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Parement

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De façon générale, un parement est la face visible d'un objet amélioré par un élément ou un procédé quelconque.

Architecture - Construction - Décoration

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Il existe trois types de parements :

  • Parement en couverture : garnissage en mortier entre les tuiles.
  • Parement en maçonnerie : des pavés - pierres - moellons - briques posés selon l'appareillage, des pierres pelliculaires collées - agrafées, des plaques de pierres reconstituées celées, des plaques de plâtre collées - vissées, etc.
  • Parement en menuiserie : face dressée d’une pièce de bois ; face apparente de l'ouvrage ; c'est pourquoi on dit qu'une cloison, un plancher, une porte pleine, une tablette est à un parement, lorsque les planches ne sont blanchies que d'un côté, et à deux parements si elles le sont des deux côtés : de même des portes à cadre, elles sont à un parement si elles n'ont de moulures que sur la face, quoique blanchies ou arasées derrière ; elles sont à deux parements si elles ont des moulures sur les deux faces.

Dans le domaine de la confection vestimentaire, le parement était une étoffe riche ou voyante qui ornait autrefois le bas des manches des habits d’hommes ou les devants d’habits masculins ou féminins. Il était constitué de dentelle, de broderie d’or ou d’argent, de fourrure, ou simplement d’un tissu plus somptueux que celui employé pour le reste du vêtement, le matériau utilisé offrant toujours un contraste avec le champ sur lequel il est posé, soit par sa couleur, sa teinte, sa texture ou ses reflets. Généralement, un parement ostentatoire dénote le rang social de la personne qui le porte. Voir passementerie et parementure.

Le parement désigne également un vêtement d'étoffe que l'on portait sur l'armure.

Les parements étaient faits de cendal, de samit, de satin et même de brocart, et étaient doublés de soie. Ils pouvaient contribuer à parer les coups d'épée et de masse, à garantir le cavalier contre les flèches, mais devaient être retirés pour les combats à pied afin de ne pas gêner les mouvements.

Ces parements posés par-dessus l'armure deviennent d'une excessive richesse sous le règne de Charles VII. II ne servait cependant que pour les joutes et les tournois. On donnait aussi le nom de parements aux housses dont, à cette occasion, on revêtait les chevaux. Le parement désigne enfin un long et riche manteau d'étoffe posé sur l'armure pendant les entrées de souverains, les sacres, les fêtes militaires, et qui ne sont portés que les princes ou certains dignitaires[1].

Références

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