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Pi Cassiopeiae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
π Cassiopeiae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de Pi Cassiopeiae, issue des données du télescope spatial TESS[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 00h 43m 28,06968s[2]
Déclinaison +47° 01′ 28,3648″[2]
Constellation Cassiopée
Magnitude apparente +4,95[3]

Localisation dans la constellation : Cassiopée

(Voir situation dans la constellation : Cassiopée)
Caractéristiques
Type spectral A5V + A5V[4]
Indice B-V +0,17[3]
Variabilité Ellipsoïdale[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +12,9 ± 0,8 km/s[6]
Mouvement propre μα = −24,570 mas/a[2]
μδ = −36,886 mas/a[2]
Parallaxe 18,629 3 ± 0,114 2 mas[2]
Distance 53,679 ± 0,329 pc (∼175 al)[7]
Magnitude absolue +1,30[8]
Caractéristiques physiques
Masse 1,82 / 1,87 M[9]
Rayon 1,9 / 1,9 R[4]
Rotation 60 / 65 km/s[4]
Âge 251 × 106 a[10]
Orbite
Compagnon π Cas[11]
Excentricité (e) 0,00
Période (P) 1,964 2 j
Argument du périastre (ω) 0,00°
Époque du périastre (τ) 2 427 535,74 JJ

Désignations

π Cas, 20 Cas, HR 184, HD 4058, HIP 3414, BD+46°146, SAO 36602[7]

Pi Cassiopeiae (π Cassiopeiae / π Cas) est une étoile binaire de la constellation boréale de Cassiopée. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,95[3]. Le système présente une parallaxe annuelle de 18,62 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant de ∼ 175 a.l. (∼ 53,7 pc) de la Terre[2]. Il s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +13 km/s[6].

Pi Cassiopeiae est une binaire spectroscopique à raies doubles avec une période orbitale de presque deux jours et selon une orbite circulaire[11]. Elle est classée comme une variable ellipsoïdale dont la magnitude varie avec une amplitude de 0,02 et sur une période de 23,57 heures[5], ce qui correspond à la moitié de la période orbitale. Les deux étoiles sont classées comme des étoiles blanches de la séquence principale d'un même type spectral de A5 V[4]. Elles possèdent des masses et des spectres similaires[4]. Pi Cassiopeiae s'est également vu attribuer un type de kA3hF1mA5, correspondant à celui d'une étoile Am[12], mais cela a depuis été remis en doute[13].

Une étoile, localisée à une séparation projetée de 1 700 ua de Pi Cassiopeiae, a été identifiée comme une possible naine blanche. Elle est située à la même distance que le système et partage un mouvement propre commun avec lui. L'âge de cette naine blanche a été calculé à environ 500 millions d'années[14].

Notes et références

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  1. (en) « MAST: Barbara A. Mikulski Archive for Space Telescopes », Space Telescope Science Institute (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b et c (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  4. a b c d et e (en) K. S. Howe et C. J. Clarke, « An analysis of v sin (i) correlations in early-type binaries », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 392, no 1,‎ , p. 448 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.14073.x, Bibcode 2009MNRAS.392..448H)
  5. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  6. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  7. a et b (en) * pi. Cas -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  9. (en) F. Arenou et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Stellar multiplicity, a teaser for the hidden treasure », Astronomy & Astrophysics,‎ in prep., 2022 (Bibcode 2022arXiv220605595G, arXiv 2206.05595)
  10. (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  11. a et b (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  12. (en) Helmut A. Abt et Nidia I. Morrell, « The Relation between Rotational Velocities and Spectral Peculiarities among A-Type Stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 99,‎ , p. 135 (DOI 10.1086/192182, Bibcode 1995ApJS...99..135A)
  13. (en) P. Renson et J. Manfroid, « Catalogue of Ap, HGMN and Am stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 498, no 3,‎ , p. 961 (DOI 10.1051/0004-6361/200810788, Bibcode 2009A&A...498..961R)
  14. (en) Dan Qiu et al., « Precise Ages of Field Stars from White Dwarf Companions in Gaia DR2 », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 253, no 2,‎ , p. 58 (DOI 10.3847/1538-4365/abe468, Bibcode 2021ApJS..253...58Q, arXiv 2012.04890)

Lien externe

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