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Petroșani

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Petroșani
Nom officiel
(ro) PetroșaniVoir et modifier les données sur Wikidata
Noms locaux
(ro) Petroșani, (hu) Petrozsény, (de) PetroschenVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Județ
Chef-lieu
Petroșani (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Superficie
195,56 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
615 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
31 044 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
158,7 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Municipalité de Roumanie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chef de l'exécutif
Florin-Tiberiu Iacob-Ridzi (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Contient les localités
Petroșani (d), Dâlja Mare (d), Dâlja Mică (d), Peștera (d), Slătinioara (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelage
Identifiants
Code postal
335700Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Petroșani (en hongrois Petrozsény, en allemand Petroschen) est une ville transylvaine des Carpates, dans le județ de Hunedoara, sur la rivière Jiu en Roumanie. Elle comptait 44 187 habitants en 2005.

Petroșani au début du XXe siècle

Jusqu'au XVIIe siècle, Petroșani, ville de la principauté de Transylvanie, était le centre d'une « valachie » régie par le droit valaque et vivant surtout de pastoralisme et du commerce du bois et des laines. Elle perdit son autonomie en 1699 et, devenue possession autrichienne, fut intégrée dans le comté de Hunedoara.

Avec la révolution industrielle à partir du début du XIXe siècle, durant la période austro-hongroise, elle est devenue une importante cité minière grâce à la découverte de gisements de houille.

Comme toute la Roumanie, à laquelle elle est rattachée depuis le , Petroșani a subi les régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989, mais connaît à nouveau la démocratie depuis 1990. En revanche, le passage brutal à l'économie de marché au début de la période post-communiste a réduit la plupart des mineurs au chômage et à la misère, et la nomenklatura restée au pouvoir à Bucarest en a profité pour instrumentaliser leur désespoir et leur ignorance en les amenant à six reprises dans la capitale roumaine à bord de trains et de cars affrétés à cet effet, pour molester et brutaliser les étudiants, les dissidents et les intellectuels qui y manifestaient pour réclamer une transition plus sociale et plus démocratique[1].

Sur les autres projets Wikimedia :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1996 2000 Carol Schreter    
2004 2007 Carol Schreter PD  
2007 En cours Tiberiu Iacob-Ridzi    

Notes et références

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  1. Jean-Marie Le Breton et Radu Portocală, Autopsie du coup d'État roumain, Calmann-Levy, (ISBN 978-2-7021-1935-8).

Lien externe

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