pierre-Marie Delaunay
Pierre-Marie Delaunay | |
Fonctions | |
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Député de Maine-et-Loire | |
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (4 ans, 2 mois et 12 jours) |
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Conseiller général de Maine-et-Loire | |
– (216 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Angers (Maine-et-Loire) |
Date de décès | (à 58 ans) |
Lieu de décès | Angers (Maine-et-Loire) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Plaine Bonapartiste |
Fratrie | Joseph Delaunay |
Profession | Avocat Magistrat |
Distinctions | Chevalier de l'Empire Chevalier de la Légion d'honneur |
députés de Maine-et-Loire | |
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Pierre-Marie, chevalier Delaunay (, Angers - , Angers), est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Avocat à Angers avant la Révolution, il est nommé procureur syndic du département en 1790, puis président du tribunal criminel d'Angers la même année.
Le , il est élu membre de la Convention nationale par le département de Maine-et-Loire. Il siège à la Plaine, et, dans le procès de Louis XVI, répond au 3e appel nominal : « Je vote pour la réclusion jusqu'à la paix ». Le rapport qu'il présente sur la motion de Boilleau de l'Yonne fait décréter Marat d'accusation en . Il est membre du comité de législation, est envoyé dans l'Ouest en révolte. Il est l'un des cinq commissaires chargés des premières négociations de paix avec Charette, et, ayant réussi dans cette mission, est délégué à Angers pour réorganiser les départements soumis. À ce poste, il protège surtout les royalistes[réf. nécessaire].
Rappelé à la Convention en , il entre au comité de salut public, soutient la réaction thermidorienne, et, par des propositions énergiques, comme celle des tribunaux militaires pour juger les insurgés, consolide, le 13 vendémiaire, la victoire de la Convention.
Élu par son département au Conseil des Cinq-Cents, le 22 vendémiaire an IV, il demande l'organisation d'un ministère de la police, et une loi contre la presse.
Membre du Tribunal de cassation en 1797, il adhère en 1799 au coup d'État du 18 brumaire et est nommé, au lendemain de cet événement, président du tribunal criminel de Maine-et-Loire. Le 9 floréal suivant, il devient juge au tribunal d'appel d'Angers. Il préside en le tribunal qui envoie à la guillotine les prétendus coupables de l'enlèvement du sénateur Clément de Ris. Ce procès sert de trame au roman de Balzac Une ténébreuse affaire[1]. Delaunay se montre très sévère dans la répression des crimes politiques, est décoré de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII ()[2], nommé conseiller général de Maine-et-Loire le , créé chevalier de l'Empire, le , et promu président de chambre à la cour impériale d'Angers le . Il meurt dans l'exercice de ces fonctions.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Pierre-Marie Delaunay », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Une ténébreuse affaire, Dictionnaire des œuvres Laffont-Bompiani, t. VI, p. 366.
- Voir base Léonore dans liens externes
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Député de Maine-et-Loire
- Naissance en août 1755
- Naissance à Angers
- Décès en juillet 1814
- Décès à Angers
- Magistrat français du XVIIIe siècle
- Conseiller général de Maine-et-Loire
- Député de la Convention nationale
- Membre du Conseil des Cinq-Cents
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1804
- Chevalier de l'Empire
- Représentant en mission
- Décès à 58 ans