[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Paris-Roubaix

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paris-Roubaix
Description de l'image Paris–Roubaix logo.svg.
Généralités
Sport Cyclisme sur route
Création 1896
Organisateur(s) ASO
Éditions 121 (en 2024)
Catégorie UCI World Tour
Type / Format Classique flandrienne
Périodicité Annuelle (avril)
Lieu(x) Drapeau de la France France
Participants 175 (en 2024)
Statut des participants Professionnel
Directeur Christian Prudhomme
Site web officiel www.paris-roubaix.fr

Palmarès
Tenant du titre Mathieu van der Poel
Plus titré(s) Tom Boonen
Roger De Vlaeminck
(4 victoires)
Pour la compétition en cours voir :
Paris-Roubaix 2025
Le vélodrome de Roubaix
Le vélodrome de Roubaix où ont lieu les 750 derniers mètres de la course

Paris-Roubaix est l'une des plus anciennes courses cyclistes, créée en 1896 par Théodore Vienne après l'ouverture du nouveau vélodrome de Roubaix. Cette classique flandrienne s'est disputée tous les ans jusqu'à nos jours, en mars ou en avril, interrompue seulement par les deux guerres mondiales et la pandémie de Covid-19[1]. Depuis 1966, elle ne part plus de la région parisienne mais de Picardie : de Chantilly de 1966 à 1976 et de Compiègne, depuis 1977, avant de parcourir plus de 250 kilomètres vers le nord.

Surnommée « l'enfer du Nord », « la dure des dures » comme le vantent les affiches de la 106e édition, « la Pascale » , « la reine des classiques » , ou encore « la plus belle des classiques », la course inclut plusieurs secteurs pavés, tel le décisif « Carrefour de l'Arbre », augmentant notablement les risques de chute et de crevaison. La tranchée de Wallers-Arenberg, « découverte » par le régional Jean Stablinski en 1967, a failli coûter sa jambe à Johan Museeuw en 1998. Ses deux kilomètres sont « un rodéo où tout tremble ». Ce secteur pavé mythique, de son vrai nom la « Drève des Boules d'Hérin », ne figure toutefois pas au parcours en 2005 en raison d'effondrements souterrains ayant trop déformé la chaussée. Après sa restauration, cet authentique monument historique de la course a été réintégré au parcours en 2006.

D'autres secteurs, très étroits, ont été tracés entre les champs de betteraves et ils ne peuvent être empruntés qu'en file indienne. Quand l'épreuve se déroule sous la pluie, la boue ajoute à la difficulté et aux risques. Le vainqueur est non seulement un homme fort du peloton, mais il doit aussi être chanceux et bien soutenu par ses équipiers.

La course est très prestigieuse, comme le confirme la présence, dans le palmarès ci-dessous, du premier vainqueur du Tour de France, Maurice Garin (1897, 1898), des célèbres Fausto Coppi (1950) et Louison Bobet (1956), et de deux quintuples vainqueurs du Tour, Eddy Merckx (1968, 1970, 1973) et Bernard Hinault (1981) qui à l'arrivée lâche « Paris-Roubaix est une connerie ». Le record de victoires est détenu avec quatre succès par les Belges Roger De Vlaeminck, (1972, 1974, 1975 et 1977) et Tom Boonen, (2005, 2008, 2009 et 2012). Le record de victoires consécutives est partagé par le Français Octave Lapize (1909, 1910 et 1911) et l'Italien Francesco Moser (1978, 1979, 1980).

Cette classique, autrefois inscrite au calendrier de la Coupe du monde puis du ProTour, fait désormais partie de l'UCI World Tour. Cette course a été élevée au rang de Monument du cyclisme au même titre que Milan-San Remo, le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie. Le vainqueur reçoit un trophée constitué d'un véritable pavé.

Depuis 2021, la course comporte une version féminine dont la 1re édition s'est courue le .

Genèse de Paris-Roubaix

[modifier | modifier le code]
Théodore Vienne
Action de la société anonyme du Vélodrome de Roubaix en date du 3. Mars 1899

Au début de l'année 1895, Théodore Vienne et Maurice Pérez, deux filateurs roubaisiens décident d'édifier un vélodrome à proximité du parc Barbieux, sur un terrain situé sur le territoire de la commune de Croix, à l'angle de la rue d'Hempempont et de la rue Verte. Le parc Barbieux, à cheval sur les communes de Roubaix et de Croix, est à l'époque un lieu prisé des sportmen et jouit de la réputation de plus beau parc du nord de la France. Il a également l'avantage d'être desservi par le Mongy et d'être situé à proximité de la gare de Croix - Wasquehal[2].

Sous la direction de l'architecte Dupire, les travaux débutent en avril 1895 et s'achèvent dès la fin du mois suivant. Le Vélodrome roubaisien, doté d'une piste en ciment d'une longueur de 333,33 m, est inauguré le dimanche avec une compétition composée de sept épreuves, devant plusieurs milliers de spectateurs. Durant les années suivantes, il voit s'affronter les meilleurs pistards de l'époque[3].

En cette fin de XIXe siècle, le calendrier des compétitions sur route est moins dense que sur piste. Paris-Brest-Paris et Bordeaux-Paris sont les courses les plus réputées. En février 1896, Vienne et Pérez ont l'idée de créer une course qui partirait de Paris pour arriver dans leur nouveau vélodrome[4]. Ils obtiennent le soutien du Vélo et de son directeur de l'époque, Paul Rousseau, en lui envoyant la lettre suivante :

« Cher Monsieur Rousseau,
Bordeaux-Paris approche, la grande épreuve annuelle a tant fait pour la propagande cycliste qu'il nous est venu une idée. Que penseriez-vous d'une course d'entraînement précédant Bordeaux-Paris de quatre semaines ?
Paris-Roubaix présente un parcours de 280 kilomètres environ, ce serait donc un jeu d'enfant pour les futurs participants de Bordeaux-Paris. L'arrivée s'effectuerait au Vélodrome Roubaisien par quelques tours de piste. L'accueil fait à tous sera enthousiaste, d'autant plus que nos concitoyens n'ont jamais eu le spectacle d'une grande course sur route, à ce sujet du reste nous comptons assez d'amis pour croire que Roubaix est véritablement une ville hospitalière.
Comme prix nous inscrivons d'ores et déjà un premier prix de 1 000 francs au nom du Vélodrome Roubaisien et allons nous occuper de le faire suivre d'une respectable série d'autres prix pour donner satisfaction à tous. Comme date, nous croyons que le conviendrait parfaitement car les coureurs de Bordeaux-Paris seront déjà en bonne forme à cette date et il leur restera trois semaines jusqu'à la grande épreuve pour se remettre.
Et maintenant pouvons-nous compter sur le patronage du Vélo et sur votre concours pour l'organisation, le départ, etc.? Si oui, annoncez de suite notre great event et ouvrez dans vos colonnes la liste des engagements.
Veuillez agréer nos amicales salutations. »

L'organisation de la course est ainsi confiée au Vélo et au principal rédacteur de sa rubrique cycliste, Victor Breyer. Celui-ci est d'abord chargé de reconnaître la course. Il effectue une première partie du trajet, jusqu'à Amiens, dans une Panhard 6CV, puis s'élance le lendemain à bicyclette en direction de Roubaix. Épuisé après une journée passée sur les routes pavées et sous la pluie, Breyer envoie à Minart une missive lui demandant d'annuler ce « projet diabolique », qu'il considère comme dangereux pour les coureurs[5].

Des membres du clergé expriment également leur opposition à la course. Prévue pour le dimanche de Pâques, elle empêcherait coureurs et spectateurs d'assister à l'office. Vienne annonce la célébration d'une messe à la chapelle de la famille d'Orléans, près du lieu de départ. L'heure matinale de la course empêchera finalement la tenue de cet office[6].

Les premiers participants arrivent la veille de la course à la Brasserie de l'Espérance. Seulement la moitié des inscrits sont présents : 51 coureurs dont 45 professionnels signent la feuille de départ le matin du , au café Gillet près du bois de Boulogne, et s'élancent de la porte Maillot lorsque le directeur du Vélo, Paul Rousseau, donne le départ[7].

Le premier Paris-Roubaix. Le vainqueur est au-dessus du tampon du photographe (noms rapportés).
Josef Fischer, le gagnant 1896.

Cette première édition est remportée en solitaire par l'Allemand Josef Fischer. Il met plus de 9 heures pour parcourir les 280 km de course, passant par Beauvais (Oise), Amiens, Doullens (Somme) où se trouve la principale difficulté, Arras, Hénin-Liétard (Pas-de-Calais), Seclin, Lesquin, Hem (Nord)[8]. Ce parcours ne subit que peu de modifications durant les années suivantes. En 1906, le secteur de Hénin-Liétard-Carvin est contourné par Douai. À la suite de la catastrophe de Courrières, les mineurs de la région sont en grève et l'organisation craint pour la sécurité des coureurs[9]. Ce détour est conservé lors des trois éditions suivantes en raison de l'accueil enthousiaste réservé à la course à Douai[10]. Le lieu d'arrivée reste le vélodrome jusqu'en 1914. Le départ change en revanche d'emplacement. En 1898, le préfet de police de Paris refuse que la course parte de la capitale en raison des embouteillages[11]. Jusqu'en 1913, la course démarre à Chatou, dans le département de Seine-et-Oise. L'édition 1901 est néanmoins l'occasion d'un dernier départ de la porte Maillot.

L'édition de 1898 est également celle d'un changement de formule. Afin d'enrayer la diminution du nombre d'engagés, les organisateurs autorisent l'entraînement des coureurs, y compris par des motocyclistes et automobilistes. En outre, une course motocycliste est organisée simultanément. Maurice Garin signe à cette occasion son deuxième succès et ne rejoint l'arrivée qu'avec trois quarts d'heure de retard sur le vainqueur de la course motocycliste[12]. La présence d'entraîneurs motorisés n'empêche pas la baisse de la participation (32 coureurs en 1899, 19 en 1900[13]), mais attire des pistards. Ce sont ainsi deux stayers, Albert Champion et Émile Bouhours, qui s'imposent lors des deux éditions suivantes[14], Bouhours battant le record. Maurice Garin obtient cette année-là son quatrième et dernier podium, malgré son refus d'effectuer les tours de vélodrome à l'arrivée[15].

Paris-Roubaix 1900

Plusieurs changements interviennent en 1901, afin de raviver l'intérêt de la course. L'entraînement motorisé est abandonné pour différencier davantage le Paris-Roubaix du Bordeaux-Paris et éviter que ne se produisent de nouveaux accidents causés par les motos. Les entraîneurs humains restent autorisés (tandems, triplettes). L'organisation est confiée au nouveau quotidien L'Auto-Vélo, qui deviendra L'Auto, et le départ revient à la porte Maillot. Cette édition retrouve le succès, avec 60 participants[16]. Les entraîneurs sont abandonnés une première fois en 1904, de nouveau autorisés en 1905 puis progressivement interdits, d'abord pour la fin du parcours à partir de Beauvais en 1908[17] et définitivement en 1910[18]. Ces années voient le développement des groupes cyclistes constitués par les constructeurs. Les plus importants (Peugeot, Alcyon, La Française) sont capables de rassembler plusieurs prétendants à la victoire et pèseront sur le déroulement de la compétition[19].

Le palmarès de cette période de 1896 à 1914 est dominé par les coureurs français, qui gagnent 14 des 19 éditions[Note 1]. Cette hégémonie est expliquée par l'« importance du secteur professionnel français » et la participation limitée des coureurs étrangers, soit par manque de moyens de transport, soit en raison de la prévalence du cyclisme sur piste dans certains pays (les courses sur route sont notamment interdites en Allemagne, en Angleterre, aux Pays-Bas)[20].

Les coureurs emblématiques de cette époque sont Maurice Garin, double vainqueur (1897, 1898) et qui remportera le premier Tour de France en 1903, Octave Lapize, premier coureur parvenant à s'imposer trois fois sur Paris-Roubaix. Il gagne pour la première fois en 1909 alors qu'il est inconnu et remporte les deux éditions suivantes, ainsi que le Tour de France 1910. Enfin Charles Crupelandt demeure le seul lauréat roubaisien. Un tronçon pavé inauguré en 1996 à Roubaix porte son nom.

Gaston Rebry lors du Tour de France 1929

Après cinq ans d'interruption, Paris-Roubaix est de nouveau disputé le . Le peloton respecte une minute de silence au départ en hommage aux victimes de la guerre dont Lapize et Faber, morts au combat. Les principales figures de la course ont en outre mis fin à leur carrière, de sorte que le peloton est fortement modifié. L'itinéraire subit également les conséquences de la guerre. La fin du parcours est impraticable en raison notamment des bombardements et contraint la course à passer par Saint-Pol-sur-Ternoise et Béthune après Doullens[21]. Constatant la désolation de la région, le journaliste Victor Breyer écrit alors : « Ici, c’est vraiment l’Enfer du Nord »[22].

Surtout, le vélodrome n'est plus en état d'accueillir l'arrivée. La piste en bois a notamment disparu. Les organisateurs doivent trouver un nouveau lieu d'arrivée. Il s'agit d'abord de l'avenue de Jussieu puis du stadium Jean-Dubrulle. À partir de 1922 et jusqu'en 1939, la course se conclut sur l'avenue des Villas qui devient avenue Gustave-Delory en 1937[23]. Trois éditions font exception : la ligne d'arrivée est placée au stade Amédée-Prouvost de Wattrelos en 1929, et à l'hippodrome des Flandres de Marcq-en-Barœul en 1935 et 1936[24] afin de percevoir les recettes du public placé en tribune[25].

Le palmarès de l'entre-deux-guerres est dominé par les coureurs belges. Ils remportent 15 des 21 éditions et occupent une grande partie des places d'honneur[Note 2]. Cette domination peut être expliquée par des facteurs culturels, géographiques et techniques. Paris-Roubaix est, avec le Tour des Flandres, la principale course de la saison. La bicyclette est un moyen de transport prisé en Belgique, en raison « de sa faible superficie et de sa densité urbaine ». Enfin, contrairement à la France qui modernise ses routes, le réseau belge est essentiellement constitué de « routes étroites et pavées »[26]. Gaston Rebry, triple vainqueur belge, est le premier coureur à recevoir le surnom de « Monsieur Paris-Roubaix » et exprime la force de ses compatriotes sur la course : « Ça est jour de kermesse pour nous aujourd'hui »[27]. Malgré la domination belge, le premier doublé Paris-Roubaix-Tour des Flandres est réalisé par le Suisse Heiri Suter en 1923[28]. Les coureurs italiens sont présents dès 1920. Malgré la présence de leurs meilleurs champions de l'époque (Costante Girardengo, Ottavio Bottecchia, Alfredo Binda)[29], ce n'est qu'en 1937 que Jules Rossi devient le premier vainqueur italien de Paris-Roubaix.

Paris-Roubaix pendant la Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

La France entre en guerre en septembre 1939. Après des mois de « drôle de guerre », les forces allemandes lancent une offensive contre les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France le . Roubaix est occupée par les forces allemandes le .

Aucune course cycliste n'est disputée dans le Nord durant l'année. L'Auto tente d'organiser Paris-Roubaix mais la situation de Roubaix en zone des armées empêche d'y faire arriver la course. Une inversion du parcours est proposée, de Roubaix à Paris, mais se heurte au refus du Préfet de la Somme et du Grand Quartier Général. Un « Paris-Roubaix de guerre » a tout de même lieu sous le nom de Trophée Duralumin entre Le Mans et Paris. Rassemblant 63 coureurs dont seulement deux étrangers[30], il est remporté par Joseph Soffietti au Parc des Princes. En 1941 et 1942, le parcours originel ne peut pas être emprunté en raison du découpage de la France occupée - le Nord et le Pas-de-Calais sont dans la zone d'Administration militaire de la Belgique et du Nord - et l'existence d'une frontière sur la Somme délimitant la zone de peuplement allemand. C'est entre Paris et Reims que se court l'« ersatz de Paris-Roubaix » qui voit les victoires de Jules Rossi et Émile Idée[31].

En 1943, l'Auto obtient l'autorisation d'organiser la course entre Paris et Roubaix[32]. La compétition reprend son cours. À la Libération, le journal est interdit. Il est remplacé en 1946 par L'Équipe qui prend les rênes de Paris-Roubaix.

L'« ère des seigneurs »

[modifier | modifier le code]

Après la guerre et jusqu'au début des années 1980, s'ouvre l'« ère des seigneurs », où vont se succéder au palmarès des champions tels que Fausto Coppi, Rik Van Looy, Louison Bobet, Eddy Merckx, Roger De Vlaeminck, Francesco Moser et Bernard Hinault. Ces coureurs sont tous issus des trois grandes nations du cyclisme sur route, à savoir la Belgique, la France et l'Italie[33].

En 1958, le Super Prestige Pernod est créé. Richement doté, il propose un classement prenant en compte les plus grandes courses de la saison. Paris-Roubaix octroie 65 points, soit seulement 5 points de moins que le championnat du monde. Un résumé de la course est télévisé pour la première fois en 1967 et la publicité qu'elle génère attire des marques extérieures au monde du sport[33]. Les organisateurs qui ont remis en avant les secteurs pavés, favorisent les victoires de coureurs agiles sur leur vélo et habiles à éviter les pièges, ornières et trous entre les pavés[33]. Les victoires des anciens cyclo-crossmen comme De Vlaeminck, Merckx ou Madiot en sont l'illustration[33]. La victoire de Bernard Hinault en 1981 avec le maillot arc-en-ciel, malgré son dégoût de la course (« Paris-Roubaix... c'est une connerie ! ») montre que les grands champions de cette époque se doivent d'être présents pour ajouter la course à leur palmarès[33].

Disparition et sauvegarde des pavés

[modifier | modifier le code]

À l'origine, les routes pavées ne constituent pas une spécificité de Paris-Roubaix. Durant les premières décennies, elles représentent une soixantaine de kilomètres du parcours : une quarantaine de kilomètres ininterrompus entre Hénin-Liétard et Roubaix, et une vingtaine dans les principales villes traversées. Les voies restantes sont encore en terre, sauf de rares secteurs déjà bitumés. Paris-Roubaix est alors davantage caractérisée par sa distance, plus courte que celle des classiques de l'époque, ce qui la rend plus nerveuse[34].

La trouée d'Arenberg

Le bitume commence son apparition massive durant l'entre-deux-guerres. Un premier tronçon pavé est recouvert en 1939, entre Forest-sur-Marque et Hem. Cette évolution est alors considérée comme un progrès : « Dans six ans, toutes les routes de Paris-Roubaix seront modernisées », prédit un responsable des Ponts et chaussées. Après un arrêt pendant l'invasion allemande, la pose d'enrobé reprend dans les années 1940. Le nombre de kilomètres pavés tombe à 31 en 1955, et atteint son minimum en 1965 avec 22 km.

La difficulté de la course se déprécie. Par conséquent, les arrivées au sprint sont de plus en plus nombreuses, et la vitesse s'accroît. Les Paris-Roubaix les plus rapides sont ainsi disputés durant cette période. Rik Van Steenbergen en 1948[35] puis Peter Post en 1964 battent successivement le record de vitesse de la course et décrochent à l'occasion le Ruban jaune. Le record de 45,129 km/h établi par Post résistera jusqu'en 2017 quand une nouvelle marque sera établie à 45,204 km/h par Greg Van Avermaet[36], 45,8 km/h par Dylan Van Baarle en 2022, et 46,8 km/h par Mathieu van der Poel en 2023. En 2024, le record de vitesse est de nouveau battu par Mathieu van der Poel avec une vitesse de 47,8 km/h.

Dès 1955, le parcours subit quelques modifications et s'allonge de vingt kilomètres en explorant le Pévèle afin de trouver de nouveaux secteurs. Des côtes pavées sont notamment trouvées à Mons-en-Pévèle : la côte de Moncheaux, puis le Caouin et le pas Roland, qui sont goudronnés l'un après l'autre[37]. En 1966, le parcours de Paris-Roubaix est modifié en profondeur. Le départ est situé à Chantilly et l'ensemble du nouveau tracé est déplacé vers l'est où se trouvent de nouvelles portions pavées[38]. La première d'entre elles est située à Hornaing, d'autres à Ferrain, Rieulay, Flines-les-Raches. Elles permettent de porter le total des routes pavées à une quarantaine de kilomètres[39]. À la demande de Jacques Goddet, la recherche de secteurs pavés se poursuit, notamment après le goudronnage du pas Roland en 1967[40]. En 1968, Jean Stablinski fait découvrir à Albert Bouvet une route pavée qui deviendra un lieu emblématique de Paris-Roubaix : la tranchée de Wallers-Aremberg[38].

Internationalisation et spécialisation des coureurs

[modifier | modifier le code]

Avec la création de la Coupe du monde de cyclisme sur route en 1989, l'élite du cyclisme international se segmente entre les coureurs spécialistes des classiques et les spécialistes des courses par étapes. Ainsi Miguel Indurain et Lance Armstrong, respectivement quintuple et ancien septuple vainqueurs du Tour de France durant les années 1990 et 2000, sont absents de Paris-Roubaix ainsi que d'autres épreuves majeures du début de saison[41]. Une segmentation se crée également parmi les coureurs de classiques, notamment entre spécialistes de courses dites « flandriennes » et de courses dites « ardennaises ». Paolo Bettini, triple vainqueur de la coupe du monde, n'a par exemple jamais participé à Paris-Roubaix[42].

Parmi les spécialistes des courses « flandriennes », la puissante équipe Mapei, capable d'aligner des équipes distinctes sur les classiques et sur les grands tours, domine Paris-Roubaix à la fin des années 1990 avec cinq victoires dont trois triplés (1996, 1998 et 1999) et avec l'un des coureurs emblématiques de cette course, vainqueur à trois reprises, Johan Museeuw. Le directeur sportif de l'équipe Patrick Lefevere, qui recevra le surnom d'« autre Monsieur Paris-Roubaix », prolonge cette domination dans les années 2000 avec les équipes Domo-Farm Frites (deux succès dont un nouveau triplé en 2001) et Quick Step (quatre succès avec Tom Boonen en 2005, 2008, 2009 et 2012).

UCI ProTour et World Tour

[modifier | modifier le code]
Tom Boonen, quadruple vainqueur.
Tom Boonen, quadruple vainqueur, ici lors de sa quatrième victoire en 2012.

En 2005, l'UCI met en œuvre une réforme du cyclisme sur route. Les épreuves du calendrier de l'UCI sont réparties sur cinq circuits continentaux, à l'exception des courses majeures qui forment l'UCI ProTour et auxquelles sont tenues de participer les meilleures équipes. Paris-Roubaix fait partie de ce calendrier en 2005 et 2006. Cette réforme est cependant l'objet de désaccords entre l'UCI et des principaux organisateurs de courses dont ASO, organisateur de Paris-Roubaix. Ainsi en 2007 ASO s'affranchit de la règle exigeant la présence des équipes ProTour sur les épreuves du calendrier en refusant l'équipe Unibet.com[43]. L'année suivante, les organisateurs retirent leurs courses du ProTour. Paris-Roubaix fait partie du calendrier de l'UCI sans délivrer de point pour le ProTour ni pour l'UCI Europe Tour. En 2009, l'UCI crée un nouveau calendrier mondial, comprenant le ProTour et un calendrier historique dont fait partie Paris-Roubaix. En 2011, la course intègre l'UCI World Tour.

L'édition 2016 est la première à être diffusée en intégralité. Elle voit la victoire à la surprise générale de Mathew Hayman devant le quadruple lauréat Tom Boonen, qui échoue de peu au sprint dans sa recherche de cinquième victoire. La course est remportée en 2018 par le champion du monde Peter Sagan (une première depuis Bernard Hinault en 1981), est marquée par la mort du Belge Michael Goolaerts, victime d'un arrêt cardiaque.

L'édition 2020, initialement prévue le 12 avril, est annulée par le préfet Michel Lalande en raison de la pandémie de Covid-19 après avoir été reportée au 25 octobre. L'édition 2021 est également déplacée en octobre[44], décision critiquée par le milieu cycliste[45] alors que les courses sont maintenues en avril en Belgique. La course est marquée par le mauvais temps, les sections pavées sont boueuses et glissantes. La victoire se joue sur le vélodrome lors d'un sprint entre trois coureurs qui découvrent la course. Le champion d'Europe Sonny Colbrelli s'impose devant Florian Vermeersch et Mathieu van der Poel.

L'ancien parcours (1896-1965)

[modifier | modifier le code]

Les 63 premières éditions de Paris-Roubaix, de 1896 à 1965, se sont déroulées sur des parcours similaires. Partant de Paris ou de sa banlieue (Chatou et Saint-Denis notamment), la course passait par Pontoise, Beauvais, Amiens, Doullens, Arras, Hénin-Liétard, puis arrivait à Roubaix en contournant Lille par Seclin, Lesquin, Hem. Les principales entorses à ce tracé sont le détour par Douai de 1906 à 1909, en raison de la volonté des organisateurs d'éviter Hénin-Liétard-Carvin à la suite de la catastrophe de Courrières, et le passage par Saint-Pol-sur-Ternoise et Béthune après Doullens en 1919, les routes habituelles étant impraticables au sortir de la guerre[46].

La première difficulté était une côte située à Cormeilles[47] au sommet de laquelle une prime de 1 000 ou 2 000 francs était attribuée au coureur passant en tête[48]. Le lieu emblématique de Paris-Roubaix à cette époque est la côte de Doullens dans la Somme. Elle a joué un rôle important dans la course durant les premières décennies et était considérée comme le premier « juge de paix ». Elle est située sur la route nationale 25 à la sortie de Doullens et mène au hameau de Beaurepaire. Longue de 2 500 m, elle était exposée au vent ce qui provoquait la formation de bordures au sein du peloton.

La suite de la course empruntait des routes pavées, dont notamment des secteurs stratégiques à Arras et Hénin-Carvin. Lorsque ces secteurs ont commencé à disparaître, de nouvelles routes ont été recherchées dans le Pévèle à partir de 1955. Plusieurs côtes pavées sont ainsi dénichées à Mons-en-Pévèle : les côtes de Moncheaux et de Mons, puis le Caouin en 1958 et le pas Roland[49]. La poursuite de la modernisation des routes, y compris de ces secteurs, conduit à l'adoption d'un nouveau parcours en 1966.

Le pavé emblème de la 100e édition du Paris-Roubaix, le 14 avril 2002.

Parcours moderne

[modifier | modifier le code]
Pavé dans le nord de la France, près de Lille.

Si à l'origine, la course relie Paris à Roubaix, en 1966 le départ est déplacé à Chantilly, à 50 km au nord, puis en 1977 à Compiègne, à 80 km au nord[50]. De Compiègne, le parcours suit une route sinueuse de 260 kilomètres au nord jusqu'à Roubaix, atteignant les premiers pavés après environ 100 kilomètres de course. Au cours des 150 derniers kilomètres, les secteurs pavés s'étendent sur plus de 50 kilomètres. Fait unique pour une course de ce niveau, l'épreuve se termine avec 750 mètres à parcourir sur la piste en béton lisse du mythique Vélodrome extérieur André-Pétrieux à Roubaix. Le parcours est ajusté d'année en année au fur et à mesure que les anciennes routes sont refaites et des découvertes de nouveaux secteurs pavés des organisateurs pour conserver le caractère de la course. En 2005, par exemple, la course comprenait 54,7 kilomètres de secteurs pavés[51].

Lieux du départ

[modifier | modifier le code]

Le lieu de départ a évolué au fil des années :

  • 1896-1897 : Porte Maillot, Paris
  • 1898-1899 : Chatou
  • 1900 : Saint-Germain
  • 1901 : Porte Maillot, Paris
  • 1902-1913 : Chatou
  • 1914 : Suresnes
  • 1919-1928 : Suresnes
  • 1929-1937 : Porte Maillot, Paris
  • 1938 : Argenteuil
  • 1939 : Porte Maillot, Paris
  • 1943-1965 : Saint-Denis
  • 1966-1976 : Chantilly
  • Depuis 1977 : Compiègne

Les premiers kilomètres qui servent de « départ fictif », précèdent le départ réel, qui a lieu selon les années dans des lieux différents :

  • 1896-1897 : Porte Maillot
  • 1898-1899 : Chatou
  • 1900 : Saint-Germain
  • 1901 : Porte Maillot
  • 1902-1913 : Chatou
  • 1914 : Suresnes
  • 1919 : Suresnes
  • 1920-1922 : Chatou
  • 1923-1929 : Le Vésinet
  • 1930-1938 : Argenteuil
  • 1939 : Le Vésinet

Les principaux secteurs pavés

[modifier | modifier le code]

Les organisateurs classent les pavés en fonction de la longueur, de l'irrégularité, de l'état général et de leur position dans la course, c'est ainsi que le décompte officiel des secteurs pavés s'effectue de manière décroissante[52].

Troisvilles à Inchy

[modifier | modifier le code]

Le secteur pavé de Troisvilles à Inchy est généralement le premier tronçon pavé, situé vers le centième kilomètre de la course. Il est utilisé pour la première fois en 1987 et est généralement le plus haut de tous les secteurs pavés avec ses 136 mètres d'altitude[53],[54].

Haveluy à Wallers

[modifier | modifier le code]

Le secteur pavé d'Haveluy à Wallers est long de 2,5 kilomètres. Il porte le nom de Bernard Hinault (vainqueur de 1981) et figure également fréquemment sur les Quatre Jours de Dunkerque. Il commence par une légère montée et se termine par une légère descente.

Trouée d'Arenberg

[modifier | modifier le code]
L'édition 2013 sur la trouée d'Arenberg.

La trouée d'Arenberg (ou tranchée d'Arenberg, trouée de Wallers-Arenberg), est le symbole de Paris-Roubaix. Elle est officiellement nommée « La Drève des Boules d'Hérin ». Ses 2 400 mètres de pavés ont été posés à l'époque de Napoléon Ier à travers la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers, à proximité de Wallers et de Valenciennes[55]. La route a été proposée pour Paris-Roubaix par l'ancien professionnel Jean Stablinski, qui avait travaillé dans la mine sous les bois d'Arenberg[56]. La mine a fermé ses portes en 1990 et le passage est maintenant préservé. Bien qu'il soit situé à près de 100 kilomètres de Roubaix, le secteur s'avère généralement décisif et l'expression « On ne gagne pas Paris-Roubaix à Arenberg, mais on peut le perdre. »[57],[58] est souvent utilisée par les suiveurs.

Introduit en 1968, le passage est fermé de 1974 à 1983 par l'Office national des forêts. Jusqu'en 1998, l'entrée dans Arenberg se fait légèrement en descente, conduisant à un sprint pour la meilleure position. L'itinéraire est inversé en 1999 pour réduire la vitesse. Cette modification est due à l'accident en 1998 de Johan Museeuw, alors leader de la Coupe du monde, qui a entraîné une gangrène si grave que l'amputation de sa jambe a été envisagée. En 2001, Philippe Gaumont s'est cassé le fémur après être tombé au départ de la trouée en menant le peloton[59].

En 2005, la trouée d'Arenberg est laissée de côté, car selon les organisateurs, les conditions se sont détériorées au-delà des limites de sécurité, les mines abandonnées ayant entraîné la disparition de sections. Les conseils régionaux et locaux ont dépensé 250 000  pour restaurer la largeur d'origine de trois mètres et la course a continué à l'utiliser[59]. Le coureur italien Filippo Pozzato a déclaré après avoir essayé le secteur à la suite des réparations : « C'est la vraie définition de l'enfer. C'est très dangereux, surtout dans le premier kilomètre quand on y entre à plus de 60 km/h. C'est incroyable. Le vélo va dans toutes les directions. Ce sera un vrai spectacle, mais je ne sais pas s'il est vraiment nécessaire de nous l'imposer. »[59]. Au cours des années, de nombreux fans ont emporté des pavés comme souvenirs et ceux-ci doivent être remplacés par les Amis de Paris-Roubaix[60].

En 2024, l'organisation annonce qu'une chicane, prenant la forme d'un îlot central à contourner, est ajoutée peu avant l'entrée dans la trouée dans le but de ralentir et d'allonger le peloton afin d'éviter des chutes[61]. Cette installation fait suite à une demande du principal syndicat représentant les coureurs et suscite des réactions variées dans le monde cycliste[62],[63].

Mons-en-Pévèle

[modifier | modifier le code]

Deuxième des trois secteurs classés en difficulté cinq étoiles, le secteur pavé de Mons-en-Pévèle est long de 3 kilomètres. Il comprend une montée et deux virages à angle droit. Il est emprunté pour la première fois en 1978 et a toujours été emprunté depuis sauf en 2001.

Carrefour de l'Arbre

[modifier | modifier le code]

Le Carrefour de l'Arbre (ou Pavé de Luchin) est la dernière section classée cinq étoiles, soit le niveau le plus difficile. Le carrefour est située entre Gruson et Camphin-en-Pévèle. L'itinéraire part vers l'ouest de Camphin-en-Pévèle le long de la rue de Cysoing en direction de Camphin de l'Arbre. La première moitié est une série de virages, puis on retrouve des pavés irréguliers en direction de Luchin. La seconde moitié se termine au restaurant Café de l'Arbre et a un pavé plus homogène. Ce secteur de 2,1 kilomètres s'est souvent avéré décisif en raison de sa proximité avec Roubaix (15 km) et de la difficulté cumulée.

Roubaix, Espace Charles Crupelandt

[modifier | modifier le code]

Le secteur pavé de Roubaix est le dernier tronçon de pavés avant le vélodrome. Il porte le nom de Charles Crupelandt, le seul vainqueur originaire de Roubaix, qui a gagné en 1912 et 1914.

Ce secteur de 300 mètres est créé pour le centenaire en 1996 en posant une bande de nouveaux pavés lisses au centre d'une large rue. Parmi les pavés, il y a des plaques pour chaque vainqueur de la course, donnant à la route le nom officiel de « Chemin des Géants ».

Les principales difficultés pour l'édition 2014
Secteur Localisation Longueur Difficulté
19 Trouée d'Arenberg 2 400 m 05 *****
11 Mons-en-Pévèle 3 000 m 05 *****
4 Carrefour de l'Arbre 2 100 m 05 *****
26 Quiévy > Saint-Python 3 700 m 04 ****
20 Haveluy > Wallers 2 500 m 04 ****
17 Hornaing > Wandignies-Hamage 3 700 m 04 ****
15 Tilloy-lez-Marchiennes > Sars-et-Rosières 2 400 m 04 ****
12 Auchy-lez-Orchies > Bersée 2 600 m 04 ****
7 Cysoing > Bourghelles 1 300 m 04 ****
5 Camphin-en-Pévèle 1 800 m 04 ****

Les cabines de douche du vélodrome de Roubaix portent le nom d'un ancien vainqueur.

L'arrivée est située jusqu'en 1914 sur la piste d'origine à Croix, où se trouve maintenant la clinique du Parc. Il y eut ensuite différents lieux d'arrivée :

  • 1896-1914 : Rue Verte/route d'Hempempont, Croix, Roubaix
  • 1919 : avenue de Jussieu, Roubaix
  • 1920-1921 : stade Jean-Dubrulle, Roubaix
  • 1922-1928 : avenue des Villas (actuellement avenue Gustave Delory), Roubaix
  • 1929 : stade Amédée-Prouvost, Wattrelos
  • 1930-1934 : avenue des Villas, Roubaix
  • 1935-1936 : hippodrome des Flandres, Marcq
  • 1937-1939 : avenue Gustave-Delory (anciennement avenue des Villas), Roubaix
  • 1943-1985 : vélodrome André-Pétrieux
  • 1986-1988 : avenue des Nations-Unies
  • depuis 1989 : vélodrome André-Pétrieux

La course a déménagé au vélodrome actuel en 1943, et elle y est restée à l'exception de 1986, 1987 et 1988 lorsque l'arrivée était dans l'avenue des Nations-Unies, devant les bureaux de La Redoute, la société de vente par correspondance qui sponsorise la course. Une plaque commémorative au 37 avenue Gustave-Delory rend hommage à Émile Masson junior, le dernier à y gagner.

La salle de douche à l'intérieur du vélodrome se distingue par ses stalles ouvertes en béton à trois côtés et à faible paroi, chacune avec une plaque en laiton pour commémorer un ancien vainqueur de l'épreuve.

« Quand je me tiens dans les douches de Roubaix, je commence en fait la préparation de l'année prochaine. »

— Tom Boonen, 2004[64].

Année Vainqueur Deuxième Troisième
1896 Josef Fischer Drapeau du Danemark Charles Meyer Maurice Garin[Note 3]
1897 Maurice Garin[Note 3] Drapeau des Pays-Bas Mathieu Cordang Drapeau de la Suisse Michel Frederick
1898 Maurice Garin[Note 3] Drapeau de la France Auguste Stephane Drapeau de la France Édouard Wattelier
1899 Drapeau de la France Albert Champion Drapeau de la France Paul Bor Ambroise Garin
1900 Drapeau de la France Émile Bouhours Josef Fischer Maurice Garin[Note 3]
1901 Drapeau de la France Lucien Lesna Ambroise Garin Drapeau de la France Lucien Itsweire
1902 Drapeau de la France Lucien Lesna Drapeau de la France Édouard Wattelier Ambroise Garin
1903 Drapeau de la France Hippolyte Aucouturier Drapeau de la France Claude Chapperon Drapeau de la France Louis Trousselier
1904 Drapeau de la France Hippolyte Aucouturier César Garin Drapeau de la France Lucien Pothier
1905 Drapeau de la France Louis Trousselier Drapeau de la France René Pottier Drapeau de la France Henri Cornet
1906 Drapeau de la France Henri Cornet Drapeau de la France Marcel Cadolle Drapeau de la France René Pottier
1907 Drapeau de la France Georges Passerieu Drapeau de la Belgique Cyrille Van Hauwaert Drapeau de la France Louis Trousselier
1908 Drapeau de la Belgique Cyrille Van Hauwaert Drapeau de la France Georges Lorgeou Drapeau du Luxembourg François Faber
1909 Drapeau de la France Octave Lapize Drapeau de la France Louis Trousselier Drapeau de la Belgique Jules Masselis
1910 Drapeau de la France Octave Lapize Drapeau de la Belgique Cyrille Van Hauwaert Drapeau de la France Eugène Christophe
1911 Drapeau de la France Octave Lapize Drapeau de la France Alponse Charpiot Drapeau de la Belgique Cyrille Van Hauwaert
1912 Drapeau de la France Charles Crupelandt Drapeau de la France Gustave Garrigou Drapeau de la France Maurice Leturgie
1913 Drapeau du Luxembourg François Faber Drapeau de la Belgique Charles Deruyter Drapeau de la France Charles Crupelandt
1914 Drapeau de la France Charles Crupelandt Drapeau de la France Louis Luguet Drapeau de la Belgique Louis Mottiat
1915-1918 Non disputé à cause de la Première Guerre mondiale
1919 Drapeau de la France Henri Pélissier Drapeau de la Belgique Philippe Thys Drapeau de la France Honoré Barthélémy
1920 Drapeau de la Belgique Paul Deman Drapeau de la France Eugène Christophe Drapeau de la Belgique Lucien Buysse
1921 Drapeau de la France Henri Pélissier Drapeau de la France Francis Pélissier Drapeau de la Belgique Léon Scieur
1922 Drapeau de la Belgique Albert Dejonghe Drapeau de la France Jean Rossius Drapeau de la Belgique Émile Masson
1923 Drapeau de la Suisse Henri Suter Drapeau de la Belgique René Vermandel Drapeau de la Belgique Félix Sellier
1924 Drapeau de la Belgique Jules Van Hevel Drapeau de la France Maurice Ville Drapeau de la Belgique Félix Sellier
1925 Drapeau de la Belgique Félix Sellier Pietro Bestetti Drapeau de la Belgique Jules Van Hevel
1926 Drapeau de la Belgique Julien Delbecque Drapeau de la Belgique Gustave Van Slembrouck Drapeau de la Belgique Gaston Rebry
1927 Drapeau de la Belgique Georges Ronsse Drapeau de la France Joseph Curtel Drapeau de la France Charles Pélissier
1928 Drapeau de la France André Leducq Drapeau de la Belgique Georges Ronsse Drapeau de la Belgique Charles Meunier
1929 Drapeau de la Belgique Charles Meunier Drapeau de la Belgique Georges Ronsse Drapeau de la Belgique Aimé Deolet
1930 Drapeau de la Belgique Julien Vervaecke Drapeau de la France Jean Maréchal Drapeau de la France Antonin Magne
1931 Drapeau de la Belgique Gaston Rebry Drapeau de la France Charles Pélissier Drapeau de la Belgique Émile Decroix
1932 Drapeau de la Belgique Romain Gijssels Drapeau de la Belgique Georges Ronsse Drapeau de l'Allemagne Herbert Sieronski
1933 Drapeau de la Belgique Sylvère Maes Drapeau de la Belgique Julien Vervaecke Drapeau de la France Léon Le Calvez
1934 Drapeau de la Belgique Gaston Rebry Drapeau de la Belgique Jean Wauters Drapeau de la Belgique Frans Bonduel
1935 Drapeau de la Belgique Gaston Rebry Drapeau de la France André Leducq Drapeau de la Belgique Jean Aerts
1936 Drapeau de la France Georges Speicher Drapeau de la Belgique Romain Maes Drapeau de la Belgique Gaston Rebry
1937 Jules Rossi Drapeau de la Belgique Albert Hendrickx Drapeau de la Belgique Noël Declercq
1938 Drapeau de la Belgique Lucien Storme Drapeau de la Belgique Louis Hardiquest Drapeau de la Belgique Marcel Van Houtte
1939 Drapeau de la Belgique Émile Masson Drapeau de la Belgique Marcel Kint Drapeau de la France Roger Lapebie
1940-1942 Non disputé à cause de la Seconde Guerre mondiale
1943 Drapeau de la Belgique Marcel Kint Drapeau de la Belgique Jules Lowie Drapeau de la France Louis Thiétard
1944 Drapeau de la Belgique Maurice Desimpelaere Jules Rossi Drapeau de la France Louis Thiétard
1945 Drapeau de la France Paul Maye Drapeau de la France Lucien Teisseire Drapeau de la France Kléber Piot
1946 Drapeau de la Belgique Georges Claes Drapeau de la France Louis Gauthier Drapeau de la Belgique Lucien Vlaeminck
1947 Drapeau de la Belgique Georges Claes Drapeau de la Belgique Adolf Verschueren Drapeau de la France Louis Thiétard
1948 Drapeau de la Belgique Rik Van Steenbergen Drapeau de la France Émile Idée Drapeau de la Belgique Georges Claes
1949 Drapeau de l'Italie Serse Coppi et Drapeau de la France André Mahé[Note 4]. Drapeau de la Belgique Frans Leenen
1950 Drapeau de l'Italie Fausto Coppi Drapeau de la France Maurice Diot Drapeau de l'Italie Fiorenzo Magni
1951 Drapeau de l'Italie Antonio Bevilacqua Drapeau de la France Louison Bobet Drapeau de la Belgique Rik Van Steenbergen
1952 Drapeau de la Belgique Rik Van Steenbergen Drapeau de l'Italie Fausto Coppi Drapeau de la France André Mahé
1953 Drapeau de la Belgique Germain Derycke Drapeau de l'Italie Donato Piazza Drapeau des Pays-Bas Wout Wagtmans
1954 Drapeau de la Belgique Raymond Impanis Drapeau de la Belgique Stan Ockers Drapeau de la Belgique Marcel Rijckaert
1955 Drapeau de la France Jean Forestier Drapeau de l'Italie Fausto Coppi Drapeau de la France Louison Bobet
1956 Drapeau de la France Louison Bobet Drapeau de la Belgique Alfred De Bruyne Drapeau de la France Jean Forestier
1957 Drapeau de la Belgique Alfred De Bruyne Drapeau de la Belgique Rik Van Steenbergen Drapeau de la Belgique Leon Van Daele
1958 Drapeau de la Belgique Leon Van Daele Miguel Poblet Drapeau de la Belgique Rik Van Looy
1959 Drapeau de la Belgique Noël Foré Drapeau de la Belgique Gilbert Desmet Drapeau de la Belgique Marcel Janssens
1960 Drapeau de la Belgique Pino Cerami Drapeau de la France Tino Sabbadini Miguel Poblet
1961 Drapeau de la Belgique Rik Van Looy Drapeau de la Belgique Marcel Janssens Drapeau de la Belgique René Vanderveken
1962 Drapeau de la Belgique Rik Van Looy Drapeau de la Belgique Emile Daems Drapeau de la Belgique Frans Schoubben
1963 Drapeau de la Belgique Emile Daems Drapeau de la Belgique Rik Van Looy Drapeau des Pays-Bas Jan Janssen
1964 Drapeau des Pays-Bas Peter Post Drapeau de la Belgique Benoni Beheyt Drapeau de la Belgique Yvo Molenaers
1965 Drapeau de la Belgique Rik Van Looy Drapeau de la Belgique Edward Sels Drapeau de la Belgique Willy Vannitsen
1966 Drapeau de l'Italie Felice Gimondi Drapeau des Pays-Bas Jan Janssen Drapeau de la Belgique Gustaaf De Smet
1967 Drapeau des Pays-Bas Jan Janssen Drapeau de la Belgique Rik Van Looy Drapeau : Allemagne de l'Ouest Rudi Altig
1968 Drapeau de la Belgique Eddy Merckx Drapeau de la Belgique Herman Van Springel Drapeau de la Belgique Walter Godefroot
1969 Drapeau de la Belgique Walter Godefroot Drapeau de la Belgique Eddy Merckx Drapeau de la Belgique Willy Vekemans
1970 Drapeau de la Belgique Eddy Merckx Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck Drapeau de la Belgique Eric Leman
1971 Drapeau de la Belgique Roger Rosiers Drapeau de la Belgique Herman Van Springel Drapeau de l'Italie Marino Basso
1972 Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck Drapeau de la Belgique André Dierickx Drapeau du Royaume-Uni Barry Hoban
1973 Drapeau de la Belgique Eddy Merckx Drapeau de la Belgique Walter Godefroot Drapeau de la Belgique Roger Rosiers
1974 Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck Drapeau de l'Italie Francesco Moser Drapeau de la Belgique Marc Demeyer
1975 Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck Drapeau de la Belgique Eddy Merckx Drapeau de la Belgique André Dierickx
1976 Drapeau de la Belgique Marc Demeyer Drapeau de l'Italie Francesco Moser Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck
1977 Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck Drapeau de la Belgique Willy Teirlinck Drapeau de la Belgique Freddy Maertens
1978 Drapeau de l'Italie Francesco Moser Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck Drapeau des Pays-Bas Jan Raas
1979 Drapeau de l'Italie Francesco Moser Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck Drapeau des Pays-Bas Hennie Kuiper
1980 Drapeau de l'Italie Francesco Moser Drapeau de la France Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau : Allemagne de l'Ouest Dietrich Thurau
1981 Drapeau de la France Bernard Hinault Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck Drapeau de l'Italie Francesco Moser
1982 Drapeau des Pays-Bas Jan Raas Drapeau de la France Yvon Bertin Drapeau : Allemagne de l'Ouest Gregor Braun
1983 Drapeau des Pays-Bas Hennie Kuiper Drapeau de la France Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau de l'Italie Francesco Moser
1984 Drapeau de l'Irlande Sean Kelly Drapeau de la Belgique Rudy Rogiers Drapeau de la France Alain Bondue
1985 Drapeau de la France Marc Madiot Drapeau de la France Bruno Wojtinek Drapeau de l'Irlande Sean Kelly
1986 Drapeau de l'Irlande Sean Kelly Drapeau de la Belgique Rudy Dhaenens Drapeau des Pays-Bas Adrie van der Poel
1987 Drapeau de la Belgique Eric Vanderaerden Drapeau de la Belgique Patrick Versluys Drapeau de la Belgique Rudy Dhaenens
1988 Drapeau de la Belgique Dirk Demol Drapeau de la Suisse Thomas Wegmüller Drapeau de la France Laurent Fignon
1989 Drapeau de la Belgique Jean-Marie Wampers Drapeau de la Belgique Dirk De Wolf Drapeau de la Belgique Edwig Van Hooydonck
1990 Drapeau de la Belgique Eddy Planckaert Drapeau du Canada Steve Bauer Drapeau de la Belgique Edwig Van Hooydonck
1991 Drapeau de la France Marc Madiot Drapeau de la France Jean-Claude Colotti Drapeau de la Belgique Carlo Bomans
1992 Drapeau de la France Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau de l'Allemagne Olaf Ludwig Drapeau de la Belgique Johan Capiot
1993 Drapeau de la France Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau de l'Italie Franco Ballerini Drapeau de l'Allemagne Olaf Ludwig
1994 Drapeau de la Moldavie Andreï Tchmil Drapeau de l'Italie Fabio Baldato Drapeau de l'Italie Franco Ballerini
1995 Drapeau de l'Italie Franco Ballerini Drapeau de l'Ukraine Andreï Tchmil Drapeau de la Belgique Johan Museeuw
1996 Drapeau de la Belgique Johan Museeuw Drapeau de l'Italie Gianluca Bortolami Drapeau de l'Italie Andrea Tafi
1997 Drapeau de la France Frédéric Guesdon Drapeau de la Belgique Jo Planckaert Drapeau de la Belgique Johan Museeuw
1998 Drapeau de l'Italie Franco Ballerini Drapeau de l'Italie Andrea Tafi Drapeau de la Belgique Wilfried Peeters
1999 Drapeau de l'Italie Andrea Tafi Drapeau de la Belgique Wilfried Peeters Drapeau de la Belgique Tom Steels
2000 Drapeau de la Belgique Johan Museeuw Drapeau de la Belgique Peter Van Petegem Drapeau de l'Allemagne Erik Zabel
2001 Drapeau des Pays-Bas Servais Knaven Drapeau de la Belgique Johan Museeuw Drapeau de la Lettonie Romāns Vainšteins
2002 Drapeau de la Belgique Johan Museeuw Drapeau de l'Allemagne Steffen Wesemann Drapeau de la Belgique Tom Boonen
2003 Drapeau de la Belgique Peter Van Petegem Drapeau de l'Italie Dario Pieri Drapeau de la Russie Viatcheslav Ekimov
2004 Drapeau de la Suède Magnus Bäckstedt Drapeau des Pays-Bas Tristan Hoffman Drapeau du Royaume-Uni Roger Hammond
2005 Tom Boonen Non attribué[Note 5] Juan Antonio Flecha
2006 Fabian Cancellara Tom Boonen Alessandro Ballan
2007 Stuart O'Grady Juan Antonio Flecha Steffen Wesemann
2008 Tom Boonen Fabian Cancellara Alessandro Ballan
2009 Tom Boonen Filippo Pozzato Thor Hushovd
2010 Fabian Cancellara Thor Hushovd Juan Antonio Flecha
2011 Johan Vansummeren Fabian Cancellara Maarten Tjallingii
2012 Tom Boonen Sébastien Turgot Alessandro Ballan
2013 Fabian Cancellara Sep Vanmarcke Niki Terpstra
2014 Niki Terpstra John Degenkolb Fabian Cancellara
2015 John Degenkolb Zdeněk Štybar Greg Van Avermaet
2016 Mathew Hayman Tom Boonen Ian Stannard
2017 Greg Van Avermaet Zdeněk Štybar Sebastian Langeveld
2018 Peter Sagan Silvan Dillier Niki Terpstra
2019 Philippe Gilbert Nils Politt Yves Lampaert
2020 Non disputé à cause de la pandémie de Covid-19
2021 Sonny Colbrelli Florian Vermeersch Mathieu van der Poel
2022 Dylan van Baarle Wout van Aert Stefan Küng
2023 Mathieu van der Poel Jasper Philipsen Wout van Aert
2024 Mathieu van der Poel Jasper Philipsen Mads Pedersen
Maurice Garin au Paris-Roubaix 1897...
...et lors de l'édition 1898.
Podium de l'édition 2015 de Paris-Roubaix : Zdeněk Štybar (2e), John Degenkolb (1er) et Greg Van Avermaet (3e).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les seuls vainqueurs étrangers de cette période étant l'Allemand Josef Fischer (1896), l'Italien Maurice Garin (1897 et 1898), le Belge Cyrille Van Hauwaert (1908) et le Luxembourgeois François Faber (1913).
  2. Ils sont ainsi neuf parmi les dix premiers en 1938.
  3. a b c et d Né Italien, Garin obtient la nationalité française en décembre 1901, voir l'article Maurice Garin.
  4. En entrant sur le vélodrome, André Mahé avait été dirigé dans la mauvaise direction avant de franchir la ligne en tête, tandis que Serse Coppi avait suivi le bon tracé. Les deux cyclistes ont été déclarés vainqueurs.
  5. George Hincapie, initialement deuxième, a été déclassé par l'UCI.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Cyclisme. L’édition 2020 de Paris-Roubaix annulée
  2. Sergent 1991, p. 13
  3. Sergent 1991, p. 13-16
  4. Sergent 1991, p. 16-17
  5. Sergent 1991, p. 17-18
  6. Sergent 1991, p. 18
  7. Sergent 1991, p. 19
  8. Sergent 1991, p. 20-24
  9. Sergent 1991, p. 76-77
  10. Sergent 1991, p. 88
  11. Sergent 1991, p. 31
  12. Sergent 1991, p. 31-34
  13. Sergent 1991, p. 39
  14. Sergent 1991, p. 35
  15. Sergent 1991, p. 40
  16. Sergent 1991, p. 41
  17. Sergent 1991, p. 99
  18. Sergent 1991, p. 110
  19. Sergent 1991, p. 87
  20. Dorvillé, p. 113
  21. Sergent 1991, p. 136-137
  22. Philippe Bordas, Forcenés, Fayard, , p. 80
  23. Sergent 1991, p. 197
  24. Bouvet 2006, p. 134
  25. Sergent 1991, p. 168
  26. Dorvillé, p. 113-114
  27. Sergent 1991, p. 174-175
  28. Sergent 1991, p. 153
  29. Sergent 1991, p. 140, 156
  30. Bobet 2007, p. 32
  31. Sergent 1991, p. 12-14
  32. Sergent 1991, p. 15
  33. a b c d et e 100 Paris-Roubaix - Patrimoine d'un siècle, de Sébastien Fleuriel
  34. Bouvet 2006, p. 40
  35. Sergent 1991, p. 32
  36. « Le Paris-Roubaix le plus rapide de l'histoire », L'Équipe,‎ (ISSN 0153-1069, lire en ligne, consulté le )
  37. Bouvet 2006, p. 55
  38. a et b Sergent 1991, p. 142
  39. Sergent 1991, p. 130
  40. Bouvet 2006, p. 42, 56
  41. Fleuriel, p. 115
  42. « Paolo, Patrik et les autres... », sur cyclismag.com, (consulté le )
  43. « Unibet.com ignored for Paris-Roubaix », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  44. « Deux reports et une annulation : Paris-Roubaix, une 118e édition maudite », sur L'Équipe,
  45. Sébastien Noé, « Après Paris-Roubaix, les 4 Jours : dans le Nord, le vélo en enfer », sur La Voix du Nord,
  46. Sergent 1991, p. 137
  47. Sergent 1991, p. 173
  48. Sergent 1991, p. 175, 184
  49. Bouvet 2006, p. 55-56
  50. Ben Atkins, « Roubaix @ Roubaix — Specializing in cobbles », Cyclingnews, (consulté le )
  51. « Paris-Roubaix 2005 » [archive du ], letour.fr, (consulté le )
  52. « A New King for the Queen of Classics? », Le Tour de France, (consulté le )
  53. « www.cyclingnews.com presents the 105th Paris-Roubaix », sur cyclingnews.com
  54. « 52,8 km of cobblestones: The notes » [PDF], www.letour.fr, (consulté le )
  55. « Les pavés classés de Paris-Roubaix » [archive du ], Radio Television Belgium RTBF
  56. L'Équipe,
  57. Paris-Roubaix : j'ai testé l'enfer d'Arenberg - Le Parisien
  58. John Stevenson, « Tales from the pavé on the road to Roubaix », Cyclingnews,
  59. a b et c L'Équipe,
  60. « Dossier descriptif pavés » [archive du ] [PDF], sur Les Amis de Paris-Roubaix
  61. « Mathieu Van der Poel pas fan de la chicane installée avant la Trouée d'Arenberg », sur L'Équipe (consulté le )
  62. « Des chicanes pour ralentir les coureurs à l'entrée de la trouée d'Arenberg sur Paris-Roubaix », sur L'Équipe (consulté le )
  63. « Paris-Roubaix : Mathieu van der Poel se moque de l’installation d’une chicane », sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le )
  64. Jeff Jones, « Boonen's top five », CyclingNews, (consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Gérard Ejnès (dir.), Jacques Hennaux (dir.), Serge Laget (dir.) et Philippe Bouvet, Paris-Roubaix : une journée en enfer, Issy-les-Moulineaux, L'Équipe, , 223 p. (ISBN 2-915535-21-3)
  • Pascal Sergent, Paris-Roubaix. Tome I, 1896-1939 : chronique d'une légende, Roubaix, Véloclub de Roubaix, , 243 p. (BNF 36158492)
  • Pascal Sergent, Paris-Roubaix. Tome II, 1943-1990 : chronique d'une légende, Roubaix, Véloclub de Roubaix, , 314 p. (BNF 36162392)
  • Sébastien Fleuriel, Corinne Delmas et Christian Dorvillé, 100 Paris-Roubaix : Patrimoine d'un siècle, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, , 231 p. (ISBN 2-85939-758-2)
  • Jean-Yves Grégoire, De Paris à Roubaix par les pavés, Rando Editions, (ISBN 978-2-84182-369-7)
  • Jean Bobet, Le vélo à l'heure allemande, Paris, La Table ronde, , 219 p. (ISBN 978-2-7103-2983-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]