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Pedrín Benjumea

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Pedrín Benjumea
Présentation
Nom de naissance Pedro Benjumea Durán
Apodo Pedrín Benjumea
Naissance
Herrera, province de Séville (Espagne)
Décès (à 54 ans)
San Sebastián de los Reyes, communauté de Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative 27 février 1967 à Castellón de la Plana
Parrain Julio Aparicio, témoin, Palomo Linares 
Confirmation d'alternative 19 mai 1967 à Madrid
Parrain Julio Aparicio, témoin, « El Viti »
Fin de carrière 31 août 1993 à San Sebastián de los Reyes

Pedro Benjumea Durán plus connu sous le nom de « Pedrín Benjumea » né le à Herrera (Espagne, province de Séville) et mort le à San Sebastián de los Reyes (communauté de Madrid, Espagne), est un matador espagnol.

Présentation

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En 1954 il apparaît à Arévalo (Espagne, province d'Ávila) en tant que novillero. Sa première novillada piquée a lieu la même année à San Sebastián de los Reyes (Espagne, communauté de Madrid).

En France, il paraît pour la première fois le à Châteaurenard (France, Bouches-du-Rhône) face à des taureaux de Hubert Yonnet. Le , il triomphe à Madrid, où il recommence ses exploits de novillero l'année suivante[1].

Il prend l'alternative à Castellón de la Plana (Espagne, province de Castellón) avec pour parrain Julio Aparicio, et pour témoin, Palomo Linares  le devant des taureaux de l'élevage Pérez de San Fernando, et il confirme la même année à Madrid, le 19 mai avec le même parrain devant des taureaux de Baltasar Ibán[2].

En France, après son alternative, il s'est déjà présenté comme matador à la feria d'Arles en compagnie de Diego Puerta et de « El Cordobés » devant des taureaux de Camacho. Il a coupé deux oreilles ce jour-là[1].

Victime de nombreuses blessures, il torée de moins en moins à partir des années 1970. Quand il met fin à sa carrière en 1993, il comptabilise vingt-quatre coups de cornes graves qui le handicapent sérieusement. Il se suicide le à San Sebastián de los Reyes[2].

Bibliographie

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  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Notes et références

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  1. a et b Bérard 2003, p. 318
  2. a et b Bérard 2003, p. 319

Lien externe

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