Parisette (folklore)
La Parisette est une créature imaginaire des forêts s’apparentant aux nymphes, mignon à croquer et rempli de grâce et de joie de vivre[1].
À cause de sa jalousie pour le succès de la Parisette « auprès des charmants princes et beaux bergers », la nymphe d’Ortie réduisit sa taille « de son mètre soixante-six à vingt-six centimètres ». Flore, qui jadis « régnait sur le monde végétal », « préserva sa beauté ». Cette transformation rendit la Parisette nostalgique du temps où elle enjôlait les hommes. Depuis ce temps, sa principale activité est de délivrer « les promeneurs ensorcelés par les envoûtements de la Tourmentine », « fille de la nymphe Ortie »[1].
Elle ne vit qu’une saison. Par contre, à l’instar des plantes vivaces, « de sa dépouille gelée par l’hiver sort une nouvelle Parisette »[1].
Porter de la parisette à trois feuilles (Paris trifolia) attirerait « la bonne fortune dans toutes les affaires d’argent »[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Dubois 1992, p. 43
- « L'Encyclopédie des herbes magiques » (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Dubois, La Grande Encyclopédie des lutins, Hoëbeke, , 191 p. (ISBN 2-905292-48-2)
- Scott Cunningham, « L'Encyclopédie des herbes magiques », sur ambre-lune.com, (consulté le )